@TheMadTink Très bonne remarque, à laquelle j'ai pensé aussi, mais que je n'ai pas fait figurer dans l'article, j'avoue. Notamment parce que de plus en plus de plateformes de seconde main proposent de payer en plusieurs fois, 3 à 5 fois sans frais généralement.
Je ne dis pas que c'est la panacée, ni la meilleure solution, mais ça a le mérite d'exister, et rendre le prix d'entrée plus accessible.
Une robe haut de gamme de seconde main à 74 € payée en 5 fois sans frais reviendrait par exemple à 14,8 € par mois pendant 5 mois.
Mais ça fait beaucoup de calculs, et de charge mentale supplémentaire, ce genre "facilités" de paiement qui n'ont rien de faciles en réalité, je trouve personnellement, c'est là tout le piège, selon moi.
Mais quand on ne peut pas cagnotter durant des mois pour x ou Y raisons, le paiement en plusieurs fois sans frais peut, dans certains cas et certaines mesures, rendre plus accessible financièrement le choix le plus éthique.
(Notons que c'est une étude Vestiaire Collective, dont les personnes utilisatrices ont plutôt un conséquent pouvoir d'achat, on y trouve que des marques premium et luxe, désormais. Ce n'est pas une étude qui s'est intéressée aux personnes au budget les plus modestes, du coup. Mais plutôt aux gens qui ont l'habitude et les moyens de dépsner un budget shopping conséquent, je pense)
À mes yeux, le plus grand angle mort, c'est l'offre des tailles en seconde main. C'est déjà quasi impossible de trouver du quali éthique grande taille en première main, donc c'est encore pire en seconde main :/ (mais, bien sûr, les angles morts ne sont pas mutuellement exclusifs, au contraire. Ils peuvent se télescoper entre eux, donnant naissance à des intersections d'exclusion terribles, justement. Comment font les personnes grandes tailles et précaire pour s'habiller quali, éthiques, durables, de seconde main, selon leurs goûts et pas juste selon ce qui est disponible dans leur taille ? Si quelqu'un·e souhaite témoigner à ce sujet, mes DM sont ouverts)