Je blâme en grande partie le capitalisme dans cette histoire. C'est comme pour le développement personnel, la récupération pour faire du fric et produire des objets en mode appropriation culturelle, utilisation de matières premières qui viennent de l'autre bout du monde, exploitation de travailleurs étrangers, etc.
Pour avoir un peu plongé le nez dans l'ésotérisme et tout le mouvement de "retour à la nature", j'ai réalisé à quel point il fallait faire attention à tout ça. Si on a envie de ce genre de pratiques, en France et en Europe on a de quoi faire de façon tout à fait satisfaisante (sorcellerie, astrologie, plantes médicinales, femmes inspirantes dans l'Histoire) sans avoir à aller piocher dans la culture amérindienne, faire brûler du bois de Palo Santo qui vient de l'autre bout du monde, se mettre des œufs de jade dans le vagin ou sanctifier Pierre Rahbi.
Mais je ne blâmerais pas les femmes qui commencent à s'intéresser à ces sujets et se font un peu avoir par tout ça car ça rejoint à la fois un besoin de spiritualité global, et de retour vers ce qui paraît plus naturel et essentiel dans un monde bien taré, ainsi qu'une forme de besoin de faire sororité dans une période post #metoo. Seulement une fois qu'on creuse un peu c'est sain de faire le tri entre ce qui est superficiel, récupéré par le capitalisme (consumérisme) voire même potentiellement sectaire et paradoxalement anti-féministe.
En faire une porte d'entrée, faire son bout de chemin pour aller vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement, des cultures et s'en servir comme porte d'entrée vers un féminisme et une écologie véritables, c'est possible.
Pour avoir un peu plongé le nez dans l'ésotérisme et tout le mouvement de "retour à la nature", j'ai réalisé à quel point il fallait faire attention à tout ça. Si on a envie de ce genre de pratiques, en France et en Europe on a de quoi faire de façon tout à fait satisfaisante (sorcellerie, astrologie, plantes médicinales, femmes inspirantes dans l'Histoire) sans avoir à aller piocher dans la culture amérindienne, faire brûler du bois de Palo Santo qui vient de l'autre bout du monde, se mettre des œufs de jade dans le vagin ou sanctifier Pierre Rahbi.
Mais je ne blâmerais pas les femmes qui commencent à s'intéresser à ces sujets et se font un peu avoir par tout ça car ça rejoint à la fois un besoin de spiritualité global, et de retour vers ce qui paraît plus naturel et essentiel dans un monde bien taré, ainsi qu'une forme de besoin de faire sororité dans une période post #metoo. Seulement une fois qu'on creuse un peu c'est sain de faire le tri entre ce qui est superficiel, récupéré par le capitalisme (consumérisme) voire même potentiellement sectaire et paradoxalement anti-féministe.
En faire une porte d'entrée, faire son bout de chemin pour aller vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement, des cultures et s'en servir comme porte d'entrée vers un féminisme et une écologie véritables, c'est possible.
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