Alors attention quand même, car il y a une grosse erreur dans l article.
En effet le CECOS n est pas un organisme qui décide si une femme peut faire une PMA ou non, ce sont les centres de PMA qui prennent les patientes, et ils ne se basent pas sur des idées reçues pour refuser des dossiers sous prétexte qu ils n ont pas le matériel adéquat vu qu ils ont le matériel.
De manière complémentaire à la PMA, le CECOS gère les banques de gamètes (don et auto conservation) et attribue les dons aux personnes infertiles qui font des dossiers.
Après je ne connais pas tous leurs critères d attribution pour les dons de gamètes mais mettre une limite sur un IMC à 30 ne semble pas grossophobe, sinon, si le but est de stigmatiser les personnes en surpoids, pourquoi la limite n est t elle pas à IMC 25, où commence le surpoids ?
Il ne faut pas oublier qu à partir d un IMC à 30, le surpoids commence à avoir un retentissement important sur la santé et de la même manière qu on ne greffe pas un foie à une personne qui a un cancer du sang, c est une bonne idée de s interroger sur la pertinence d attribuer des gamètes (rares, pour lesquels les dons sont très insuffisants au regard de la demande) à une personne qui a moins de chances de mener une grossesse à terme, sans compter les risques pour sa propre santé (le diabète a été mentionné mais pas l éclampsie, qui est une complication grave et est 2 fois plus fréquente chez les personnes avec IMC >30), avec en plus une augmentation ++ de ces risques lorsqu on a recours à un don de gamètes.
Donc oui la grossophobie médicale est une réalité qui doit être combattue, mais attention a ne pas mettre en danger les personnes en surpoids pour des motifs idéologiques, au prétexte qu elles veulent être traitées comme les autres alors qu elles ont des spécificités dont il est important de tenir compte.