Et j'ai du mal à visualiser comment un parent pourrait en abuser. En mentant ? Dans ce cas, si les mensonges sont avérés, c'est lui-même qui se rends coupable et passible d'être poursuivis.
En mentant oui tout simplement, on parle d'affaires complexes qui se basent le plus souvent sur du déclaratif et des paroles d'enfants parfois très jeunes que la justice ignore.
Risques de poursuites pour un mensonge ? C'est une blague j'espère, c'est le genre de chose qu'il est quasi impossible de faire condamner à moins que la personne avoue où laisse vraiment des preuves de son mensonge.
Quand les hommes poursuivent leur compagne/ex-compagne et la font passer pour une horrible manipulatrice, dans la majorité de ce genre de dossiers c'est remplis de mensonges. Mais tu veux vérifier ça comment ?
Après je peux comprendre ton point de vu, mais c'est pas ça la solution. La solution c'est plus de moyens pour la justice, une meilleur formation de la police / services d'enquête, que l'on écoute plus les enfants victimes, des délais plus courts pour traiter les dossiers...
Le reste c'est juste créer de nouveaux problèmes. Séparer un enfant "le temps de l'enquête" ça peut vouloir dire le séparer 1 voir 2 ans dans des dossiers qui reposent sur du sable. N'importe qui peut dire n'importe quoi, surtout quand l'enfant est très jeune. Et on a plus de (mal)chance de voir des pères abuser du système. Et on fait quoi du coup ? On sépare l'enfant de sa mère pendant 1 à 2 ans, avant de se rendre compte que le dossier est vide, que la mère est innocente ? Et la mère va faire quoi ? Attaquer le père pour dénonciation calomnieuse ? Avec quelles preuves ? Et même en cas de gain ça rendra jamais les 1~2 années perdues, sans parler du trauma pour l'enfant.
Le principe de précaution ça fonctionne pas quand les délais sont si longs. Sinon oui je suis d'accord avec toi si on parlait de quelques jours / semaines tout au plus. Un peu comme ce que propose
@lilipoune mais dans les faits ça existe pas.