Bonjour tout le monde!
Je culpabilise, j'ai démissionné d'un boulot au bout de 10 mois car j'étais incapable de supporter ma chef, réaction puérile n'est-ce pas?
Vous savez lors d'un entretien d'embauche, l'employeur veut connaître le feeling qu'il aura avec le candidat et inversement. Je n'avais pas eu le feeling pour ma responsable mais les primes étaient conséquentes alors j'ai accepté le poste... Pour l'argent... Au sujet de ma chef la fille avant moi sur mon poste qui changeait simplement de service pour un autre poste m'a juste dit "Elle peut être cool, elle peut être garçe. C'est une chef quoi."
L'ambiance de la société également était.... faussement bonne... Une ambiance est très difficile à décrire, c'est un ressenti. Je n'ai pas le ressenti d'une forte cohésion d'équipe et compte tenu de la nature de mon poste je n'avais pas d'équipe, c'était moi et ma responsable, tous les jours, l'une à côté de l'autre.
L'alchimie avec les gens est une chose assez nébuleuse, soit ça prend, soit ça ne prend pas, les mois ont passé, j'apprenais à la connaître, je ne supportais pas sa négativité, elle faisait "femme très blasée", pour les ponts, les vacances, je n'avais pas mon mot à dire c'est elle qui choisissait et je prenais les restes. Ok, c'est m'a chef, elle est dans ses droits...
A côté de ça j'avais peu de contacts avec les équipes, je me sentais seule bien que je m'entendais bien avec tout le monde, mais le contact était très superficiel, on discute sans vraiment apprendre à se connaître, je devenais de plus en plus tristoune. J'avais besoin de rire, de plaisanter, j'avais besoin de plus de liens.
Mon travail était très bien et je le faisais efficacement mais le rapport avec ma chef se détériora insidieusement, on était poli l'une envers l'autre mais c'est tout, nous n'avions aucune affinités mais nous devions faire avec, je pense qu'on le savait toutes les deux. J'avais l'impression d'aller au travail avec une chape de plomb, je commençais à pleurer le dimanche soir à l'idée de la revoir, ce n'était pas un coup de blues mais juste les premiers signaux de ma profonde tristesse.
Elle est partie une semaine en vacances, je me sentais bien, légère, libérée d'un rôle que j'avais de plus en plus de mal à jouer, le rôle de l'employé qui apprécie de travailler tous les jours avec sa responsable à côté d'elle 7h par jour.
Elle est revenue de vacances et je ne sais pas ce qui m'est arrivée, j'ai pété un plomb, le lundi, mardi, mercredi j'ai passé les midis à pleurer dans ma voiture, et le soir j'étais en pleine crise d'angoisse, mon copain ne me reconnaissait plus, j'étais recroquevillée dans un coin de la salle de bain en pleurant et en répétant que je n'en pouvais plus. Je ne me voyais plus revenir là bas, mon médecin m'a arrêté jeudi et vendredi, je me sentais déjà un peu mieux.
Après bcps de réflexions j'ai posé ma démission et je suis en arrêt le temps du préavis. Je culpabilise d'en être arrivée là, je suis paumée professionnellement et émotionnellement.
Enfin merde quoi je ne suis pas la seule au monde à travailler avec un chef qu'il n'apprécie pas! D'autant plus qu'elle ne m'a jamais harcelé ni diminué, elle n'était pas sur mon dos. Une partie de moi voulait continuer à y travailler pour la qualité de vie que j'aurais pu avoir avec les primes que proposaient la société et une autre partie a complétement craqué.
Pourquoi je suis comme ça? Pourquoi je ne suis pas capable de prendre sur moi? Un tas de gens supportent des chefs 10 fois pires que la mienne. Sachant que maintenant je vais me mettre en difficulté financièrement et surtout face à de nouveaux recruteurs qui prendront sûrement contacts pour des prises de références et n'aiment pas le mot "démission" de la bouche d'une candidate.
Sorry pour la grosse lecture et merci de me laisser vos avis et témoignages, ça pourrait m'être utile et/ou réconfortant
Je culpabilise, j'ai démissionné d'un boulot au bout de 10 mois car j'étais incapable de supporter ma chef, réaction puérile n'est-ce pas?
Vous savez lors d'un entretien d'embauche, l'employeur veut connaître le feeling qu'il aura avec le candidat et inversement. Je n'avais pas eu le feeling pour ma responsable mais les primes étaient conséquentes alors j'ai accepté le poste... Pour l'argent... Au sujet de ma chef la fille avant moi sur mon poste qui changeait simplement de service pour un autre poste m'a juste dit "Elle peut être cool, elle peut être garçe. C'est une chef quoi."
L'ambiance de la société également était.... faussement bonne... Une ambiance est très difficile à décrire, c'est un ressenti. Je n'ai pas le ressenti d'une forte cohésion d'équipe et compte tenu de la nature de mon poste je n'avais pas d'équipe, c'était moi et ma responsable, tous les jours, l'une à côté de l'autre.
L'alchimie avec les gens est une chose assez nébuleuse, soit ça prend, soit ça ne prend pas, les mois ont passé, j'apprenais à la connaître, je ne supportais pas sa négativité, elle faisait "femme très blasée", pour les ponts, les vacances, je n'avais pas mon mot à dire c'est elle qui choisissait et je prenais les restes. Ok, c'est m'a chef, elle est dans ses droits...
A côté de ça j'avais peu de contacts avec les équipes, je me sentais seule bien que je m'entendais bien avec tout le monde, mais le contact était très superficiel, on discute sans vraiment apprendre à se connaître, je devenais de plus en plus tristoune. J'avais besoin de rire, de plaisanter, j'avais besoin de plus de liens.
Mon travail était très bien et je le faisais efficacement mais le rapport avec ma chef se détériora insidieusement, on était poli l'une envers l'autre mais c'est tout, nous n'avions aucune affinités mais nous devions faire avec, je pense qu'on le savait toutes les deux. J'avais l'impression d'aller au travail avec une chape de plomb, je commençais à pleurer le dimanche soir à l'idée de la revoir, ce n'était pas un coup de blues mais juste les premiers signaux de ma profonde tristesse.
Elle est partie une semaine en vacances, je me sentais bien, légère, libérée d'un rôle que j'avais de plus en plus de mal à jouer, le rôle de l'employé qui apprécie de travailler tous les jours avec sa responsable à côté d'elle 7h par jour.
Elle est revenue de vacances et je ne sais pas ce qui m'est arrivée, j'ai pété un plomb, le lundi, mardi, mercredi j'ai passé les midis à pleurer dans ma voiture, et le soir j'étais en pleine crise d'angoisse, mon copain ne me reconnaissait plus, j'étais recroquevillée dans un coin de la salle de bain en pleurant et en répétant que je n'en pouvais plus. Je ne me voyais plus revenir là bas, mon médecin m'a arrêté jeudi et vendredi, je me sentais déjà un peu mieux.
Après bcps de réflexions j'ai posé ma démission et je suis en arrêt le temps du préavis. Je culpabilise d'en être arrivée là, je suis paumée professionnellement et émotionnellement.
Enfin merde quoi je ne suis pas la seule au monde à travailler avec un chef qu'il n'apprécie pas! D'autant plus qu'elle ne m'a jamais harcelé ni diminué, elle n'était pas sur mon dos. Une partie de moi voulait continuer à y travailler pour la qualité de vie que j'aurais pu avoir avec les primes que proposaient la société et une autre partie a complétement craqué.
Pourquoi je suis comme ça? Pourquoi je ne suis pas capable de prendre sur moi? Un tas de gens supportent des chefs 10 fois pires que la mienne. Sachant que maintenant je vais me mettre en difficulté financièrement et surtout face à de nouveaux recruteurs qui prendront sûrement contacts pour des prises de références et n'aiment pas le mot "démission" de la bouche d'une candidate.
Sorry pour la grosse lecture et merci de me laisser vos avis et témoignages, ça pourrait m'être utile et/ou réconfortant