Ortie. : oui voilà, je suis partie de chez mes parents, j'ai changé de ville, j'ai changé d'étude (même si ça reste dans la même branche).
Le truc c'est qu'au passage, avant mon déménagement, je me suis beaucoup pris la tdête avec l'ex-meilleur-ami. Aujourd'hui on ne se parle plus depuis un mois, c'est chaotique, ça me manque et ça me fait mal. Il a été très blessé par mon attitude, du coup il me dit qu'il lui faut "du temps pour s'en remettre" mais d'un autre côté il m'a fait des reproches qui m'ont fait assez mal (et surtout qui m'empêchent complètement de croire qu'une amitié sera a nouveau possible).
Du coup c'est pas vraiment la solitude qui me plombe (parce que j'ai toujours été solitaire, je ne suis au contraire pas habituée à la vie "sociale"), c'est plutôt l'espèce de fatalisme que j'ai l'impression d'avoir sous les yeux en permanence et qui me répète "tu es nulle tu es nulle tu es nulle et ça ne changera jamais".
Et là, tout ce que j'avais pensé pouvoir faire une fois seule ici s'effondre, et à la place de ça je m'enchaine pathétiquement les bières solitaires devant des épisodes de séries que je bouffe 3 par 3 pour m'occuper le cerveau.
Enfin je sais pas j'ai la tête pleine de fatalisme ce soir (et depuis plusieurs jours / semaines). Du coup j'y crois pas trop au "ça va s'arranger", a moins que je devienne quelqu'un d'autre...
voilà voilà... désolée.