Salut à tou.te.s,
Dans le cadre d'une enquête de sociologie que je mène depuis un peu plus de deux ans, je souhaiterais rencontrer des personnes asexuelles et/ou aromantiques pour des entretiens.
Actuellement étudiante en sociologie dans une mention spécialisée en études sur le genre et sur la sexualité, c'est dans ce cadre que j'essaye depuis deux ans de réaliser un mémoire sur l'asexualité et sur l'aromantisme.
Je dis que « j'essaye » de réaliser un mémoire, parce que le fait est que je n'ai pour l'instant pas réussi à rassembler assez de témoignages pour pouvoir terminer mon travail et le présenter devant un jury.
Je tiens à aller au bout de cette recherche pour plusieurs raisons, et j'espère que ces raisons pourront vous convaincre que vos témoignages me sont précieux et vous donner envie d'y participer :
RAISON NUMÉRO 1 : L'immense majorité des études scientifiques qui portent sur l'asexualité sont menées par des biologistes et par des psychologues, celle-ci est différente parce que je suis sociologue.
La biologie et la psychologie recherchent des explications biologiques, physiologiques et psychologiques au fait que vous soyez asexuel.le. En tant que sociologue ce n'est pas ce qui m'intéresse, et je pars du présupposé que l'asexualité existe et qu'il s'agit d'une orientation sexuelle valide. Je m'intéresse aux raisons pour lesquelles elle n'est pas visibilisée, et aux normes sociales, notamment en matière de genre et de sexualité, que l'asexualité met en question.
Vous n'êtes pas vraiment le sujet de mon enquête et je n'ai pas pour objectif de « vous étudier », ce n'est pas la légitimité de vos identités que je questionne, mais ce sont plutôt les réactions à vos revendications, et les résistances sociales, voire institutionnelles, auxquelles vous devez vous confronter qui m'intéressent.
RAISON NUMÉRO 2 : Faire exister l'asexualité dans le domaine des études sur le genre et sur la sexualité.
Avoir un premier travail sociologique en France sur le sujet pourrait réellement permettre que d'autres étudiant.e.s et d'autres chercheur.se.s s'intéressent à l'asexualité et décident d'y consacrer plus d'études dans le futur.
RAISON NUMÉRO 3 : C'est une recherche collaborative et horizontale, dans le sens où je ne considère pas qu'il y ait de hiérarchie valable entre chercheuse et enquêté.e.s. Je suis intéressée par le fait de discuter avec vous, d'entendre vos désaccord éventuels avec mes idées, et de débattre de mes résultats si vous le souhaitez. Vos points de vue seront forcément exposés dans le mémoire puisqu'ils font partie des résultats de l'enquête, même si je ne serais éventuellement pas en accord avec eux.
RAISON NUMÉRO 4 :
- Vos témoignages seront anonymisés
- Vous pouvez refuser de parler des aspects que vous ne souhaitez pas aborder en entretien
- Vous êtes libres jusqu'à la fin de l'étude de me demander de ne pas utiliser votre témoignage si vous changez d'avis
RAISON NUMÉRO 5 : Cette étude est une façon de contribuer à construire un discours scientifique positif sur l'asexualité et de contrer les théories qui cherchent à la pathologiser.
C'est aussi une façon de faire (un peu) taire les haters qui disent que vos identités ne sont pas valables et que vous êtes trop minoritaires pour pouvoir constituer un véritable sujet d'étude.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE SI VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER :
J'aimerais rencontrer des personnes asexuelles et/ou aromantiques, domiciliées et disponibles en région Parisienne, et qui seraient volontaires pour participer à des entretiens, de préférence dans le courant de ce mois de Mars 2017.
Je recherche exactement :
- 5 personnes qui seraient disponibles pour un entretien individuel sur Paris (1 RDV dure en moyenne d'1 à 3h), et
- 15 femmes ou/et personnes trans / non binaires, qui seraient disponibles pour des entretiens collectifs (5 entretiens de 3 personnes)
Les personnes qui participeront à un entretien individuel peuvent aussi participer à un entretien collectif. Les éléments qui auront été discutés en entretien individuel resteront anonymes et je n'y ferai pas référence pendant les entretiens collectifs.
Pour l'instant je privilégie les entretiens avec des personnes domiciliées en région Parisienne, mais il est possible que j'étende à la province dans peu de temps.
Si vous souhaitez participer vous pouvez me contacter ici par MP, ou par e-mail à cette adresse : [email protected] (sans accents)
Merci
Dans le cadre d'une enquête de sociologie que je mène depuis un peu plus de deux ans, je souhaiterais rencontrer des personnes asexuelles et/ou aromantiques pour des entretiens.
Actuellement étudiante en sociologie dans une mention spécialisée en études sur le genre et sur la sexualité, c'est dans ce cadre que j'essaye depuis deux ans de réaliser un mémoire sur l'asexualité et sur l'aromantisme.
Je dis que « j'essaye » de réaliser un mémoire, parce que le fait est que je n'ai pour l'instant pas réussi à rassembler assez de témoignages pour pouvoir terminer mon travail et le présenter devant un jury.
Je tiens à aller au bout de cette recherche pour plusieurs raisons, et j'espère que ces raisons pourront vous convaincre que vos témoignages me sont précieux et vous donner envie d'y participer :
RAISON NUMÉRO 1 : L'immense majorité des études scientifiques qui portent sur l'asexualité sont menées par des biologistes et par des psychologues, celle-ci est différente parce que je suis sociologue.
La biologie et la psychologie recherchent des explications biologiques, physiologiques et psychologiques au fait que vous soyez asexuel.le. En tant que sociologue ce n'est pas ce qui m'intéresse, et je pars du présupposé que l'asexualité existe et qu'il s'agit d'une orientation sexuelle valide. Je m'intéresse aux raisons pour lesquelles elle n'est pas visibilisée, et aux normes sociales, notamment en matière de genre et de sexualité, que l'asexualité met en question.
Vous n'êtes pas vraiment le sujet de mon enquête et je n'ai pas pour objectif de « vous étudier », ce n'est pas la légitimité de vos identités que je questionne, mais ce sont plutôt les réactions à vos revendications, et les résistances sociales, voire institutionnelles, auxquelles vous devez vous confronter qui m'intéressent.
RAISON NUMÉRO 2 : Faire exister l'asexualité dans le domaine des études sur le genre et sur la sexualité.
Avoir un premier travail sociologique en France sur le sujet pourrait réellement permettre que d'autres étudiant.e.s et d'autres chercheur.se.s s'intéressent à l'asexualité et décident d'y consacrer plus d'études dans le futur.
RAISON NUMÉRO 3 : C'est une recherche collaborative et horizontale, dans le sens où je ne considère pas qu'il y ait de hiérarchie valable entre chercheuse et enquêté.e.s. Je suis intéressée par le fait de discuter avec vous, d'entendre vos désaccord éventuels avec mes idées, et de débattre de mes résultats si vous le souhaitez. Vos points de vue seront forcément exposés dans le mémoire puisqu'ils font partie des résultats de l'enquête, même si je ne serais éventuellement pas en accord avec eux.
RAISON NUMÉRO 4 :
- Vos témoignages seront anonymisés
- Vous pouvez refuser de parler des aspects que vous ne souhaitez pas aborder en entretien
- Vous êtes libres jusqu'à la fin de l'étude de me demander de ne pas utiliser votre témoignage si vous changez d'avis
RAISON NUMÉRO 5 : Cette étude est une façon de contribuer à construire un discours scientifique positif sur l'asexualité et de contrer les théories qui cherchent à la pathologiser.
C'est aussi une façon de faire (un peu) taire les haters qui disent que vos identités ne sont pas valables et que vous êtes trop minoritaires pour pouvoir constituer un véritable sujet d'étude.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE SI VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER :
J'aimerais rencontrer des personnes asexuelles et/ou aromantiques, domiciliées et disponibles en région Parisienne, et qui seraient volontaires pour participer à des entretiens, de préférence dans le courant de ce mois de Mars 2017.
Je recherche exactement :
- 5 personnes qui seraient disponibles pour un entretien individuel sur Paris (1 RDV dure en moyenne d'1 à 3h), et
- 15 femmes ou/et personnes trans / non binaires, qui seraient disponibles pour des entretiens collectifs (5 entretiens de 3 personnes)
Les personnes qui participeront à un entretien individuel peuvent aussi participer à un entretien collectif. Les éléments qui auront été discutés en entretien individuel resteront anonymes et je n'y ferai pas référence pendant les entretiens collectifs.
Pour l'instant je privilégie les entretiens avec des personnes domiciliées en région Parisienne, mais il est possible que j'étende à la province dans peu de temps.
Si vous souhaitez participer vous pouvez me contacter ici par MP, ou par e-mail à cette adresse : [email protected] (sans accents)
Merci
Dernière édition :