Après le commerce, l'industrie musicale et audio-visuelle, la presse, internet va-t-il bouleverser l'enseignement supérieur ?
Pour Matthieu Cisel, doctorant à l’École normale supérieure de Cachan, qui écrit une thèse sur le sujet, cela ne fait aucun doute : "Il est clair que des facs vont disparaître. Le modèle économique des Mooc est concurrent : il offre une éducation gratuite et à la carte contre un modèle, certes pas cher en France, mais soumis à beaucoup de paperasses et de contraintes pratiques".
Les Mooc, "Massive Online Open Course" ou "Cours en ligne ouverts et massifs" sont des cursus numériques, développés par les écoles ou les universités, mis en ligne gratuitement au bénéfice de tous les internautes.
Ce mouvement de fond, déjà très présent aux Etats-Unis, débarque aujourd'hui en France.
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[li]Centrale Nantes et Telecom Bretagne ont démarré l'année dernière avec le projet ITyPA[/li]
[li]Centrale Lille a lancé cette année un Mooc certifiant consacré à la gestion de projet.[/li]
[li]À la rentrée, Polytechnique mettra en ligne un cours d’introduction à la théorie et au calcul de probabilités.[/li]
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En France, les Mooc sont loin de faire l'unanimité. De nombreux professeurs sont réticents à l'idée de voir leurs cours publiés gratuitement sur le net.
Les nouveaux cursus ne donnent pas encore lieu à la délivrance d'un diplôme en bonne et due forme mais à l'obtention d'un certificat symbolique.
Quoi qu'il en soit, les autorités françaises ont conscience qu'elles doivent se bouger sous peine de laisser le champ libre aux universités américaines dont les ambitions, sur ce sujet, sont mondiales.
Un rapport des assises de l’enseignement supérieur, rendu au gouvernement en décembre 2012, qui parle de "révolution en marche" met en garde contre l’ "erreur historique" que constituerait, pour l'enseignement supérieur français, le fait de rester à l’écart de ce mouvement.
Pour Matthieu Cisel, doctorant à l’École normale supérieure de Cachan, qui écrit une thèse sur le sujet, cela ne fait aucun doute : "Il est clair que des facs vont disparaître. Le modèle économique des Mooc est concurrent : il offre une éducation gratuite et à la carte contre un modèle, certes pas cher en France, mais soumis à beaucoup de paperasses et de contraintes pratiques".
Les Mooc, "Massive Online Open Course" ou "Cours en ligne ouverts et massifs" sont des cursus numériques, développés par les écoles ou les universités, mis en ligne gratuitement au bénéfice de tous les internautes.
Ce mouvement de fond, déjà très présent aux Etats-Unis, débarque aujourd'hui en France.
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[li]Centrale Nantes et Telecom Bretagne ont démarré l'année dernière avec le projet ITyPA[/li]
[li]Centrale Lille a lancé cette année un Mooc certifiant consacré à la gestion de projet.[/li]
[li]À la rentrée, Polytechnique mettra en ligne un cours d’introduction à la théorie et au calcul de probabilités.[/li]
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En France, les Mooc sont loin de faire l'unanimité. De nombreux professeurs sont réticents à l'idée de voir leurs cours publiés gratuitement sur le net.
Les nouveaux cursus ne donnent pas encore lieu à la délivrance d'un diplôme en bonne et due forme mais à l'obtention d'un certificat symbolique.
Quoi qu'il en soit, les autorités françaises ont conscience qu'elles doivent se bouger sous peine de laisser le champ libre aux universités américaines dont les ambitions, sur ce sujet, sont mondiales.
Un rapport des assises de l’enseignement supérieur, rendu au gouvernement en décembre 2012, qui parle de "révolution en marche" met en garde contre l’ "erreur historique" que constituerait, pour l'enseignement supérieur français, le fait de rester à l’écart de ce mouvement.
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