E
Emel-
Guest
Epidaure
Personnellement, je n'ai pas de sympathie pour Tito qui était un "pur produit" du stalinisme, qui s'est barré de l'URSS quand il a su que son nom pouvait figurer parmi les purges qui étaient à venir (chose qu'il a lui-même faite après la seconde guerre mondiale, en éradiquant les résistants qui n'étaient pas du même bord puis ceux qui pouvaient être compromettants dans son propre camp)
Sinon, non ça ne concernait pas la collectivisation des terres (d'ailleurs, dans le résumé que tu donnes, on voit que la production demandée venait d'en haut et ne tenait pas compte de la quantité que pouvait réellement fournir les paysans, tout comme en URSS). L'expérience que je mentionne concernait le socialisme autogestionnaire (du genre LIP qu'on a eu chez nous), il n'était pas exempt de failles mais il comportait un nombre certain d'avantages (plus de carcan bureaucratique de type stalinien, participation de tous aux décisions par le moyen des conseils ouvriers d'entreprise qui élisaient les comités de gestion, ouvriers informés de la marche des entreprise et de la conjoncture éco générale, répartition des bénéfices une fois servis aux réinvestissements etc). Il n'y a pas beaucoup d'articles sur le sujet, j'ai trouvé ça. Les ouvriers peuvent être tout-à-fait capables de participer pleinement aux décisions si tant est qu'on les informe.
Pour l'Amérique Latine, je n'ai pas de liens mais juste le numéro de manière de voir sur l'histoire des gauches au pouvoir. Il y a pas mal d'articles qui traitent de ce thème, c'est assez enrichissant.
Ceux qui nous ont mis dans cette situation, oui les banques mais pas que (on aurait dû les ramasser à la petite cuillère quand il était encore temps, mais peut-être que ça se représentera).
Le problème, c'est que d'ici que ce dernier reparte, le mal aurait été fait, je ne sais pas si on peut seulement espérer qu'il reparte (pour combien de temps ? C'est un système instable). Les collectivisations forcées n'ont rien apporté de bon (enfin, à part faire de l'URSS la seconde puissance mondiale mais sans jamais abolir le salariat alors que c'est l'un des principes du communisme) et malheureusement, celles où les peuples ont choisi des gouvernements dont le collectivisme était au programme ont été mis sous "tutelle" (le coup d'Etat au Chili pour ne citer que lui). La violence existe dans les deux camps mais j'ai tendance à penser que la révolte des opprimés est plus compréhensible, disons que leurs revendications me paraissent légitimes.
De Gaulle a nationalisé quand cela était nécessaire, après c'est une question de point de vue et pour ma part, je considère que la situation actuelle nécessite de reprendre en mains certains secteurs.
Sur le dernier point on ne s'accordera pas, l'Etat peut bien aboyer sur les patrons, s'il ne fait rien sur le plan pratique, c'est inutile.
Personnellement, je n'ai pas de sympathie pour Tito qui était un "pur produit" du stalinisme, qui s'est barré de l'URSS quand il a su que son nom pouvait figurer parmi les purges qui étaient à venir (chose qu'il a lui-même faite après la seconde guerre mondiale, en éradiquant les résistants qui n'étaient pas du même bord puis ceux qui pouvaient être compromettants dans son propre camp)
Sinon, non ça ne concernait pas la collectivisation des terres (d'ailleurs, dans le résumé que tu donnes, on voit que la production demandée venait d'en haut et ne tenait pas compte de la quantité que pouvait réellement fournir les paysans, tout comme en URSS). L'expérience que je mentionne concernait le socialisme autogestionnaire (du genre LIP qu'on a eu chez nous), il n'était pas exempt de failles mais il comportait un nombre certain d'avantages (plus de carcan bureaucratique de type stalinien, participation de tous aux décisions par le moyen des conseils ouvriers d'entreprise qui élisaient les comités de gestion, ouvriers informés de la marche des entreprise et de la conjoncture éco générale, répartition des bénéfices une fois servis aux réinvestissements etc). Il n'y a pas beaucoup d'articles sur le sujet, j'ai trouvé ça. Les ouvriers peuvent être tout-à-fait capables de participer pleinement aux décisions si tant est qu'on les informe.
Pour l'Amérique Latine, je n'ai pas de liens mais juste le numéro de manière de voir sur l'histoire des gauches au pouvoir. Il y a pas mal d'articles qui traitent de ce thème, c'est assez enrichissant.
Ceux qui nous ont mis dans cette situation, oui les banques mais pas que (on aurait dû les ramasser à la petite cuillère quand il était encore temps, mais peut-être que ça se représentera).
Le problème, c'est que d'ici que ce dernier reparte, le mal aurait été fait, je ne sais pas si on peut seulement espérer qu'il reparte (pour combien de temps ? C'est un système instable). Les collectivisations forcées n'ont rien apporté de bon (enfin, à part faire de l'URSS la seconde puissance mondiale mais sans jamais abolir le salariat alors que c'est l'un des principes du communisme) et malheureusement, celles où les peuples ont choisi des gouvernements dont le collectivisme était au programme ont été mis sous "tutelle" (le coup d'Etat au Chili pour ne citer que lui). La violence existe dans les deux camps mais j'ai tendance à penser que la révolte des opprimés est plus compréhensible, disons que leurs revendications me paraissent légitimes.
De Gaulle a nationalisé quand cela était nécessaire, après c'est une question de point de vue et pour ma part, je considère que la situation actuelle nécessite de reprendre en mains certains secteurs.
Sur le dernier point on ne s'accordera pas, l'Etat peut bien aboyer sur les patrons, s'il ne fait rien sur le plan pratique, c'est inutile.