Le fait que le chat s'en balec de l'homme est un mythe généralement poursuivis par les gens qui n'ont pas de relation particulière avec l'animal. J'ai toujours eu des chats, et ai eu des chiens pendant une partie de ma vie. Ces derniers disparus, nous n'en avons jamais repris.
Mes deux chats sont extrêmement différent : L'une est très indépendante, sauvage, et 'aristocrate', mais très caline. Dans le jardin, si elle désire venir te voir, tu l'entendras soit galoper à tout va vers toi, soit miauler tranquillement en te rejoignant, et elle t'accompagnera dans la balade.
Le second est un vrai bébé, qui demande beaucoup d'attention, est peureux, doux et méfiant. Étant vu comme son "parent", je suis la seule personne qui peut le manipuler sans aucun problème (mais je peut réellement le triturer comme je veux). Il est dépendant affectivement, et peut aller miauler à la mort dans une pièce vide pour qu'on s'occupe de lui. Mais il peut passer ses journées seul à vadrouiller dans le jardin s'il le désire.
Avec un ou des chats, tu vis avec eux en faisant partie d'un "clan". Tu es dans la hiérarchie, mais tu n'es pas son maitre-gourou. La relation est du donnant-donnant, avec du respect. Tu veux toucher le chat, et lui n'en a pas envie ? Il te le fait comprendre. Il n'obéit pas à une routine imposé par du dressage, il harmonisera sa vie à la tienne (s'il en a envie). C'est ce que j'ai observé avec tout mes chats.
Et je dois admettre que la discrétion de leur présence, leur odeur, leur tempérament, et leur douceur, mêlé à des comportements très "chats" ( mon chat peureux, qui va se dresser face à deux beaux grands chevreuils parce que je suis avec lui ) , et le mode de communication que j'ai établis avec ces animaux (comprendre leur langage corporel, et recevoir des " bisous " de leur part, sans les avoir demandé , alors qu'ils patatent à 10 mètres) , est quelque chose qui me semble plus harmonieux, légitime et égalitaire en terme relationnel qu'avec un chien.