Je suis tombée sur ce débat intéressant de l'émission 28 minutes d'Arte, ça rappelle des choses (évidentes) au niveau du droit (sachant que la raison des "troubles à l'ordre public" est déjà très discutable):
Vu ce qui est dit, ces arrêtés vont sûrement être annulés par le Conseil d'Etat
Oui pour le Conseil d'Etat, mais le problème c'est que les juges ont l'air retissant à suspendre les arrêtés par voie de référé-liberté (qui suppose la reconnaissance d'une atteinte manifeste à une liberté fondamentale ET [c'est cumulatif] que la suspension soit urgente), comme on a pu le voir pour Cannes. Or comme les juges des référés semblent ne pas vouloir reconnaître le caractère manifeste de l'atteinte, et encore moins l'urgence, il va falloir attendre les jugements sur le fond, en recours pour excès de pouvoir (au moins 6 mois de délai de jugement sans compter l'appel et cassation devant le Conseil d'Etat) pour obtenir l'annulation des arrêtés.
Cela étant, cette lenteur de la procédure aura peut etre le mérite de dédramatiser/dépolitiser le débat avant qu'il soit étudié par les juges;