L'enquête annuelle publiée aujourd'hui par l'Unef révèle une augmentation de 3,7% du coût de la vie étudiante pour l'année universitaire 2012-2013, soit presque le double de l'inflation !
En cause : la hausse des loyers, de 10,8% à Paris et de 2,3% en région, la progression de 3,2% de l'alimentation et l'augmentation de 4 % du prix des vêtements qui s'ajoutent à celle de 2% des frais obligatoires (inscription, cotisation à la sécurité sociale, prix du ticket restaurant universitaire).
Pour l'Unef, cette hausse se traduit inévitablement par une dégradation des conditions de vie des étudiants car 80% d’entre eux n’ont pas accès à une bourse mensuelle et ne bénéficient d’aucun mécanisme de solidarité pour financer leurs études.
Pour faire face, les étudiants sont donc de plus en plus nombreux à travailler. 73% d'entre eux déclarent exercer une activité salariée. Ils n'étaient que 48% dans ce cas en 2006.
Or, selon l’INSEE, le salariat étudiant multiplie par deux les risques d’échec universitaire.
L'Unef réclame donc la mise en œuvre "au plus vite" de l'allocation autonomie, promesse de campagne de François Hollande, afin d'"endiguer la paupérisation des étudiants". Le syndicat demande par ailleurs un doublement du budget des bourses et propose de le financer par le redéploiement de la demi-part fiscale accordée aux familles qui ont un étudiant à charge, une exonération d'impôt qui bénéficie principalement aux foyers les plus riches.
Le gouvernement, pour l'instant, s'est contenté de revaloriser les bourses existantes de 2,1% .
En cause : la hausse des loyers, de 10,8% à Paris et de 2,3% en région, la progression de 3,2% de l'alimentation et l'augmentation de 4 % du prix des vêtements qui s'ajoutent à celle de 2% des frais obligatoires (inscription, cotisation à la sécurité sociale, prix du ticket restaurant universitaire).
Pour l'Unef, cette hausse se traduit inévitablement par une dégradation des conditions de vie des étudiants car 80% d’entre eux n’ont pas accès à une bourse mensuelle et ne bénéficient d’aucun mécanisme de solidarité pour financer leurs études.
Pour faire face, les étudiants sont donc de plus en plus nombreux à travailler. 73% d'entre eux déclarent exercer une activité salariée. Ils n'étaient que 48% dans ce cas en 2006.
Or, selon l’INSEE, le salariat étudiant multiplie par deux les risques d’échec universitaire.
L'Unef réclame donc la mise en œuvre "au plus vite" de l'allocation autonomie, promesse de campagne de François Hollande, afin d'"endiguer la paupérisation des étudiants". Le syndicat demande par ailleurs un doublement du budget des bourses et propose de le financer par le redéploiement de la demi-part fiscale accordée aux familles qui ont un étudiant à charge, une exonération d'impôt qui bénéficie principalement aux foyers les plus riches.
Le gouvernement, pour l'instant, s'est contenté de revaloriser les bourses existantes de 2,1% .