La belle saison de Catherine Corsini :
Une histoire d'amour entre deux femmes, une qui se sait déjà lesbienne, une qui découvre son attirance pour les femmes. D'un côté Delphine, interprété par Hizia Higelin, de l'autre Carole, interprété par la superbe Cécile de France. J'ai trouvé le film très beau, et les personnages attachants. Quelques passages sont émouvants, notamment ceux, où Delphine fait face à l'homophobie de sa mère, et des habitants de son village. Ils sont par ailleurs très justes, et nous rappellent que dans les villages isolés, l’homosexualité n'est pas accepté et est très mal vu. De plus, bien souvent, les homosexuels se retrouvent bien vite isolés, et renient leurs orientation sexuelle. Je m'égare, mais tout ça pour dire que ce film vaut vraiment le détour.
Mississippi Burning d'Alan Parker :
Suite à la disparition de trois membres de la lutte pour les droits civiques, deux agents du FBI se voient charger d'enquêter sur cette affaire. Mais, nous sommes encore en 1964, et au Mississipi (sud des Etats-Unis), où le racisme est le mot d'ordre. Le Ku Klux Klan assouvit sa haine contre les noirs et multiplie les actes de violence à leur encontre, alors que le FBI commence à enquêter sur ses actes.
Un film qui me parait incontournable. On ne peut qu'être touché par l'histoire, qui est en plus, inspiré de faits réels...
Les figures de l'ombre, de Theodore Melfi :
Un superbe film sur l'histoire de trois femmes noires qui tentent de se faire une place à la NASA, dans une époque où la ségrégation est à son apogée. Elles luttent contre cette ségrégation en s'imposant, et et prouvant qu'elles sont tout autant capables que des hommes blancs, de travailler pour permettre la conquête de l'espace. Enfin un long-métrage qui met en valeur ces femmes qui ont été bien trop longtemps oubliées de l'histoire et mises de côté.
Les personnages sont caricaturaux, on vire dans le pathos, aucune subtilité. On rigole oui, parfois.
