Attention ! ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension
Les semaines passées non avons vu Citizen Kane et un film avec John Wayne, la logique veut donc que nous continuions avec La Classe américaine ou Le grand détournement.
La particularité de ce film, c'est qu'il est monté à partir d'extraits d'autres films (de la Warner Bros). Il n'a été diffusé que deux fois en France (en 1993 et 2004) et n'est jamais sorti en DVD ou VHS.
Et pourtant, il est culte.
Synopsis : Le film se pose volontiers en hommage au Citizen Kane d'Orson Welles. La présence de ce dernier dans le film, qui fait savoir à quel point il n'aime pas « les voleurs et les fils de pute » informe le spectateur que le film se pose davantage en dédicace qu'en plagiat de l??uvre mythique du cinéaste reconnu.
Le film commence en affichant la phrase : « Attention ! ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension » (les fautes sont volontaires). L'histoire débute avec la mort de « l'homme le plus classe du monde », George Abitbol (John Wayne), au large de l'atoll de Pom Pom Galli, situé entre l'Australia et la South America, dans l'Ocean South Pacific. Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman), prononcé « Pétaire » et non pas « Piteur », et Steven (Robert Redford), prononcé « Stévaine » et non pas « Stiveun », enquêtent sur ses dernières paroles : « Monde de merde ». Les journalistes vont donc approcher toutes les personnes qui l'ont connu pendant sa vie au Texas (prononcé « Tegzass »), et découvrir qu'il n'était pas aussi classe que la légende le prétend.
À l'occasion de son centenaire en 1993, la Warner délivre à Canal+ l'autorisation exceptionnelle d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres). Le but officiel était de permettre de monter un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne pas toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick.
Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, y voyant une occasion unique d'outrepasser les problèmes de copyright et de royalties habituels, réussissent le tour de force de réaliser un long-métrage complet en s'adjoignant les services des authentiques comédiens de doublage de l'époque des personnages détournés : la voix de Raymond Loyer, l'acteur de doublage attitré de John Wayne, et celle de Roger Rudel, la voix familière et nasillarde de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres.
Toutes les explications citées viennent de Wikipédia.