C'est le printemps arabe ! Même en Arabie (Saoudite) ! Dans ce pays, l'un des plus fermés de la planète pour cause d'intégrisme religieux, ce sont les femmes qui bousculent la société en revendiquant le droit... de conduire !
En Arabie Saoudite, les femmes n'ont pas le droit de vote, le droit de voyager sans l'autorisation d'un tuteur ou le droit de conduire une voiture. Pour foutre la trouille aux ouailles masculines du Prophète, le clergé local leur raconte que munie d'une auto, "ta femme ira voir son amoureux, ta soeur sortira pour aller voir son petit ami" ou "elle dira qu'elle va travailler le matin, et elle reviendra saoûle". (Libé.fr)
Ce vendredi, des militantes saoudiennes ont appelé les femmes du royaume à prendre le volant.
Lancée sur le net, la campagne s'appelle Women2drive. Elle se poursuivra «jusqu'à la publication d'un décret royal autorisant les femmes à conduire».
L'affaire n'a rien de folklorique, car dans le même temps, une contre-campagne a été lancée, sur internet elle aussi, pour inciter les hommes à «frapper» les Saoudiennes qui oseront prendre le volant.
L'icône du mouvement s'appelle Manal al-Charif, une jeune informaticienne libérée le 30 mai dernier après avoir été emprisonnée pendant deux semaines pour avoir bravé l'interdiction de conduire et posté sur Youtube cette vidéo la montrant au volant.
Si vous souhaitez supporter cette campagne, la page fb est ici.
En Arabie Saoudite, les femmes n'ont pas le droit de vote, le droit de voyager sans l'autorisation d'un tuteur ou le droit de conduire une voiture. Pour foutre la trouille aux ouailles masculines du Prophète, le clergé local leur raconte que munie d'une auto, "ta femme ira voir son amoureux, ta soeur sortira pour aller voir son petit ami" ou "elle dira qu'elle va travailler le matin, et elle reviendra saoûle". (Libé.fr)
Ce vendredi, des militantes saoudiennes ont appelé les femmes du royaume à prendre le volant.
Lancée sur le net, la campagne s'appelle Women2drive. Elle se poursuivra «jusqu'à la publication d'un décret royal autorisant les femmes à conduire».
L'affaire n'a rien de folklorique, car dans le même temps, une contre-campagne a été lancée, sur internet elle aussi, pour inciter les hommes à «frapper» les Saoudiennes qui oseront prendre le volant.
L'icône du mouvement s'appelle Manal al-Charif, une jeune informaticienne libérée le 30 mai dernier après avoir été emprisonnée pendant deux semaines pour avoir bravé l'interdiction de conduire et posté sur Youtube cette vidéo la montrant au volant.
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