@Jeannedarkh Rien que la phrase "le sucre raffiné plus addictif que la cocaïne"... Travaillant régulièrement en hôpital, je n'ai jamais vu aucune personne s'automutiler par manque de sucre, par contre par manque de cocaïne... Il faut faire attention avec les mots, et aussi avec ce qu'on lit. Il y a une espèce de "vendetta" contre "le sucre raffiné" dans certains milieux qui encourage les avis les plus extrêmes, qui sont rarement justifiés.
En fait on peut arrêter complètement le sucre. On mobilise alors deux mécanismes naturels :
- En premier lieu la lipolyse, c'est à dire la transformation des graisses en sucre. C'est un mécanisme assez efficace, qui peut être autosuffisant (on peut se passer a 100% de sucre si on manger assez de graisses), mais il n'y a pas vraiment d'avantage, et a tendance a un peu plus fatiguer l'organisme a la longue.
- Si ça ne suffit pas (manque de graisse par ex), la miolyse, c'est a dire la destruction des protéines, principalement celles de muscles, pour en faire du sucre. C'est un peu le mécanisme de la dernière chance, s'il se déclenche c'est que l'organisme est déjà sensiblement affamé. Ce dernier est très délétère pour la santé car il affaibli tout l'organisme, et qu'il y a un tas d'effet secondaire aux réactions concernées.
Dans tous les cas, de toute façon, le corps doit garantir un taux de sucre simple dans le sang pour le bon fonctionnement de l'organisme. Si ce taux descend trop c'est le coma puis la mort.
Le "problème" des sucre rapides (qu'ils soient raffinés ou non, la différence entre du sucre blanc et du sucre simple provenant de fruit ou de plante est très ténue...), c'est que consommé en grande quantité ils favorisent les yoyo insuline/glucagon, et donc les variations brutales de taux de sucre dans le sang, ce que l'organisme n'aime pas du tout. Mais cela ne concerne que les grandes quantité. Donc si quelqu'un éprouve un bénéfice à arrêter le sucre, c'est qu'il était sensiblement dans l'excès avant cela. Et le bénéfice provient de l'arrêt de l'excès, pas de l'arrêt du sucre.
Idem pour les sucres lent, qu'ils proviennent de produit raffiné ou non (là encore, la différence est existante mais pas si élevée que ça entre les deux, pour un organisme saint, pour un organisme déjà fatigué par les excès par contre passé à une alimentation complète va compenser un petit peu, pour un moment...).
Idéalement, dans le cadre d'une alimentation saine et équilibrée, le corps fonctionne parfaitement a l'aide des 3 apports :
- Les sucres rapide viennent prendre le relais immédiatement en compensant le bas taux du sang (car si faim => manque de sucre dans le sang)
- Les sucres lent prennent le relais pour maintenir ce taux, car plus long a digérés et donc a arriver dans le sang.
- Enfin le corps gère les graisses via une utilisation des graisses disponible (sanguines), évitant à ces dernières de finir stockées.
On peut parfaitement survivre avec uniquement l'un de ces apports, pour peu que cela soit distribué correctement dans le temps, et en quantité. Mais ça ne veut en aucun cas dire que c'est "plus saint". Et diaboliser l'un des groupes c'est juste rejeter la responsabilité du déséquilibre alimentaire sur le groupe d'aliment plutôt que sur son mode de consommation.
De même qu'un jeûne, modéré et relativement bref (une dizaine de jours tout au plus) ne présente aucun danger pour peu qu'on ai un poids "de santé" et une activité physique modérée.
En fait on peut arrêter complètement le sucre. On mobilise alors deux mécanismes naturels :
- En premier lieu la lipolyse, c'est à dire la transformation des graisses en sucre. C'est un mécanisme assez efficace, qui peut être autosuffisant (on peut se passer a 100% de sucre si on manger assez de graisses), mais il n'y a pas vraiment d'avantage, et a tendance a un peu plus fatiguer l'organisme a la longue.
- Si ça ne suffit pas (manque de graisse par ex), la miolyse, c'est a dire la destruction des protéines, principalement celles de muscles, pour en faire du sucre. C'est un peu le mécanisme de la dernière chance, s'il se déclenche c'est que l'organisme est déjà sensiblement affamé. Ce dernier est très délétère pour la santé car il affaibli tout l'organisme, et qu'il y a un tas d'effet secondaire aux réactions concernées.
Dans tous les cas, de toute façon, le corps doit garantir un taux de sucre simple dans le sang pour le bon fonctionnement de l'organisme. Si ce taux descend trop c'est le coma puis la mort.
Le "problème" des sucre rapides (qu'ils soient raffinés ou non, la différence entre du sucre blanc et du sucre simple provenant de fruit ou de plante est très ténue...), c'est que consommé en grande quantité ils favorisent les yoyo insuline/glucagon, et donc les variations brutales de taux de sucre dans le sang, ce que l'organisme n'aime pas du tout. Mais cela ne concerne que les grandes quantité. Donc si quelqu'un éprouve un bénéfice à arrêter le sucre, c'est qu'il était sensiblement dans l'excès avant cela. Et le bénéfice provient de l'arrêt de l'excès, pas de l'arrêt du sucre.
Idem pour les sucres lent, qu'ils proviennent de produit raffiné ou non (là encore, la différence est existante mais pas si élevée que ça entre les deux, pour un organisme saint, pour un organisme déjà fatigué par les excès par contre passé à une alimentation complète va compenser un petit peu, pour un moment...).
Idéalement, dans le cadre d'une alimentation saine et équilibrée, le corps fonctionne parfaitement a l'aide des 3 apports :
- Les sucres rapide viennent prendre le relais immédiatement en compensant le bas taux du sang (car si faim => manque de sucre dans le sang)
- Les sucres lent prennent le relais pour maintenir ce taux, car plus long a digérés et donc a arriver dans le sang.
- Enfin le corps gère les graisses via une utilisation des graisses disponible (sanguines), évitant à ces dernières de finir stockées.
On peut parfaitement survivre avec uniquement l'un de ces apports, pour peu que cela soit distribué correctement dans le temps, et en quantité. Mais ça ne veut en aucun cas dire que c'est "plus saint". Et diaboliser l'un des groupes c'est juste rejeter la responsabilité du déséquilibre alimentaire sur le groupe d'aliment plutôt que sur son mode de consommation.
De même qu'un jeûne, modéré et relativement bref (une dizaine de jours tout au plus) ne présente aucun danger pour peu qu'on ai un poids "de santé" et une activité physique modérée.