G-Penguine;3276086 a dit :
Ce que je trouve honteux de cette histoire c'est qu'on ne parle que des pauvres étudiants qui souffre tant et on en oublie que plus de la majorité de la population québécoise ne les supporte plus et ce, depuis un bon nombre de mois déjà.
Il y a environ 600 000 étudiants au Québec,, seulement 150 000 en grève et après on dit que c'est la révolte de la jeunesse québécoise!
J'habite au Québec et présentement je peux vous dire que ce fameux conflit étudiant avec toute l'ampleur qu'il a pris me fait perdre patience!
Je n,ai absolument rien contre les manifestations, le goût de faire changer les choses et même que je n'ai rien contre la révolte face au gouvernement Charest mais quand on ne sait plus pour quoi on manifeste, je trouve ça tout simplement ri-di-cu-le!
Je finirai par ; Le 1/5 des étudiants en grève sont dans leur droit mais qu'ils arrêtent de prendre en otage les citoyens ordinaire, vous faites du Québec une honte! Merci à ces carrés rouges qui sauront se reconnaître!
Je crois plutôt qu’il serait honteux dans une société comme la nôtre de voir les gens rester indifférents et ne pas s’indigner devant une telle situation, Depuis des semaines, nous assistons à une dégradation du climat social.
On vote des loi qui restreignent nos droits fondamentaux qui sont inscrits par les chartes de droit et liberté. On assiste chaque soirs en direct à la télévision à de la brutalité policière. Je ne sais pas pour toi, mais moi je ne trouve pas ça normal que des gens perdent un œil, se retrouvent entre la vie et la mort ou bien gise inconscient sur le sol les mains attachées avec des tyraps, simplement parce qu’ils ont voulu aller manifester. Des gens durant la formule 1 ce sont fait passer les menottes pour l’unique raison qu’ils portaient le carré rouge, car selon les policiers ce bout de tissu est un « signe révolutionnaire » ou comme le disait il y a encore quelques jours la ministre St-Pierre « violence » et « intimidation». Assistons–nous à ce qui semble être une police politique ? J’ose espérer encore qu’en 2012 au Québec nous puissions exprimer librement nos opinions, même s’il en déplait au gouvernement, mais depuis quelques temps j’ai quelques doutes. Je suis sans doute un peu naïve et idéaliste, après tout je suis étudiante, mais je crois encore que le bien–être collectif doit passer avant le confort de quelques individus qui se sentent lésés par les manifestations.
Quand le gouvernement actuel veut augmenter le frais de scolarité de 82%, impose des taxes santé, met en place un système d’utilisateur payeur et renverse du revers de la main le consensus social des dernières décennies et défait au passage les acquis de la révolution tranquille. Je crois qu’il est normal que les gens s’indignent et je pense que cela démontre bien le bon état de santé du peuple et prouve qu’il n’est pas encore aliéné. Malheureusement, difficile de vouloir apporter des changements à la société sans en déranger quelques un au passage.
Ceci n’engage qu’à moi, mais ma honte va plutôt à ce gouvernement corrompu qu’aux étudiants et la mobilisation sociale qu’ils ont su créer en réveillant une large frange de la société que l’on croyait endormie pour encore bien logtemps.
Ps : Au plus fort de la grève le 22 mars plus de 75% des étudiants post-secondaire étaient en grève et le 18 mai journée où la loi 78 à été votée près de 40% l’étaient toujours.