Bon et bien je remonte le sujet afin de donner des nouvelles...
Mon entretien pour un éventuel licenciement a eu lieu hier. Je n'ai pas de réponse pour le moment, la législation veut que l'entreprise ait entre un jour ouvré et deux mois pour donner une réponse.
Je ne peux pas dire que cela se soit bien passer étant donner la nature de la chose mais cela aurait pu être pire, bien pire. J'ai été agréablement surprise du délégué syndical, qui je pense, m'a très bien défendue, en même temps, au delà des oreintations politiques de chaque syndicat, ceux qui en sont membres sont avant tout là pour défendre les salariés. Heureusement que les syndicats sont là au final, c'est ce que je me dis après cette "aventure", toute seule, la tâche aurait été compliquée. je suis donc passée par la cftc, comme je le disais dans les précédents posts, je ne savais pas trop avec lequel mener l'affaire et je suis allée me renseigner un peu partout, une fois sur place au pavillon des syndicats de l'entreprise, je suis allée là où il y avait la première porte ouverte et ma foi, j'ai été très bien acceuillie par la cftc.
Donc je suis arrivée une heure avant mon rendez vous afin de pouvoir mettre au clair la situation avec le délégué syndical.
Nous sommes ensuite allés au dit rendez vous dans le bureau des "carts odf". C'est mon manager de terrain qui nous a reçu, hors, ce n'est pas lui qui a prononcé ma mise à pied de manière verbale le 14 juillet dernier, il était en repos ce jour là, il s'est retrouvé avec une responsabilité qu'il n'avait pas à assumer.
Bref, il a d'abord lu à voix haute l'objet de ma convocation (la lettre recommandée que j'ai reçu).
Ensuite, il a commencé à lire la déposition écrite que j'ai faîte ce jour là; et j'ai pu revenir dessus contrairement à ce que je pensais et j'ai pu ajouter de nouveaux élements que j'avais oublier ce soir là, à cause de la panique et du fait que j'étais un peu déboussolée.
Le ton est resté neutre tout au long de l'entretien, je n'ai pas été accablée par rapport à la "faute" que j'ai commise, je n'ai pas jouer la victime, le délégué syndical n'a pas user d'un militantisme exacerbé en disant que les managers et les patrons sont des gros pourris (carricature que l'on peut se faire des syndicalistes).
Bref pour résumer car je commence déjà à m'emporter, j'ai été mise à pied non pas à cause du fait que je me sois fait volée ma caisse car au final cela aurait pu arriver à n'importe qui, mais à cause du fait que je n'ai pas respecté les procédures par rapport à la tenue d'une caisse.
Le délégué syndical a demandé quelles étaient réellement les procédures de caisse et c'est là que le manager a expliqué que dans le parc, il y a 55 points de vente avec certains points avec des caisses électroniques, mais que tous les autres avaient simplement des caisses manuelles, c'est sur ceux-là que 2 ou 3 personnes peuvent travailler sur la même caisse dans la journée et qu'il faut faire attention etc... C'est là que le syndicaliste en a déduit qu'au final, il n'y a pas de réelle procédure pour ce service, qu'en plus beaucoup de stands ne sont pas sécurisés et qu'il n'y pas de caisson fixe, et qu'en plus, il n'y a pas de responsables pour accompagner le caissier, ni de responsable pour relever la caisse lorsqu'il y a un changement sur un poste. Il trouvait également anormale que la personne qui avait fait la fermeture le matin, et que la personne qui m'a remplacée n'ait pas été auditionnées non plus et que à ce moment là, si elles ont fait les mêmes erreurs que moi, pourquoi, elles n'ont pas été mise à pied.
Il a insisté sur le fait également qu'une mise à pied conservatoire est prononcée surtout dans les cas où la personne veut nuire à l'entreprise, où qu'elle est considérée comme un danger, moi un danger
. Il a dit que j'ai été honnête, que j'ai clairement expliqué les faits, et que c'était abhérent dans le sens où certains salariés ont clairement été vus en train de voler de la marchandise, avoir été déclarés non réembauchables, et on les revoyait l'année d'après, retravailler dans un autre service...
Bref... Toujours est-il que cet incident a fait bouger les choses et que apparemment ( je dis bien apparemment car je n'ai pas eu l'occasion de tester la chose), les caissons ont été fixés sur tous les points de vente afin d'éviter de mettre les billets dans le sac de caisse, ceux ci pourront être mis en dessous du caisson, sans risque de s'envoler à cause du vent et ne seront à la vue de personne. Des travaux sont éffectués afin de sécuriser les stands (en espérant que ce soit vrai).
Le délégué syndical m'a demandé ce que je comptais faire par la suite si jamais ils allaient a ubout de la procédure... Car j'ai la possibilité d'avoir un recours par la suite aux prud'hommes, car le but d'un CDD, c'est qu'il ne soit pas rompu. Donc je pourrais faire une requête aux prud'hommes afin de demander à être payée jusqu'au bout. En espérant que cela n'aille pas jusque là, mais si il faut y aller.
Il a été jusqu'à le dire à mon manager, un peu comme une sorte de menace.
Lors de l'entretien, le manager m'a dit qu'il n'arrivait pas à croire que c'était à moi que c'était arriver et que si la décision ne tenait qu'à lui, il aimerait que je revienne avec un simple avertissement. Reste à savoir par la suite si c'est de l'hypocrisie ou pas mais dans ce genre de situation, on a tendance à voir le mal partout.
Bref, je ne sais pas si j'ai été très claire; il y a des tords partagés.
Heureusement que je n'ai pas été seule sur ce coup là...
J'attends la suite des événements, depuis quinze jours que j'attends... lol
Tout ça pour dire que ça s'est "bien passé". Je préfère ne pas être trop confiante, mais je préfère ne pas partir défétiste.