On avait un forum d'écriture un moment avec des amies et j'avais écrit ça.
Je vous le partage, peut-être que ça me donnera envie d'écrire la suite, ahah!
(Attention c'est kitch et tiré par les cheveux)
Il y avait un pays dans ce monde qui était bordé de falaises. Et où malgré tout un lagon avait réussi à s?y nicher, comme un aigle au sommet d?une insaisissable montagne. Une route, la plus grande de l?île, mais aussi la plus dangereuse, se maintenait en équilibre sur ces preux rochers. Deux Haflinger, des jumeaux, tiraient une voiture de noble appartenance sous la pleine Lune, le temps était comme à son habitude en ces soirs d?hiver, brumeux au possible, épais comme du coton. Le coche avait à son bord, sous une chaude couverture de Tweed, un jeune homme à l?air digne et de bonne famille, alors qu?à sa droite sa femme somnolait serrant contre elle leur jeune enfant. Ce paisible équipage faisait route vers Dartmouth quand un bruit se fit entendre dans les fougères, bordant la route au côté opposé au précipice offert par les falaises. Un bruit ressemblant à un rire, un coup de tonnerre se fit alors entendre au loin et un chat feulât en réponse. Les chevaux prirent peur, ils s?emballèrent. Et tout se passa très vite. Ils firent basculer la voiture. Du mauvais côté. Le jeune couple plongea tête la première dans la mer, avec des cris de terreur. Il y eut un grand bruit d?eau. Puis plus rien.
Il y avait à un mile de là plusieurs Menhirs. C?était là qu?avait frappé la foudre, dissipant momentanément la brume. Exactement au centre du cercle, nommé Stonehenge par les gens savants. Un individu errait entre les pierres, perdu dans ses rêveries. C?était un homme, aux alentours de la vingtaine d?années. Il semblait grand et d?un poids idéal. Il s?arrêta quelques temps plus tard au pied du menhir le plus éloigné, l?estima du regard, et s?agenouilla devant. Non, ce n?était pas cela. Il creusait plutôt. Avec lui il y avait un tableau, probablement dérobé à un riche habitant du
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bourg voisin. Quand le trou atteignit 7 pieds de profondeur l?homme y glissa l??uvre d?art. C?est à ce moment là qu?il entendit le piaffement de peur des chevaux et les cris de terreur du jeune couple. Il se redressa brusquement et décida de partir en direction des cris, histoire de porter son aide aux survivants, pensait-il.
Il marcha la moitié d?une heure avant d?arriver là où gisait la voiture, sans ses chevaux partis au grand galop. Ses riches finitions souillées par la chute sur le côté. L?homme ne perçu pas tout de suite les pleurs qui ressemblaient à s?y m?éprendre aux grondements d?un chat sous l?emprise de la colère. Il fallut que sa curiosité de bandit le poussa à aller inspecter les décombres du bois précieux ayant été autrefois un véhicule. C?est alors qu?il aperçût ces langes brodés aux initiales de la famille et la petite vie se mouvant entre des tissus. Il regarda longuement ce drôle de tas se mouvoir en face de lui. Lui pour qui un jeune être n?avait pas grand-chose à apporter. Néanmoins il prit l?enfant dans ses bras, essayant tant bien que mal de calmer ces pleurs et ces cris. « Heureusement que la Patience était dans l?autre moitié de ma sphère avant ma naissance.. » pensa-t-il. « Tiens, qu?as-tu donc autour de ton cou, toi ? Attend, laisse moi regarder » Dit-il en allant à pas feutré, prenant soin de ne pas tomber à son tour, et allant s?asseoir plus loin. D?un geste doux il écarta un pan du tissu servant de vêtement à cet enfant et découvrit une petite clef, travaillée de main de maître, attachée à l?aide d?une fine chaîne d?or blanc au coup de cette Vie qu?il côtoyait depuis moins d?une heure. Le reste du pan de tissu glissa le long du petit corps laissant à nu la frêle existence déjà orpheline. « Ah, tu es une fille. Très bien.Je te nomme Moira.»
Je vous le partage, peut-être que ça me donnera envie d'écrire la suite, ahah!
(Attention c'est kitch et tiré par les cheveux)
Il y avait un pays dans ce monde qui était bordé de falaises. Et où malgré tout un lagon avait réussi à s?y nicher, comme un aigle au sommet d?une insaisissable montagne. Une route, la plus grande de l?île, mais aussi la plus dangereuse, se maintenait en équilibre sur ces preux rochers. Deux Haflinger, des jumeaux, tiraient une voiture de noble appartenance sous la pleine Lune, le temps était comme à son habitude en ces soirs d?hiver, brumeux au possible, épais comme du coton. Le coche avait à son bord, sous une chaude couverture de Tweed, un jeune homme à l?air digne et de bonne famille, alors qu?à sa droite sa femme somnolait serrant contre elle leur jeune enfant. Ce paisible équipage faisait route vers Dartmouth quand un bruit se fit entendre dans les fougères, bordant la route au côté opposé au précipice offert par les falaises. Un bruit ressemblant à un rire, un coup de tonnerre se fit alors entendre au loin et un chat feulât en réponse. Les chevaux prirent peur, ils s?emballèrent. Et tout se passa très vite. Ils firent basculer la voiture. Du mauvais côté. Le jeune couple plongea tête la première dans la mer, avec des cris de terreur. Il y eut un grand bruit d?eau. Puis plus rien.
Il y avait à un mile de là plusieurs Menhirs. C?était là qu?avait frappé la foudre, dissipant momentanément la brume. Exactement au centre du cercle, nommé Stonehenge par les gens savants. Un individu errait entre les pierres, perdu dans ses rêveries. C?était un homme, aux alentours de la vingtaine d?années. Il semblait grand et d?un poids idéal. Il s?arrêta quelques temps plus tard au pied du menhir le plus éloigné, l?estima du regard, et s?agenouilla devant. Non, ce n?était pas cela. Il creusait plutôt. Avec lui il y avait un tableau, probablement dérobé à un riche habitant du
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bourg voisin. Quand le trou atteignit 7 pieds de profondeur l?homme y glissa l??uvre d?art. C?est à ce moment là qu?il entendit le piaffement de peur des chevaux et les cris de terreur du jeune couple. Il se redressa brusquement et décida de partir en direction des cris, histoire de porter son aide aux survivants, pensait-il.
Il marcha la moitié d?une heure avant d?arriver là où gisait la voiture, sans ses chevaux partis au grand galop. Ses riches finitions souillées par la chute sur le côté. L?homme ne perçu pas tout de suite les pleurs qui ressemblaient à s?y m?éprendre aux grondements d?un chat sous l?emprise de la colère. Il fallut que sa curiosité de bandit le poussa à aller inspecter les décombres du bois précieux ayant été autrefois un véhicule. C?est alors qu?il aperçût ces langes brodés aux initiales de la famille et la petite vie se mouvant entre des tissus. Il regarda longuement ce drôle de tas se mouvoir en face de lui. Lui pour qui un jeune être n?avait pas grand-chose à apporter. Néanmoins il prit l?enfant dans ses bras, essayant tant bien que mal de calmer ces pleurs et ces cris. « Heureusement que la Patience était dans l?autre moitié de ma sphère avant ma naissance.. » pensa-t-il. « Tiens, qu?as-tu donc autour de ton cou, toi ? Attend, laisse moi regarder » Dit-il en allant à pas feutré, prenant soin de ne pas tomber à son tour, et allant s?asseoir plus loin. D?un geste doux il écarta un pan du tissu servant de vêtement à cet enfant et découvrit une petite clef, travaillée de main de maître, attachée à l?aide d?une fine chaîne d?or blanc au coup de cette Vie qu?il côtoyait depuis moins d?une heure. Le reste du pan de tissu glissa le long du petit corps laissant à nu la frêle existence déjà orpheline. « Ah, tu es une fille. Très bien.Je te nomme Moira.»