@AngelTen Richard II
on a constaté sur des sujets adultes qu'il n'y a pas de différence neurologique entre les différents corps sexués
On observe ce qu'on est capable d'observer. On ne peut pas affirmer qu'il n'y a rien de plus subtil à découvrir.
les hormones in utero peuvent aussi imprimer leur empreinte sur le fonctionnement du cerveau (même si comme elles ne le font pas pendant la vie extra utérine, ça me semble étonnant
Lis l'article wikipedia sur les causes de l'orientation sexuelle.
https://en.wikipedia.org/wiki/Sexual_orientation#Biology
En particulier :
Though researchers generally believe that sexual orientation is not determined by any one factor but by a combination of genetic, hormonal, and environmental influences,
[12][14][15] with biological factors involving a complex interplay of genetic factors and the early uterine environment,
[14][16] they favor biological models for the cause.
En gros : c'est très compliqué et la biologie est le meilleurs outils de compréhension. Pourquoi ça serait pas le cas aussi pour le genre ? Disons 99% du genre est culturel, mais 1% fondamental est basé sur la biologie. La culture s'est ensuite construite autour de la base biologique.
il n'y a pas de différence neurologique entre les différents corps sexués, à l'exception des aires qui contrôlent les parties du corps concernées
Il est courant pour les personnes genderqueer de faire des "expériences de membre fantôme". Sur reddit il y a plein de témoignage, par exemple d'assignées filles bi qui ont l'impression d'avoir un p...s, tout ça tout ça. Or les membres fantômes "existent" bel et bien sur la carte mentale du corps (du coup quand on perd un membre on peut toujours avoir l'impression de l'avoir). Soit dit en passant, je me souviens de l'histoire d'un gars qui s'était fait amputer parce que sa jambe lui semblait être un corps étranger...
Mais par contre, l'association d'un type de corps à une catégorie et à des rôles, des qualités, des traits et des types de comportements constituant une identité commune à un genre, ça c'est forcément acquis car ça n'existe pas dans notre biologie.
Par exemple, la langue est culturelle, et on a du mal à savoir d'où elle peut bien venir. Mais on s'est aperçu qu'en regroupant des enfants sourds muet et en les livrant à eux même, ils fondaient "naturellement" un langage des signes bien à eux. Donc le comportement observable n'existe pas dans la biologie, mais la propension a le développer, elle, existe.
On pourrait vouloir ramener le genre à la culture qui s'est développée en se basant sur les différences lié à la biologie de la reproduction, mais si on fait ça cela exclu la possibilité de la transidentité !
La culture est fondée sur ce que nous sommes.