C'est super intéressant comme sujet! Merci d'offrir l'occasion de se poser vraiment la question des tenants et des aboutissants !
Donc si je remonte le fil de mon histoire au tabac, ça commence au commencement : toute ma famille fume. Ma mère, ma mamie, mon oncle... Mon père est un ancien fumeur, mais il n'en parle pas, n'est pas anti-tabac... Bref! J'ai donc grandi dans un environnement très "apaisé" vis à vis du tabac: tout le monde clope tranquille et personne ne veut vraiment arrêter. Paye tes exemples à suivre ah ah!
J'ai jamais eu cette phase gamine de rejet total du tabac, à tanner ma mère à ne pas fumer, bouh c'est pas bien patati patata... Et puis je crois aussi que c'était une époque où niveau prévention, c'était très light, on te disait que c'était pas bon pour la santé et voilà.
Donc ma première clope, je crois que c'était avec une copine au collège... En y réfléchissant, je crois que j'avais pas trop envie d'essayer la première taffe et puis "oh bof! Pourquoi pas tester!" teinté d'un peu de "allez tu vas pas faire ta gamine mijauree devant tes potes" Et ça s'est arrêté là.
J'ai commencé à fumer un peu plus régulièrement en terminale avec le sacro-saint café-clope. Alors comment c'est devenu un rituel, je ne m'en souviens plus... Sûrement la "sociabilité du tabac"? Pour rappel, on pouvait encore fumer dans le bahut et dans les cafés... Et puis j'étais dans ma grande période cinéma classique américain, en fascination totale pour les mouvements artistiques de l'entre-deux-guerres où ça clopait à tout va... Ça a dû jouer aussi!
Mais je ne fumais pas beaucoup beaucoup non plus. Quand ma mère m'a capté entrain de fumer sur une terrasse, ça m'a bien calmé sur la fumette pendant un moment ! Il n'y a pas eu d'engueulade, ni de tension, j'ai juste vu dans son regard et compris que c'était toujours le même schéma qui se reproduisait...
Et puis la fac est arrivée et c'est à partir de ce moment que je me suis vraiment considérée comme fumeuse. Ça fait 10 ans...
Un jour j'arreterai, mais c'est pas dans mon planning immédiat ( un peu comme un jour j'aurai un gosse... Un jour!) En gros, j'en ressens pas l'envie mais je sais qu'il faudra bien s'y coller un jour... Mais en vrai, je crois que je n'ai toujours pas vraiment intégré pourquoi "il faut"
Ce qui fait que je soutiens à fond ceux qui essayent d'arrêter, parce qu'ils ont trouvé leur pourquoi !