Inutile de se voiler la face. A cause de ces différences ya un sacré écart de carrière au boulot, entre les hommes et les femmes. Voilà ou est entre autre le coté non bénéfique.
Désolée mais je veux pas toute retaper, alors il y a quasi zéro visites sur mon blog mad, je copie colle, merci à ceux qui feront l'effort de tout lire...
"Pourquoi les femmes sont toujours payées 27% de moins que les hommes à poste équivalent?
Petite analyse, pour tenter de répondre à cette épineuse question...
1) Parce qu'elle n'est pas augmentée l'année (ou les années) ou elle est enceinte. Ça ne fait pas perdre 27%, si on considère que les augmentations annuelles plafonnent à 2-3% et que la plupart des femmes qui continuent à travailler ont deux ou trois enfants maximum.
2) Parce qu'elle se dévalue. Parce que d'entrée de jeu elle n'ose pas demander un salaire aussi élevé que l'homme, ou pense ne pas le valoir. Et c'est vrai, j'en ai discuté avec mes collègues femmes et ce qu'elles m'ont raconté m'a choqué! Les filles, si vous demandez un salaire et qu'on vous l'accorde du premier coup, c'est assurément qu'il est bien trop bas!
3) Parce qu'en plus de tout ça, elle souffre d'un mauvais a priori de la part des autres. Elle va faire des gosses, bosser moins que les hommes, faire des pauses bavardages avec les copines. Dans un prochain post, j'essaierai d'expliquer pourquoi cette vision n'est pas totalement fausse, mais aussi pourquoi est ce que c'est certainement plus du au conditionnement social qu'aux hormones. Oui, j'ai déjà entendu un homme pingouin dire à un autre homme pingouin dans un train que "j'embauche plus de bonnes femmes, elles viennent pour pondre"
4) Parce que certains hommes se rendent compte (consciemment ou non) que l'arrivée des femmes dans le monde du travail, et dans des milieux traditionnellement masculins multiplie le nombre d'"adversaires" potentiels par deux. Et quel adversaire, si vous saviez! Dans un autre prochain post (oui, j'ai plein d'idées), j’essaierai d'expliquer pourquoi l'environnement actuel détourne subtilement les filles de la technique."
"Quand j'ai commencé à travailler en 2007, je n'étais pas "hostile".
Persuadée qu'être une femme n'allait jamais me poser problème, je sortais de mes études, d'un milieu dans lequel les jeunes de mon âge n'avaient pas de problèmes avec "les filles à l'école". Il y avait les bons, les moyens, les nuls, les gens qu'on aimaient pas, ceux qui bossaient pas, ceux qui bossaient trop, il y avait nos amis et chacun avait sa personnalité et son trait de caractère.
Mais ce trait de caractère, on ne le rattachait jamais au sexe.
Arrivée dans le monde du travail, première surprise : à la moindre action "ah les femmes!". Et puis on détaille mon physique, on me fait des réflexion sur mes fringues. Les hommes, non.
Mon chef alors, la cinquantaine bien tassée, me vouvoie. Très bien, admettons, mais.. Il tutoie les hommes. Pour marquer l'écart, dit-il, avec les femmes. Par la suite, je me suis retenue de lui dire que sa "retenue" était pire que tout puisqu'elle sous-entendait des possibilités qui n'existaient pas avec les hommes : lesquelles? Par ailleurs, il était plus âgé que mon propre père, mais là aussi, je me suis abstenue..
Et puis, en plus des hommes machistes, il y a les femmes machistes : voilà qui me mettrait la larme à l'oeil, là ou l'homme ne ferait que m'enrager. Je me rappelle, au début, m'être attirée un paquet d'ennemies, certainement parce que je n'avais pas le bon comportement au travail.
Mais bref. Dans tout celà, il y en avait quand même qui ne faisaient pas de différence. A force de cotoyer des gens au travail, de ma boite ou du dehors, je "sens" le mépris de la femme. Incroyable.
Je ne suis plus dans cette entreprise et je me sens mieux. Ces premières années ont été particulières : une boîte regorgeant particulièrement d'"ingénieurs maison", qui ont commencé sur le terrain jeunes, qui ont appris sur le tas et sont nés dans les années 50 : c'est triste à dire mais voilà le profil typique "macho" que je croisais tous les jours. Mais attention, pas méchant, non, ces hommes étaient particulièrement gentils, humour graveleux ("c'est que je sais parler au femmes moi" "ah, t'as mis une jupe, BIEN!" et un petit sourire au coin quand tu te mets à parler boulot : cause toujours, t'es une femme, mais c'est mignon d'essayer.
Avant, j'y croyais pas. On m'aurait raconté ça, je me serais dit "pf.. exagéré, parano même!". Mais putain, en fait, c'est vrai. On continue à être sous-payées, sous évaluées, pas prises au sérieux. Y compris par les autres femmes. Nous manquons totalement de solidarité, entre nous. Pourquoi continue-t-on à faire semblant d'avoir obtenu l'égalité de considération alors que clairement, ce n'est pas le cas?"
"Voilà ce qui m'énerve dans les catalogues de jouet.
Pages roses = filles = poupées, barbies, dinettes = fais comme une vraie femme, femme au foyer quoi!
Pages bleues = garçons = mécanos, actions mans, kits d'explorations = fais comme un vrai homme, soit actif et intelligent quoi!
Seules les pages (jaunes!) "Monopoly + Cluedo" me consolent un peu.
Parce que franchement, c'est quoi ce délire? Qu'est ce qu'on cherche à mettre dans la tête des enfants, depuis un âge si jeune? Comment peut-on prétendre que les petites filles préfèrent naturellement les barbies aux mécanos, et les garçons l'inverse, si on leur impose d'emblée ce qu'ils doivent aimer, ou pire, si on se moque d'eux s'ils préfèrent les jeu de" l'autre"? Surtout les garçon d'ailleurs, ce qui laisse cruellement entendre qu'être une fille, c'est moins bien.
Alors une fois à l'âge adulte, je ne comprends pas comment on peut faire la part des choses. Je suis une femme. Est-ce par nature que je me comporte comme tel, ou est-ce de culture? Les livres du genre "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus", les tests de certains magazines féminins ou la façons dont ils abordent la psychologie féminine, m'exaspèrent. Les hommes viennent de Terre et les Femmes aussi, il serait temps d'arrêter de rabaisser chacun de nous à son sexe et de lui proclamer une tendance à une personnalité donnée sous ce simple prétexte. Ou alors on en sortira jamais.
Nous sommes totalement conditionnés. Par les jeux, la pub, l'éducation, les modèles que nous avons devant nous, tout.
Dans cette logique, la technique, les sciences "industrielles" (façon de dire qu'elles sont appliquées) est encore nettement ancré comme étant masculines. Et c'est con, parce que les filles, avec les paillettes qu'on leur met dans les yeux, finissent moins bien payées, au chômage, ou avec un boulot chiant. Et elles ne le méritent pas : au fur et à mesure que j'ai avancé dans mes études, j'ai vu le taux de nanas diminuer, jusqu'à 15% très exactement. On a tous trouvé du boulot, tandis qu'en face, les filières "à chômage" étaient bondées de nanas.
Et pourtant! Dans ma promo, les rares filles étaient souvent.. les meilleures. De quoi faire de la concurrence. Est ce la raison pour laquelle nous sommes ancestralement ramenées à nos foyers?"
Le sujet me passionne. C'est mon combat quotidien.