Quand j'étais en première, des filles de ma classe s'étaient "liguées" contre moi et m'accusaient d'être mythomane, j'avais même un surnom charmant à l'époque ("mythocondrie" parce qu'on étudiait les cellules...). (c'est marrant parce que dans l'article de Jack sur le harcèlement à l'école j'avais dis que j'avais probablement refoulé ce qui m'était arrivé et c'est le cas ahah).
Tout ça parce que c'était au début de ma dépression, et que j'avais inventé un mensonge sur le week-end que j'avais passé, en disant que j'étais sortie faire les magasins alors que j'étais restée dans mon lit à pleurer. C'était totalement stupide et ça m'a rattrapé en quelques jours, et pendant deux longues années, tout le monde pensaient que j'étais mythomane soit disant parce que je "croyais" en mes mensonges.
Ces filles regardaient dans mon portable parce qu'elles croyaient que j'inventais des appels (alors que sur mon Motorola de l'époque, le bouton vert montrait les appels passés et non les appels reçus, 'fin bref...), et n'ont jamais cru que je sortais avec mon copain de l'époque parce que j'avais pas de photos où je l'embrassais.
Étrangement, je continue à les voir, mais je sens qu'elles douteront toujours dès que je dis quelque chose. Du coup je ne dis plus rien.
Je connais beaucoup de personnes qui mentent, dont une dont les mensonges étaient 10 fois plus gros qu'elle (une sombre histoire de tante japonaise qui est la femme la plus riche du monde, bref). À chaque fois, ça me rappelle cette époque qui a probablement été la pire année de mes 21 ans d'existence, et du coup ça me donne même pas envie de rire.
Et même si la vérité peut faire du bien et peut aider à avancer, l'espèce d'intervention que j'ai eu par des nanas que je connaissais depuis 2 mois a brisé le peu de confiance en moi que j'avais à l'époque. Parce que mentir ça avait été ma solution pour me protéger.
Tout ça parce que c'était au début de ma dépression, et que j'avais inventé un mensonge sur le week-end que j'avais passé, en disant que j'étais sortie faire les magasins alors que j'étais restée dans mon lit à pleurer. C'était totalement stupide et ça m'a rattrapé en quelques jours, et pendant deux longues années, tout le monde pensaient que j'étais mythomane soit disant parce que je "croyais" en mes mensonges.
Ces filles regardaient dans mon portable parce qu'elles croyaient que j'inventais des appels (alors que sur mon Motorola de l'époque, le bouton vert montrait les appels passés et non les appels reçus, 'fin bref...), et n'ont jamais cru que je sortais avec mon copain de l'époque parce que j'avais pas de photos où je l'embrassais.
Étrangement, je continue à les voir, mais je sens qu'elles douteront toujours dès que je dis quelque chose. Du coup je ne dis plus rien.
Je connais beaucoup de personnes qui mentent, dont une dont les mensonges étaient 10 fois plus gros qu'elle (une sombre histoire de tante japonaise qui est la femme la plus riche du monde, bref). À chaque fois, ça me rappelle cette époque qui a probablement été la pire année de mes 21 ans d'existence, et du coup ça me donne même pas envie de rire.
Et même si la vérité peut faire du bien et peut aider à avancer, l'espèce d'intervention que j'ai eu par des nanas que je connaissais depuis 2 mois a brisé le peu de confiance en moi que j'avais à l'époque. Parce que mentir ça avait été ma solution pour me protéger.