Ce débat ça me fait toujours penser à une réplique du personnage d'Agrado dans Tout sur ma mère : "
On n'est authentique que quand on ressemble à ce qu'on rêve d'être". Voilà, ça résume ma pensée sur la chirurgie esthétique. En faisant abstraction de la question du cout, dans l'absolu, je vois pas au nom de quoi on devrait subir son physique, le porter comme une croix, alors que les progrés médicaux permettent de s'en affranchir. Par définition, la tête qu'on a, on ne la choisit pas...
Après évidemment, il ne faut pas non plus que se soit
pathologique. Si le recours à la chirurgie est motivé par une névrose, si elle représente une forme de dépendance, si le patient émet des souhaits dangereux, etc., on tombe facilement dans l'excès, et là je crois que c'est aux chirurgiens de mettre en pratique une certaine éthique.