J'arrive après le débat, mais bon : je n'ai pas trouvé que Si par une nuit d'hiver un voyageur... était le meilleur de Calvino. Bien que ça lui corresponde totalement niveau "on s'y attend pas", qu'il y développe des tas de styles différents et qu'il s'inscrive dans les conceptions oulipiennes. Je crois que je lui préfère Les villes invisibles, qui n'ont pas grand chose à voir (il est légèrement spécialiste des bouquins n'ayant rein à voir les uns avec les autres. Multiforme, l'écrivain).
Je viens de finir Pierrot mon ami, de Queneau : Pierrot est un jeune type qui erre à demi à Paris, bossant momentanément et rencontrant des gens ordinaires et mystérieux. Queneau a l'habitude de créer à partir de pas grand-chose. Comme dans tous ses romans, les personnages changent de nom allègrement, aucun identité n'est clairement définie, les renseignements sont fournis au goutte-à-goutte. l'inventivité de la langue est là, même si moins exposée que dans Zazie dans le métro.
Et je commence Lettres anglaises (Bernard Rapp et je sais plus qui), un truc sur la littérature anglaise du même genre qu'Une autre histoire de la littérature française, de d'Ormesson. L'exhaustivité n'est pas de mise.
Dès que je l'ai fini, je me plonge dans le Sommeil des poissons, de Véronique Ovaldé : je crois que je n'ai pas compris tout à fait le sujet, mais je lui fais confiance : ça va être un peu étrange, décalé, biscornu, un poil malsain et très bien écrit.