Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol.
Malgré son succès, je n'arrive pas à accrocher...
Malgré son succès, je n'arrive pas à accrocher...
Pamela_rose;2329775 a dit :Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol.
Malgré son succès, je n'arrive pas à accrocher...
Mindfulista;2332978 a dit :The Golden Notebook, Doris Lessing. Je viens de commencer; j'ai lu la préface, qu'elle a écrite en 1971 (neuf ans après la publication du livre) et j'ai été secouée par cette préface. Elle y écrit beaucoup sur le système éducatif, le fait d'étudier ses livres, de passer deux ans à écrire une thèse sur un auteur: à son sens, c'est une perte de temps, on ferait mieux d'utiliser ces deux ans pour lire des tas de livres, non pas des lectures obligatoires parce que l'université a décidé que ces lectures étaient nécessaires, mais des lectures qu'on a choisi nous-mêmes, en errant dans les bibliothèques et les librairies. Elle déteste le système universitaire qui valorise des dissertations où on cite de nombreux critiques alors que des dissertations bien plus originales, qui ne sont que le reflet de ce que pense leur auteur, qui essaient vraiment de comprendre l'oeuvre à travers l'expérience personnelle du lecteur, sont systématiquement mal notées et dénigrées. Elle est également très réservée à l'encontre des critiques, qui ne travaillent, dit-elle, que par comparaison, A est meilleur que B mais son nouveau roman est moins bon que le dernier roman de C; et qui ne savent pas penser par eux-mêmes mais savent simplement dire quelle oeuvre est dans l'air du temps. J'ai trouvé ça génial, elle invite à la liberté, à l'indépendance d'esprit et à penser par soi-même.
Ca, c'était pour la préface; j'ai commencé à lire la première partie, Free Women I, et pour le moment, j'adore, c'est psychologique, fin, précis, c'est un bonheur.
Calicot;2295062 a dit :Tu as aimé ? Je viens tout juste de le finir, et j'ai vraiment beaucoup aimé la forme policière du roman et la juxtaposition des éléments d'archives, de souvenirs, etc. Je commence Dora Bruder qui semble fonctionner sur le même mode mais qui est encore plus touchant du fait de la période qu'il évoque. Patrick Modiano me réconcilie avec la littérature contemporaine ! Bizarrement, j'avais lu W de Pérec qui se construit autour des mêmes questions de l'identité, du souvenir, de la mémoire, et je n'avais pas vraiment été touchée, je devrais peut-être relire ce livre, ou d'autres de lui.