A
AnonymousUser
Guest
Je te réponds par MP, a propos de la discussion sur le sens de la vie, parce que j'ai peur d'être a côté de la plaque, déjà, et qu'ensuite, je trouve ta démarche et ton chemin vraiment intéressant, donc je préfère tenter de te comprendre sans que la discussion se perde en se confrontant a d'autres choses =D.
Tu veux poser la question qui est en amont du "quel est le sens de la vie". Ta question c'est "pourquoi la vie", non? Peut-être que je me trompe ou que j'interprète mal mais en tout cas je retrouve une des questions qui, parfois, me traversent l'esprit (et je dois avouer que par lâcheté intellectuelle je préfère en général les détourner, ou les abandonner à leur triste sort).
Tant que je ne sais pas répondre a cette question là, tant que je ne sais pas le pourquoi du comment nous en sommes arrivé a être un être vivant, avec un certain libre arbitre, doté de volonté, etc etc... Je préfère me dire que nous avons un rôle a jouer, au sein de la "société" mais aussi du "cosmos" et que, même si l'on continue a s'interroger sur le "pourquoi on m'a donné ce rôle là" le but, le mieux, le plus sage reste de jouer son rôle en étant responsable (c'est à dire libre, mais conscient des conséquences de nos actes. C'est pourquoi l'homme quand il détruit la nature ne me parait pas "responsable" = il n'est conscient (ou alors choisi de se mentir à lui-même) des conséquences car il n'a pas encore réalisé que détruire la nature, son lieu de vie, c'est se détruire lui-même).
Maintenant, pourquoi on nous a donné ce rôle là, celui d'un être humain, d'un être vivant, pourquoi l'on vit, pourquoi on existe... Certains parleront de "cadeau", un don, par une entité supérieure, mais je ne suis pas si optimiste (un cadeau se mérite, l'homme mérite-t-il sa liberté?). Moi je préfère penser que c'est un grand hasard, que ça n'a aucun sens.
Mais finalement qu'est ce que la vie? La vie ça commence tout bêtement par de la biologie, un système nerveux, un agencement d'organes... en fait ça commence simplement par un corps.Ensuite on peut se demander "qu'est ce que l'esprit, pourquoi l'esprit, quel est son essence" (si l'on reste dans une vague et sans doute bête distinction corps/esprit) mais d'après moi l'esprit obéit a des systèmes "chimiques" tout aussi structuré que le corps.
Enfin c'est flou mais bon, tout ça pour dire que je trouve la discussion intéressante (même si finalement je ne la comprends peut-être pas bien). Quelque part j'ai l'impression de trouver chez toi une sorte de nihilisme mais ... je ne connais rien au nihilisme.
Mais la question te torture vraiment? Tu dis que tu n'arrives pas a te satisfaire des réponses que tu as trouvées, des réponses qui s'orientent vers un "c'est le hasard, c'est ainsi, il faut accepter que ça nous échappe". Je pense comprendre cette insatisfaction, c'est refuser la solution - facile - de l'utilité. Oui, certes, se poser ce genre de question ne mène - immédiatement - a rien, a aucun bonheur, a aucune satisfaction, ni même a une réponse, la question est donc classée comme "inutile" (car elle ne permet pas a l'homme, froussard, de se protéger de ses angoisses) mais ... La question se pose et il est "beau" (a défaut d'être "bon") de se la poser.
Tu veux poser la question qui est en amont du "quel est le sens de la vie". Ta question c'est "pourquoi la vie", non? Peut-être que je me trompe ou que j'interprète mal mais en tout cas je retrouve une des questions qui, parfois, me traversent l'esprit (et je dois avouer que par lâcheté intellectuelle je préfère en général les détourner, ou les abandonner à leur triste sort).
Tant que je ne sais pas répondre a cette question là, tant que je ne sais pas le pourquoi du comment nous en sommes arrivé a être un être vivant, avec un certain libre arbitre, doté de volonté, etc etc... Je préfère me dire que nous avons un rôle a jouer, au sein de la "société" mais aussi du "cosmos" et que, même si l'on continue a s'interroger sur le "pourquoi on m'a donné ce rôle là" le but, le mieux, le plus sage reste de jouer son rôle en étant responsable (c'est à dire libre, mais conscient des conséquences de nos actes. C'est pourquoi l'homme quand il détruit la nature ne me parait pas "responsable" = il n'est conscient (ou alors choisi de se mentir à lui-même) des conséquences car il n'a pas encore réalisé que détruire la nature, son lieu de vie, c'est se détruire lui-même).
Maintenant, pourquoi on nous a donné ce rôle là, celui d'un être humain, d'un être vivant, pourquoi l'on vit, pourquoi on existe... Certains parleront de "cadeau", un don, par une entité supérieure, mais je ne suis pas si optimiste (un cadeau se mérite, l'homme mérite-t-il sa liberté?). Moi je préfère penser que c'est un grand hasard, que ça n'a aucun sens.
Mais finalement qu'est ce que la vie? La vie ça commence tout bêtement par de la biologie, un système nerveux, un agencement d'organes... en fait ça commence simplement par un corps.Ensuite on peut se demander "qu'est ce que l'esprit, pourquoi l'esprit, quel est son essence" (si l'on reste dans une vague et sans doute bête distinction corps/esprit) mais d'après moi l'esprit obéit a des systèmes "chimiques" tout aussi structuré que le corps.
Enfin c'est flou mais bon, tout ça pour dire que je trouve la discussion intéressante (même si finalement je ne la comprends peut-être pas bien). Quelque part j'ai l'impression de trouver chez toi une sorte de nihilisme mais ... je ne connais rien au nihilisme.
Mais la question te torture vraiment? Tu dis que tu n'arrives pas a te satisfaire des réponses que tu as trouvées, des réponses qui s'orientent vers un "c'est le hasard, c'est ainsi, il faut accepter que ça nous échappe". Je pense comprendre cette insatisfaction, c'est refuser la solution - facile - de l'utilité. Oui, certes, se poser ce genre de question ne mène - immédiatement - a rien, a aucun bonheur, a aucune satisfaction, ni même a une réponse, la question est donc classée comme "inutile" (car elle ne permet pas a l'homme, froussard, de se protéger de ses angoisses) mais ... La question se pose et il est "beau" (a défaut d'être "bon") de se la poser.