En plus de tout ce qui relève de l'éducation et des normes sociales, on peut aussi se pencher (sans pour autant tout expliquer à 100 % puisqu'il y a un mélange d'influence entre physiologie, développement et environnement !) sur tout ce qui concerne l'organisme, le comportement (dans le science scientifique du terme) et la différence entre les sexes
(j'ai peur de me faire taper dessus en prononçant ces mots ).
Par exemple, les études sur les animaux mettent en évidence que le comportement agonistique (tout ce qui tourne autour du comportement agressif) est lié (entre autres !) avec le taux de testostérone. Par exemple, les oiseaux mâles avec un fort taux en testostérone vont davantage chanter pour protéger leur territoire et le défendre que des oiseaux avec moins de testostérone (parce que la testostérone agit - entre autres - sur les noyaux du chant chez les oiseaux, mais aussi sur d'autres comportements liés à la cognition, au comportement sexuel...). Si on injecte une certaine quantité de testostérone à des femelles (je sais plus ce que c'est par contre... des diamants mandarins ou des canaris
), elles vont se mettre à produire des chants (alors qu'elle ne le font pas normalement) et elles vont adopter certains comportements de mâle (agressivité, défense d'un territoire...).
Il serait donc aussi intéressant de savoir ce qu'il en est avec l'humain
!
De ce que je viens rapidement de regarder, ce n'est pas très concluant de ce côté là, parce qu'il y aurait de nombreux biais dans les études. Cette revue (que je n'ai pas entièrement lue, mais qui a l'air très intéressante) en parle :
Testosterone and Male Behaviour - 2009.
Après, c'est probablement un facteurs parmi des dizaines / centaines d'autres, avec de sacrées interactions entre quasiment tout !
Note : juste pour prévenir, je ne justifie pas les comportements qui mèneraient des gens en prison par
uniquement une différence entre les sexes qui seraient d'origine physiologique, et je ne justifie pas le fait qu'il y ait plus d'hommes en prison
juste par ça.
Mais c'est possiblement un des facteurs, parmi des centaines d'autres, qui peut influer, tout aussi bien qu'un autre (biologique, sociologique...)
.