J'ai fait un rêve très perturbant cette nuit ; l'impression de malaise est restée ancrée en moi pendant un bon moment, choquante, gluante et froide. Beurk.
J' étais dans une espèce de manoir, la nuit était tombée. Il y régnait une atmosphère calme et pesante. J'entends mon chat pleurer. Soudain, je le vois surgir d'un coin, affolé, sa patte droite arrachée, laissant un trou béant et sanguinolent. Ses oreilles étaient aplaties en arrière. Il semblait feuler, mais il n'émettait qu'un léger gémissement. Le voir dans cette souffrance intense m'a fait vaciller ; je veux appeler de l'aide, mais je n'ai pas mon portable. Des amis sont apparus silencieusement autour de nous. Comme mon chat, j'ai voulu crier sans y parvenir. Dans un souffle, je supplie qu'on appelle le Samu, tout en me rendant compte amèrement qu'ils ne bougeraient pas pour un chat.
Je vous raconte pas le soulagement d'entendre ses ronrons ce matin !