En ce qui me concerne je n'avais pas lu tout à fait les mêmes chiffres, en fait il y avait entre 30% et 40% des sujets qui allaient jusqu'au bout, si je me souviens bien, ce qui relativise quand même les résultats et le nombre de personnes qui a su refuser de continuer l'expérience.
Je ne veux pas minimiser mais juste souligner qu'une personne dite "indépendante" en psycho PEUT aller à l'encontre des comportements attendus dans des situations de ce type. Et pour moi c'est très important parce qu'il y a encore qq mois j'ai vu la vidéo d'un taré qui agressait des gens dans le métro, sans que personne ne bouge, ou passe devant sans s'arrêter. C'est quelque part la réaction "normale" (d'ailleurs je crois qu'ils y a un article à ce sujet sur Madmoizelle), et les commentaires disaient "oui mais l'humain est comme ça", genre c'est un comportement qui fait partie du panel de comportements humains > donc c'est normal > donc on l’accepte (donc le meurtre aussi? le viol? on accepte tout alors). Sauf que c'est FAUX, il y a une grande partie de gens qui est capable d'agir en allant à l'encontre du comportement usuel. C'est important d'en parler AUSSI.
Mais par contre le phénomène décrit par Milgram et de nombreuses fois répliqué en jouant sur différentes variables EXISTE.
Ce que je trouve intéressant c'est que les gens soient SI étonnés (ce qui encore une fois est normal), cependant ça montre bien à quel point on est incapable d'imaginer que soi-même ou un autrui proche soit capable de faire un geste répréhensible socialement. Alors que fait est de constater que nous en sommes tous capables, et notre entourage aussi.
Edit : c'est d'ailleurs précisément ce qui se passe quand on parle d'agression ou de viol, les gens imaginent tout de suite les vieux clichés : la ruelle sombre, le chat noir qui traverse, les bruits de talons, le verre brisé. Alors que la majorité des viols, meurtres, agressions sont commis par des gens qui connaissent la victime. POURTANT il est très difficile pour nous de l'imaginer (instinct de conservation social sans doute). On pense toujours que des actes monstrueux sont commis par des monstres qui vivent dans des coins sombres et humides, alors que ce sont des gens qui mènent une vie plutôt commune.
Je ne veux pas minimiser mais juste souligner qu'une personne dite "indépendante" en psycho PEUT aller à l'encontre des comportements attendus dans des situations de ce type. Et pour moi c'est très important parce qu'il y a encore qq mois j'ai vu la vidéo d'un taré qui agressait des gens dans le métro, sans que personne ne bouge, ou passe devant sans s'arrêter. C'est quelque part la réaction "normale" (d'ailleurs je crois qu'ils y a un article à ce sujet sur Madmoizelle), et les commentaires disaient "oui mais l'humain est comme ça", genre c'est un comportement qui fait partie du panel de comportements humains > donc c'est normal > donc on l’accepte (donc le meurtre aussi? le viol? on accepte tout alors). Sauf que c'est FAUX, il y a une grande partie de gens qui est capable d'agir en allant à l'encontre du comportement usuel. C'est important d'en parler AUSSI.
Mais par contre le phénomène décrit par Milgram et de nombreuses fois répliqué en jouant sur différentes variables EXISTE.
Ce que je trouve intéressant c'est que les gens soient SI étonnés (ce qui encore une fois est normal), cependant ça montre bien à quel point on est incapable d'imaginer que soi-même ou un autrui proche soit capable de faire un geste répréhensible socialement. Alors que fait est de constater que nous en sommes tous capables, et notre entourage aussi.
Edit : c'est d'ailleurs précisément ce qui se passe quand on parle d'agression ou de viol, les gens imaginent tout de suite les vieux clichés : la ruelle sombre, le chat noir qui traverse, les bruits de talons, le verre brisé. Alors que la majorité des viols, meurtres, agressions sont commis par des gens qui connaissent la victime. POURTANT il est très difficile pour nous de l'imaginer (instinct de conservation social sans doute). On pense toujours que des actes monstrueux sont commis par des monstres qui vivent dans des coins sombres et humides, alors que ce sont des gens qui mènent une vie plutôt commune.