J'écris de temps en temps, jamais sur les même thèmes ni sur les même tons. J'aimerais juste quelques avis sur des textes qui traversent ma tête.
Si vous avez le courage de me lire alors bonne lecture
(Je vous demanderais juste d'avoir le respect de ne pas copier ces textes sur d'autres endroits que ce forum )
Petit essai :
Paris la grande, Paris la merveilleuse, Paris, la ville aux mille lumières.
Attention, ne vous laissez pas éblouir par les paillettes, mesdames et messieurs, nous prenons l?ascenseur pour descendre dans les bas-fonds d?une ville qui sent la décadence et la pourriture à plein nez.
Alors n?oubliez pas de prendre une grande bouffée d?air, car une fois en bas, vous risquez fortement de ne plus pouvoir remonter.
**
Je quittais le Hangar Club, il devait être environ 2h du matin, les derniers clients s?en allait, titubants espérant trouver un bar encore ouvert à cette heure pour commander une ou deux bières avant le lever du jour. Je saluais Mathieu de la main rapidement et m?engouffrais sous l?averse de pluie qui s?étendait sur la rue de l?Evangile.
J?habitais à quelques mètres du club ou je travaille tous les soirs comme serveuse, ce quartier est réputé pour être un des plus chaud de Paris. La journée personne n?y viens mais le soir il se transforme en un immense caveau à sexe, drogues et toutes autres débauches possibles et imaginables. Ça fait près d?un an que je vis ici avec mon colocataire Antoine dans un ridicule 20 mètres carrés dans un immeuble insalubre.
Le tableau de ma vie est assez moche et ici il n?y a ni fleurs bleues ni papillons mais plutôt des putes et de l?extasie. On s?en sort comme on peut, avec ce qu?on a.
Personnellement je ne suis pas à plaindre, serveuse dans un club à la réputation douteuse c?est le meilleur métier qu?on puisse trouver ici.
Je courrais sous la pluie battante pensant que ça m?éviterais peut être d?être trop trempée. Mais en arrivant sous le porche je me rend vite compte que c?était totalement inutile. Je referme la porte derrière moi et abandonne mes baskets dégoulinante ainsi que ma veste dans l?entrée. Je me rue dans la salle de bain et me glisse sous la douche. L?eau brûlante rappelle à mes muscles à quel point ils ont besoin de sommeil. En sortant je me regarde en passant devant le miroir, mes cheveux châtain ruissellent le long de ma poitrine, je suis plutôt mince, élancée, je suis une jolie fille, c?est sur, mais ici la pourriture du quartier déteint sur ma personne. Personne n?est beau confronté à une atmosphère dégueulasse.
Je me glisse sous les draps, Antoine n?est pas là, il travaille ce soir. Antoine est gigolo, une pute au masculin, il s?offre aux salopes pleines de fric trop usées pour attirer les hommes. Il profite de son physique attirant pour les piéger. A chacun son moyen de s?en sortir, comme je vous l?ai dit, ici aucun métier n?est tabou, quand on a touché le fond, alors il n?y a plus de fierté ni de honte on est tous au même point mort, on marche tous dans les mêmes ordures. A quoi bon se moquer de son voisin quand on a soi-même de la merde plein les pieds ?
Si vous avez le courage de me lire alors bonne lecture
(Je vous demanderais juste d'avoir le respect de ne pas copier ces textes sur d'autres endroits que ce forum )
Petit essai :
Paris la grande, Paris la merveilleuse, Paris, la ville aux mille lumières.
Attention, ne vous laissez pas éblouir par les paillettes, mesdames et messieurs, nous prenons l?ascenseur pour descendre dans les bas-fonds d?une ville qui sent la décadence et la pourriture à plein nez.
Alors n?oubliez pas de prendre une grande bouffée d?air, car une fois en bas, vous risquez fortement de ne plus pouvoir remonter.
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Je quittais le Hangar Club, il devait être environ 2h du matin, les derniers clients s?en allait, titubants espérant trouver un bar encore ouvert à cette heure pour commander une ou deux bières avant le lever du jour. Je saluais Mathieu de la main rapidement et m?engouffrais sous l?averse de pluie qui s?étendait sur la rue de l?Evangile.
J?habitais à quelques mètres du club ou je travaille tous les soirs comme serveuse, ce quartier est réputé pour être un des plus chaud de Paris. La journée personne n?y viens mais le soir il se transforme en un immense caveau à sexe, drogues et toutes autres débauches possibles et imaginables. Ça fait près d?un an que je vis ici avec mon colocataire Antoine dans un ridicule 20 mètres carrés dans un immeuble insalubre.
Le tableau de ma vie est assez moche et ici il n?y a ni fleurs bleues ni papillons mais plutôt des putes et de l?extasie. On s?en sort comme on peut, avec ce qu?on a.
Personnellement je ne suis pas à plaindre, serveuse dans un club à la réputation douteuse c?est le meilleur métier qu?on puisse trouver ici.
Je courrais sous la pluie battante pensant que ça m?éviterais peut être d?être trop trempée. Mais en arrivant sous le porche je me rend vite compte que c?était totalement inutile. Je referme la porte derrière moi et abandonne mes baskets dégoulinante ainsi que ma veste dans l?entrée. Je me rue dans la salle de bain et me glisse sous la douche. L?eau brûlante rappelle à mes muscles à quel point ils ont besoin de sommeil. En sortant je me regarde en passant devant le miroir, mes cheveux châtain ruissellent le long de ma poitrine, je suis plutôt mince, élancée, je suis une jolie fille, c?est sur, mais ici la pourriture du quartier déteint sur ma personne. Personne n?est beau confronté à une atmosphère dégueulasse.
Je me glisse sous les draps, Antoine n?est pas là, il travaille ce soir. Antoine est gigolo, une pute au masculin, il s?offre aux salopes pleines de fric trop usées pour attirer les hommes. Il profite de son physique attirant pour les piéger. A chacun son moyen de s?en sortir, comme je vous l?ai dit, ici aucun métier n?est tabou, quand on a touché le fond, alors il n?y a plus de fierté ni de honte on est tous au même point mort, on marche tous dans les mêmes ordures. A quoi bon se moquer de son voisin quand on a soi-même de la merde plein les pieds ?