@Fille du Feu Je suis d'accord pour les non-dits et les secrets, comme quoi ça se transmet quand on les perçoit sans les comprendre. A la limite les traumas, mais là je suis moins d'accord car on est quasi toustes issu-es de gens qui ont vécu les guerres mondiales, des traumas il y a du en avoir dans chaque famille et pourtant tout le monde ne les a pas transmis aux générations futures. C'est pas automatique. Pour moi il faut que ce trauma soit un problème dans la famille pour que ça se transmette, et qu'on le perçoive sans pouvoir en parler librement.
Mais je parlais des maladies physiques. Faire un infarctus au même âge que son père par exemple et rattacher cette coïncidence à de la psychologie.
Déjà sur l'ensemble de la planète il faudrait voir combien d'infarctus sont faits au même âge, même jour qu'un proche, coïncidence qui nous marquera. Vu que certaines maladies sont plutôt pour un certain type de vie, pour une tranche d'âge, c'est assez facile d'avoir les mêmes maladies que ses parents à peu près au même moment (et pour certains, pile au même moment, parce qu'il n'y a qu'un nombre de jour limités dans une vie).
Et pour moi si la prévalence des maladies est la même entre ceux qui ont des traumas et ceux qui n'en ont pas, c'est que ce ne sont pas les traumas qui sont à l'origine des maladies. Tout comme leur résolution, si la prévalence est la même de gens qui guérissent/améliore leur symptômes plus ou moins tous seuls chez ceux qui vont voir un psychologue que ceux qui ne vont pas en voir, c'est que ce n'est pas la psychologie qui est la cause de cette guérison/amélioration.
C'est pour ça que je parlais d'aller voir chez ceux qui ne vont pas voir un psychologue, pour voir s'il y a une vraie différence.
Toujours se rappeler que corrélation n'est pas cause-conséquence. Deux éléments peuvent être corrélés à d'autres éléments, qui eux auront un effet cause-conséquence. Et d'autres peuvent être corrélés sans aucun lien de rapport entre eux.
Dans mon exemple de l'infarctus, la cause conséquence peut juste être que tu as la moitié de la génétique de ton père, le même niveau de stress au travail et grosso modo le même mode de vie: tu fais aussi un infarctus à 50 ans et il y avait 1/365 chance que ça tombe le même jour.
Par contre j'écris tout ça parce que j'ai lu des passages de je ne sais plus quel bouquin qui était sur ce truc de voir des coïncidences dans ses consultations, mais je n'ai pas lu le bouquin que tu cites, je lui fais peut-être un procès d'intention.