Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Témoignage : Mélanie n'a pas eu de Papa.
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Heyheymymy;2306750 a dit :(je sens que je vais me faire descendre mais...)
Cet article est touchant, certe, et nous fait remarquer a quel point "on a de la chance, nous, d'avoir un père".
Mais je déteste ce ton généralisant que prend l'auteur et les expressions préfaites du genre "la famille c'est comme le loto, sauf qu'on nous demande pas si on a envie de jouer", NO REALLY, ARE YOU KIDDING ME, MR.OBVIOUS ?
Et merci pour les clichés du papa qui explique comment fonctionne les garçons, qui te protège, etc etc PARCE QUE NON, ce n'est pas tout le temps ça et en tout cas pour moi, ca n'a pas été comme ça et personnellement, si je n'avais pas eu de père, ma vie n'aurait pas été un si gros désastre.
Cet article sent le pathos, les illusions à la sauce "séries américaines" et les évidences à plein nez.
Spiracle;2306808 a dit :Tu ne peux pas le savoir, et ce que tu dis est très cruel, je trouve.
Tu ne sais pas savoir ce que ça fait, de ne pas avoir un parent, de ne pas savoir l'identifier alors qu'il a vécu. Tu ne sais pas ce que ça fait, de taper le regard condescendant des autres, leurs remarques maladroites, le fait d'être "celle qui n'a pas de père", tu ne sais pas ce que ça fait de devoir expliquer pourquoi tu mets une barre dans "Profession du père" chaque année, tu ne sais pas ce que ça fait quand ton instit' te prend chaque année à part quand on fait le bricolage de la fête des pères pour te demander pour qui tu veux le faire, tu ne sais pas ce que ça fait de regretter quelqu'un que tu ne sais même pas vraiment décrire, regretter une absence, tu ne sais pas tout ça, je suis désolée.
Tu ne sais pas ce que ça fait de voir dans le regard des gens "oh, elle a sûrement du en souffrir psychologiquement, quel est son problème ? c'est pour ça qu'elle aime la solitude, etc".
Je ne me permets pas de juger ta vie familiale, alors ne juge pas la tristesse que peuvent ressentir ceux qui ont perdu un de leurs parents. Parce que si l'auteur a pris un ton généralisant, c'est que tout le monde, sans exception, fait de grosses généralités quand il se retrouve face à quelqu'un qui a perdu son père ou sa mère.
Et je crains que personne ne sache ce que ça fait exactement, toute la pression sociale qui peut peser sur tes épaules quand tu as perdu un père ou une mère.
Je ne demande pas qu'on prenne des pincettes, mais s'offusquer de cette façon est relativement cruelle. Le dirais-tu à quelqu'un que tu aurais en face de toi de cette façon ? Non, je ne crois pas. L'anonymat n'implique pas un manque de respect et une telle cruauté.
J'ai plus de mère, je me suis reconnue dans l'article. Je suis pas névrosée (et je sais que je dois le préciser à chaque fois que je dis que j'ai plus de mère), je ne pleure pas à chaque fois qu'on parle d'une mère ou que je parle de la mienne, mais ton commentaire m'a blessée, vraiment. Ne minimalise pas une souffrance que tu ne connais pas en la taxant de "pathos, généralités, expressions préfaites".
Parce que des expressions préfaites, crois-moi, tu es à même, comme chaque personne, d'en balancer quand tu te retrouves face à quelqu'un qui ressent une absence ou qui est face à la mort.
Après je comprends l'idée, mais il faut veiller à la façon dont on l'exprime.
Heyheymymy;2306836 a dit :Non, en effet, je ne sais pas ce que ça fait et certe, je suis assez acerbe (rien a voir avec l'anonymat, je suis toujours franche). Je suis vraiment désolée de t'avoir blessée, je ne voulais blesser personne, juste donner mon avis sur l'article. Je ne remet pas en doute la souffrance de l'auteur, mais le ton de l'article ne me plait pas. Et je crois avoir encore le droit de donner mon avis sur un article qui autorise les commentaires.
Évidemment, pour ce qui est de la jeune femme orpheline de père, je lui envoie tout mon soutien (même si, comme tu le dis, je ne sais pas ce que ça fait, je me contente d'imaginer).
En y regardant d’un peu plus près, il est facile de voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide, de faire taire l’absence au profit de la présence, celle qui rassure et qui ne fait jamais défaut. Parce qu’au milieu de tout ça, il y a « les hommes de notre vie ». Ceux qui nous donnent leur confiance, leur soutien, leur amour et leur fierté sans compter. Ceux qui nous offrent parfois tout ce qui est en leur pouvoir pour nous permettre de commencer notre vie d’adulte du mieux possible. Ceux qui nous rattrapent quand ils nous voient glisser dans les bas fonds lorsque l’adolescence pointe le bout de son nez. Ceux qui se tiennent fièrement à côté de nous sur les photos des jours importants et qui nous amènerait jusqu’à l’autel sans hésiter s’il le fallait.
Avec l’arrivée de la fête des pères, c’est à ces hommes-là que j’ai envie de m’adresser. J’ai besoin qu’ils sachent que je les aime, et que je leur suis infiniment reconnaissante pour tout ce qu’ils ont fait et continuent de faire pour moi.
Et si vous aussi vous preniez le temps de remercier un homme en particulier, qui vous a tant apporté ? Aucune journée ne leur est dédiée, il suffit de la créer ! On peut très bien décider de faire un before à la véritable fête des pères, après tout ça ne tient qu’à nous !
En tout cas, moi je vous le dis : j’ai un papi, un parrain et un cousin formidables !