Vous commencez sûrement à saisir le rythme : un sujet souple succède à un sujet comportant des contraintes et vice-versa !
Donc cette semaine, vous devrez construire un texte à partir de cette expression signifiant "avoir échapper de justesse à un danger".
N'en tenez pas compte pour vos textes, mais j'en profite pour vous faire partager ce joli texte qui m'a convaincu de vous proposer cette expression :
Donc cette semaine, vous devrez construire un texte à partir de cette expression signifiant "avoir échapper de justesse à un danger".
N'en tenez pas compte pour vos textes, mais j'en profite pour vous faire partager ce joli texte qui m'a convaincu de vous proposer cette expression :
Origine de l'expression :
Lorsque, là-haut dans les pâturages montagnards, une belle brebis s'éloigne loin du troupeau, l'échappée bêle.
Et lorsque le berger la retrouve juste avant que le loup la croque, elle l'échappe belle, elle qui aurait pu devenir l'écharpée belle (quoique nettement moins belle après qu'avant)[1].
Je pars de l'hypothèse que le sens du verbe 'échapper' n'échappe à personne et que chacun se demande en quoi le 'belle' ici présent permet d'aboutir à la signification indiquée.
Si la forme actuelle de l'expression date du XVIIe siècle, au XVe on disait "qui belle l'eschappa", 'belle' ayant ici la signification de 'bien' avec un sous-entendu de soulagement dû à la proximité du danger évité de justesse.
Les différents sens anciens de 'beau' ou 'belle' (comme dans un "beau matin" ou "au beau milieu" où, cette fois, ils voulaient dire 'opportun' ou "qui convient parfaitement") se sont perdus depuis longtemps, mais les locutions sont restées.