Thème : sujet libre

20 Août 2009
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Ittre
lilithaw.wordpress.com
lauzange;1339424 a dit :

- Je suis le secret qui ferme nos lèvres, le doux supplice de ne savoir qui je suis, ni où je vais. Je marche sur la route gelée de si peu de chaleur humaine, les ombres des lampadaires revêtues d?un manteau d?hypocrisie, décorée aux bordures par des méprisantes idées. L?été s?enfuit dans des lointaines photos de sourires aux framboises ; il s?envole comme les verres se vident. La mélancolie me fit poussière ce jour-là. Je suis l?arsenic qui serre ta chair, le cyanure qui arrête subitement tes rêves. Je suis le vitriol qu?ingurgite ton égo, le doux tueur de ta vivante dictature, l?assassin des battements de ton c?ur. Ta tension s?abaisse à mes intentions, je joue avec bonheur sur le fil de ton souffle. Respire encore, malgré mes ordres. Tu souffres, je le sais dans ton regard éperdu, tes mains tendues par la tétanie ; l?eau salée aussi amère que mon rire, qui trace des sillons argentés sur tes mèches blondes.
Mon enfant, je t?aime. Je t?habite et t?inflige ce tourment avec la plus maléfique des tendresses, c?est sublime de voir tes traits se crisper, se figer sous la lumière aveuglante. ?


Cette partie là ! C'est terriblement.. musical ! Je suis juste soufflée, bravo, vraiment ! Autant je trouve que la première partie est compliquée et j'ai pas bien compris, autant dans celle là les mots s'enchaînent avec une fluidité étonnante, les mots sont bien choisis... Enfin moi, ça m'a fait l'effet d'une mélopée un peu glauque... au bon sens du terme, s'il y en a un !


Pour ma part, je venais vous montrer quelque chose. C'est une nouvelle qui s'appelle février et qui fait partie d'un " "recueil" " que je tente de finir d'écrire... Le sujet n'est pas très gai mais... enfin c'est vraiment une nouvelle très personnelle... Je voulais vous la faire lire pour vous montrer que mon " "style" " ne se résume pas à Alive...

Mais vous savez, je me sens toute petite et très mauvais quand je relis ce que j'ai écris...

Donc euh.. voilà... Février

Je m?appelle L. J?ai 18 ans et la conviction qu?aujourd?hui est mon dernier anniversaire.



Ma vie avait pourtant bien commencé : j?étais mignonne, j?avais tout ce dont une môme pouvait rêver, des parents présents et aimant, des frères et s?urs avec lesquels je m?entendais, j?étais bonne à l?école et ne subissais aucune pression. J?avais, au sens propre comme au figuré, tout pour être heureuse.


Seulement voilà, c?est toujours ceux qui vont le mieux en apparence qui jouent la comédie. C?est comme au supermarché ou dans la pub, tout est trop brillant, rutilant et appétissant pour être vrai. Je suis une publicité pour le bonheur. Une foutue bonne publicité mensongère.


L. était assise au fond de la douche, le dos au mur, insensible au jet brulant qui heurtait son corps depuis plus de deux heures. Elle contemplait les marques sur ses avant-bras en s?interrogeant sur son avenir. C?était son anniversaire, elle était majeure depuis quelques heures pourtant dans la maison tout était calme. Il était deux heures du matin et sa famille entière était endormie.


Elle venait d?avoir dix-huit ans et personne n?avait semblé s?en soucier. Si ce n?était ses parents et frères et s?urs, génétiquement obligés de l?aimer, elle n?avait reçu que trois messages et appels.


Le monde sait-il que j?existe ?

Si tout avait bien commencé pour elle, ces derniers mois, elle s?était enfoncée petit à petit dans une dépression aussi profonde qu?invisible. Il ne lui était rien arrivé de spécial, rien de traumatisant. Sa mère ne buvait pas et son père ne la battait pas.


Le temps avait juste fait son ?uvre. Elle avait un peu grossi, devait porter des lunettes, s?habillait sans style dans des vêtements trop larges et, à force de vouloir passer inaperçue, elle était devenue invisible. Elle avait peu d?amis et certainement pas de petit ami. Elle était assez seule mais elle serait morte plutôt que de reconnaître que cette solitude lui pesait.


Elle préférait de loin prendre des photos et les trafiquer pendant des heures, jouer les artistes maudits que tenter de plaire à ces gens qui avaient décidé qu?elle ne ferait jamais partie des leurs. Condamnée sans procès et, au fond, elle prétendait que ça lui était égal, qu?elle était forte.


Tellement forte qu?elle en était peu à peu arrivée à tracer de minces fils rouges sur ses avant-bras.


Les pires jours de ma vie.
 
20 Août 2009
155
33
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Ittre
lilithaw.wordpress.com
Un soir, alors qu?elle n?avait plus de larmes à pleurer sous la douche, elle avait aperçu le rasoir. Elle avait tremblé comme une feuille tant l?idée même lui était odieuse. Et pourtant? Pourtant elle avait cédé à l?envie qui hurlait en elle, cet instinct de destruction, de vengeance, de punition irrépressible qui était venu se nicher tout contre son c?ur. A lui donner envie de vomir. La tentation était forte et, hypnotisée, elle avait saisit le rasoir.


C?était une addiction. Certains se font vomir, d?autres mangent jusqu?à exploser. Elle jouait avec une lame de rasoir. Autant de façons d?appeler au secours, d?essayer d?expier des fautes non-commises, de bouter tout ce mal hors de son corps?



C?était libérateur. Quand son esprit était en ébullition, qu?elle ne savait plus si elle pleurait ou riait, quand elle avait le cerveau proche de l?implosion à force de se répéter que la vie valait la peine d?être vécue comme un mantra, comme pour s?en convaincre, elle ouvrait délicatement sa chair et regardait le sang couler avec l?eau de la douche.


Et elle se calmait.


Elle s?était habituée aux manches longues en permanence et personne ne posait de question. Le plus difficile était de se changer en sport sans que personne ne voie rien mais comme personne ne la regardait jamais vraiment, ses marques étaient passées inaperçues.


Aujourd?hui, si certaines de ses plaies étaient encore à vif, les plus anciennes formaient de très minces cicatrices qui ne disparaîtraient sans doute jamais totalement. Elle ne leur en laisserait de toute façon pas le temps.


*** Ce soir, c?était différent.


Avez-vous déjà retenu votre souffle en vous demandant si les choses allaient s?améliorer un jour ?

Depuis deux heures que l?eau trop chaude lui brulait la peau, elle ne pleurait pas. Contrairement au chaos mental qui régnait dans sa tête habituellement, elle était très calme. Elle envisageait l?avenir.


Et constatait sans que ça lui fasse le moindre effet qu?elle ne voyait rien.


Il n?y avait aucune solution.


Elle eut une pensée pour sa famille, tranquillement endormie. Et une pensée pour ces gens qu?elle détestait. Enfin la dernière pour les rares amis qu?elle avait. Ils lui en voudraient. Fort. Ils pleureraient peut-être. Ils la détesteraient. Elle l?aurait mérité.


Ils ne seraient pas beaucoup à la regretter.


Ca ne suffit pas.

L?urgence la saisit et il y eut ce moment terrifiant où elle regarda la lame de rasoir avant de l?approcher doucement de son poignet. Elle sentit qu?elle s?était remise à pleurer. L. se balançait doucement d?avant en arrière, pressant le rasoir contre sa peau.


Je m?appelle L. J?ai 18 ans et la conviction qu?aujourd?hui est mon dernier anniversaire. J?ai essayé de m?en sortir, j?ai cherché la solution pendant des mois. J?avais souvent pensé décaler mon rasoir de quelques centimètres. Je me répétais que la vie valait la peine. Après la pluie, le soleil.


Pas pour moi. Plus pour moi. Je suis finalement trop faible pour vivre.


Je suis désolée.

Elle pensa aux autres. A ces quelques autres qui seraient sans doute affectés, ne serait-ce que parce qu?ils étaient humains, peut-être parce qu?ils l?aimaient.


Qu?ils en tirent une leçon.

(Je suis désolée... ça ne rentrait pas dans un seul message...)
 
3 Novembre 2007
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Rosenau
Un texte que j'ai écrit aujourd'hui.



Mais aujourd?hui c?était différent. Le bus, les gens, la monotonie n?avaient pas cette amertume habituelle. C?était comme si tout était transformé par sa force psychologique. Elle ne prêtait même plus attention à tous ces détails idiots qu?elle aurait voulu oublier auparavant. Maintenant ils sont tous enterrés, ces souvenirs, ces images. Même Son odeur. L?unique odeur, celle de l?amour qu?elle ne vivra plus. Parfois, elle le voit encore. L?amour avait une sorte de magie qui la fascinait auparavant. Mais aujourd?hui, même son horoscope l?a dit, elle doit passer à autre chose.
La vie semble belle tout d?un coup. Un poids se retire bizarrement, il s?éloigne, et c?est comme si elle le voyait repartir, comme ce jour ou ils étaient enlacés toute la journée. Il partait. Et elle l?a regardé marcher de dos. Elle l?a regardé marcher jusqu'à ne plus l?apercevoir, jusqu'à ce qu?on l?arrache de ses pensées.
" J?en ai assez de regarder les gens partir. Parce qu?à chaque fois je me retiens de leur dire de rester, rien que cinq minutes. Parce qu?à chaque fois, la tristesse me submerge et je n?ose rien dire, c?est tout juste si j?ose encore me retourner, et penser de toutes mes forces « Reviens? ». "

Aujourd?hui tout est différent, parce qu?elle lui a tout dit. La page est déchirée. Les mots s?envolent dans une bise glaciale. Les grêlons tombent. Et elle, elle reste là. Au beau milieu de cette tornade de sentiments, de mots oubliés, dits trop vite, bafouillés, hésitants. Au beau milieu de ce filet de sentiments, emprisonnée, piégée.

Tu vois, tu vois, au début, tu étais heureuse de croire l?avoir oublié. Il a suffi que tu te souviennes, ne serait-ce que d?un bref moment où tu croyais pouvoir lui dire de rester rien que cinq minutes, pour que tout redevienne comme avant.
« Aujourd?hui tout est comme d?habitude. Le bus, les gens la monotonie sont plus insipides que jamais. Et cette fois-ci, plus le choix, je n?ai plus qu?à suivre cet horoscope idiot .»
 
20 Août 2009
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Ittre
lilithaw.wordpress.com
lauzange;1345891 a dit :
On dirait que tu l'as vécu tant les émotions sont vraies. Indirectement ou de plein fouet =).
J'aime...

Le premier paragraphe est censé représenter le chaos dans l'esprit d'un(e) spasmophile lors de sa crise... Donc je comprends que cela te soit assez... Compliqué je dirais x).

C'est HYPER difficile à retransmettre c'est fou !! Enfin... Peut-être juste pour moi parce que je ne suis pas super douée mais... c'est assez difficile d'adapter le style pour faire ressentir les choses à celui qui lit... Je suis la seule à avoir un peu de mal ?

Mais merci en tout cas :) (Et vraiment, ton deuxième paragraphe... <3)
 
17 Février 2009
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Enghien
Je n'ai aucune idée de la façon dont on fait un poème mais j'ai voulu tenter et voilà ce que ça donne :

Une balle dans mon c?ur
La bête est dans ma tête
Je sais qu?il n?est plus l?heure
Je sais que je m?entête

Mon obsession trop crue
Mes illusions perdues
Un avide avare a pillé mes tripes
Un malin matin a savouré sa pipe

Pas un mot, une moue
Ce n?est pas un drame
Le coup de mou
Ce n?est pas bien grave

Sa plume mortelle
Sa plume sévère
M?habite
Et parfois m?agite

Six pieds sous terre
J?irai boire le ver
Je ne suis plus la Belle
Je ne suis plus celle

Ma sourde catastrophe
Pose mes vagues à l?âme
Sur ces quelques strophes
Sans aucun état d?âme

J?irai m?enivrer
J?irai oublier
Je le ferai tant
Pour combien de temps ?
 
A

AnonymousUser

Guest
Ô, combien de fois ?
Combien de fois t'ai-je prié, Dieu païen, Gardien de mes rêves, Ange cassé par les Tempêtes ?
Combien de fois es-tu tombé au sol, combien de fois as-tu perdu ta Lumière ?
Combien de fois te l'ai-je redonné, combien de fois tu m'en as inondé ?
Combien de fois nous sommes-nous croisés, dans nos vies antérieures ?
M'as-tu donné, à chaque fois, un morceau de ta divinité ?
Mes yeux se sont-ils noyés dans les tiens, si noirs, ô corbeau des songes ?
Combien de fois nous sommes-nous étreints, combien de fois ai-je reçu tes caresses ?

Combien de fois es-tu parti ?
Combien de fois m'as-tu tuée, puis ressuscitée ?
Combien de temps avant de nous retrouver ?
 
A

AnonymousUser

Guest
Ces mots-ci, j'avais 15 ans, un premier chagrin d'amour dans les pattes. En me relisant, j'en souris, je trouve ça à la fois naïf et très dur, parce que je me souviens de tout ce qui y est assimilé.

" Tu sais, aujourd'hui, quand je te croise..
Je prends mon coeur à mon cou. "
 
A

AnonymousUser

Guest
"Je suis plus forte qu'ils ne le croient. Je pleure pour un rien. Je pleure des riens. Je garde ce qui blesse au fond, plus profond. Je l'enfonce, si loin, à m'en brouiller les contours. J'oublie les dates, j'oublie les mots, j'oublie les couleurs. C'est mieux comme ça. Tout est brouillé, abîmé, poussiéreux, je m'y emploie. Un jour il ne restera plus rien des dates et de ces mots. Parce que tu sais, je suis plus forte qu'ils ne le croient. Je sais les mots qu'on te dira, quand on te parlera de moi. La douce, la sensible, celle qu'on protège, elle a trop de peurs et d'angoisses, elle, la fragile. Ils ont raison, les détails dévalent mes joues, mas ce qu'ils ne savent pas, c'est le reste enterré. J'ai tapi les souvenirs, au détour de l'oubli, là où ils s'en vont mourir.
Je trace ma route, pleure quand j'ai tort, mais plus encore quand j'ai raison et qu'il n'y a personne pour l'admettre, je pleure s'il pleut trop souvent, quand l'odeur de la pluie l'été me renvoie à des images perdues, si je me cogne, et lorsqu'il se moque de moi. Je pleure quand je me cogne aux objets, pas à la vie.
Je pleure des riens, des détails, je n'ai pas mal, l'essentiel est consigné, rejeté, annulé. Le mal est enfermé, j'ai jeté la clé. C'est mieux comme ça, parce que, je te le dis tout bas, si j'y repense, je meurs tout bas, mes mots s'envolent, mon corps tremble. Il ne faut pas. Je suis plus forte qu'ils ne le croient, il y à des choses que je ne pleure pas. Des moments noirs, des moments rouges, des cruautés. Je ne les laisse pas s'échapper, ça m'avancerait à quoi ? Le jour où tout ça me reviendra, tu sais, j'aurai épuisé mes larmes à tant de futilités que je n'aurai plus rien à pleurer. Mes douleurs ne me rattraperont pas, je suis plus forte qu'ils ne se l'imaginent."



J'ai vaguement retravaillé un vieux texte retrouvé dans un cahier. Je l'ai écrit en 2007.


 
On croit que ca disparait ,qu'on oublie,qu'on est passé à autre chose,que ce n'est plus là,que c'est remplacé par le quotidien....Et puis un jour on tombe sur la mauvaise chanson le fameux son qu'on tente d'oublier ,celui qu'on avait écouter quand on avait encore rien fait,avant que toi,tu ne disparaisse .. On a beau tenté de sortir les piles de la montre et oublier le passé.D'essayer de changer la manière de conjugué nos pensée et puis nos sentiments.. Ca nous rattrape et ça nous attaque.On est secoué de sanglots et les larmes forment rapidement un réseau sur nos joues,notre poitrine se déchire en deux.Pourtant on n'arrive pas a enlever ce sont de notre tète,on a pas envie ,un truc tellement vieux et sage nous demande d'en écouté encore histoire de bien nous achevés,Ses photos brulée dans la cuisine ré aparesse devant nos yeux,on voit tous ces visages qui cramaient dans le levier.On se retrouve a pleurer dans un noir absolu.Depuis on essaye de enterrer ces pensée,sauf qu'ils échappent parfois de leur boite en bois et remontent a la surface.On ne peux pas les arrêter .Ils n'ont pas de piles ils durent autant que la raison.
 
17 Décembre 2008
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2 009
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kvetylicious.wordpress.com
Je jette ici une bêtise écrit au début du mois et retourne lire vos écrit

« Hein ?
- Je vous demandais Mademoiselle, si un certain chapeau à plumes attirait votre regard.
- Hm?
- Est-il là ? » Eloïse se pencha au balcon affichant un sourire taquin qui fit sourire Mademoiselle.
L?histoire se situe sous le règne de Louis XIII, et commence ici lors d?une journée ensoleillée. Une jeune fille regardait lasse au balcon les personnages de Paris passer dans la rue. Mademoiselle était une jeune femme d?une vingtaine d?année, blonde et bouclée, et éclairée de deux magnifiques yeux bleus. Eloïse, sa femme de chambre, était quant à elle brune mais possédant des yeux d?un rare vert. Mademoiselle, appelons-la ainsi pour le moment, était à Paris depuis moins d?un an et vivait sous la protection de Son Eminence, elle employait Eloïse depuis peu, car on lui avait dit qu?une dame de sa position ne peut vivre sans quelques laquais que ce soit. Ce qui ne l?empêchait pas de la considérer comme son égal (« On ne juge pas les gens de par leur rang social » disait-elle) et souhaitait que sa femme de chambre en fasse de même.
Cependant ici n?est pas le réel commencement de l?histoire. Pour cela il faut que vous acceptiez de revenir 358 ans en avant.
 
16 Juillet 2008
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St Brice sous forêt
Elle est volée, la petite enfance, volée.

Petit bout d?une dizaine d?années
Déjà sali par un étranger.

Petit bout, tu n?as rien demandé
Sagement,
Tu attendais maman?
Mais l?Etranger t?a emporté.

L?Etranger a dit « chut »,
Il ne faut pas parler.
Il faut juste subir,
Et garder le secret.

Au mur, l?Etranger t?as collé
Tu n?osais plus bouger,
Tu étais terrifié.

Que va-t-il faire, désormais ?
Maman avait parlé, des méchants étrangers.
Elle avait souvent dit qu?il faut pas leur parler.
Mais n?a pas précisé, ce qu?ils faisaient après?

Après avoir fini ses « mmmh » et ses « oh oui »
L?Etranger est parti et t?a laissé ici.
Tu as retrouvé Maman au coin de la rue,
Affolée, elle croyait que tu t?étais perdu.
Si seulement elle savait?

Petit Bout, à personne tu n?as osé parler.
Trop peur d?être grondé,
Tu as gardé le secret?

Petit bout emporté dans le monde des grands
Tu as trop vite quitté le royaume des enfants
L?Etranger t?a arraché tes rêves, et t?a pris tes repères
Désormais tu ne sais plus que faire.

Elle est violée, la petite enfance, violée.



Petite enfance volée sur un coin de trottoir,
Innocence arrachée dans le noir.
Pureté écorchée le temps d?un soir,
Ignorance abusée par l?immonde Etranger ?



Parce qu?un enfant
Ne devrait jamais souffrir,
Ni subir
La folie des grands?
 
6 Octobre 2007
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Lyon
Comment se confronter à ses problème du quotidien lorsque l?on n?a jamais été capable de se confronter à ceux de notre passé ? Voila ce qui la ronge, en réalité. L?on met ça sur le compte de l?alcool quand on la regarde, mais elle, elle sait que la raison de sa déchéance est complètement différente. Elle sait qu?au fond, tout ce qu?elle voulait, c?était se sortir de toute cette folie qui l?encerclait. Mais quand on est impuissant face à son propre destin, comment affronter cet avenir qui nous parait si sombre ?
Elle riait souvent. C?est cette image précise d?elle-même qu?elle voulait que son entourage garde en mémoire: une femme qui a eu être belle et souriante, pleine de vie et de courage. Ce qu?elle dégage aujourd?hui n?est rien, comparé à ce qui émanait d?elle auparavant. Aujourd?hui, elle n?est plus que l?ombre d?un triste passé. Elle se souvient d?elle-même comme d?une séductrice, qui pouvait entrainer dans ses filets tout homme qu?elle désirait. Elle avait eu les lèvres charnues et suggestives, les yeux pétillants d?envie et de désirs, et des courbes à faire rougir les plus nobles maris. Le simple fait de la regarder relevait de l?adultère pour certaines épouses, et bon nombres de couples s?étaient séparés à cause d?elle. Et ce qui était devenu un jeu dans les premières années de sa sulfureuse jeunesse était devenu peu à peu un calvaire lors de son évolution vers des temps plus posés.


Voila c'est la première fois que je post ici, lire les autres textes m'a donné envie de mettre ma contribution :) je n'ai mis que le début de ce texte pour ne pas que ça fasse trop long !
 

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