"Au nom d’un idéal que nous partageons tous, celui de l’ouverture de l’université, nous arrivons dans le mur".
Le mot est d'Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3, qui envisage de recourir au tirage au sort en 2014 pour départager les aspirants étudiants en première année de licence qui souhaitent intégrer les filières saturées de son établissement.
Car si la loi interdit de sélectionner les étudiants sur la base de leurs compétences, elle autorise le tirage au sort.
Et cette curiosité française commence à faire tâche dans le paysage.
"C’est difficile de faire pire comme sélection" constate Anne Fraïsse qui se dit par ailleurs "frappée" que dans son université "qui compte 5.000 étudiants en première année, 500 aient entre 0 et 2 de moyenne générale".
Même type de constat pour Jean-Louis Vayssière, président de l’université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines, qui déplore "qu'en anglais, trois mois après la rentrée, il ne reste que la moitié des étudiants".
Lui ne tourne pas autour du pot et réclame une sélection à l'entrée, afin que l’université ne soit pas "privée de certains des meilleurs éléments".
A ce stade, la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, cherche à maîtriser l'incendie qui couve en rappelant que le tirage au sort existe depuis 1997, qu'il n'est "ni en hausse, ni généralisé" et qu'il "ne concerne pas plus de 25% des filières de licence", principalement les STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), mais aussi le droit ou les filières culturelles.
A la question faut-il plus de moyens pour accueillir davantage d’étudiants , la ministre répond par une autre question : "a-t-on intérêt à augmenter le nombre de places d’accueil pour des filières aux débouchés compliqués ?". Et de plaider pour une information des lycéens en amont, afin qu’ils s’orientent en connaissance de cause.
A Montpellier, Anne Fraïsse réclame "des étapes intermédiaires entre une sélection complète et une ouverture sans aucune surveillance". Pour elle, l'enjeu consiste à trouver le bon curseur entre les deux.
Qu'en pensez-vous ? Etes-vous pour ou contre le principe d'une sélection des étudiants à l'entrée de l'université ? Pourquoi ?
Le mot est d'Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3, qui envisage de recourir au tirage au sort en 2014 pour départager les aspirants étudiants en première année de licence qui souhaitent intégrer les filières saturées de son établissement.
Car si la loi interdit de sélectionner les étudiants sur la base de leurs compétences, elle autorise le tirage au sort.
Et cette curiosité française commence à faire tâche dans le paysage.
"C’est difficile de faire pire comme sélection" constate Anne Fraïsse qui se dit par ailleurs "frappée" que dans son université "qui compte 5.000 étudiants en première année, 500 aient entre 0 et 2 de moyenne générale".
Même type de constat pour Jean-Louis Vayssière, président de l’université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines, qui déplore "qu'en anglais, trois mois après la rentrée, il ne reste que la moitié des étudiants".
Lui ne tourne pas autour du pot et réclame une sélection à l'entrée, afin que l’université ne soit pas "privée de certains des meilleurs éléments".
A ce stade, la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, cherche à maîtriser l'incendie qui couve en rappelant que le tirage au sort existe depuis 1997, qu'il n'est "ni en hausse, ni généralisé" et qu'il "ne concerne pas plus de 25% des filières de licence", principalement les STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), mais aussi le droit ou les filières culturelles.
A la question faut-il plus de moyens pour accueillir davantage d’étudiants , la ministre répond par une autre question : "a-t-on intérêt à augmenter le nombre de places d’accueil pour des filières aux débouchés compliqués ?". Et de plaider pour une information des lycéens en amont, afin qu’ils s’orientent en connaissance de cause.
A Montpellier, Anne Fraïsse réclame "des étapes intermédiaires entre une sélection complète et une ouverture sans aucune surveillance". Pour elle, l'enjeu consiste à trouver le bon curseur entre les deux.
Qu'en pensez-vous ? Etes-vous pour ou contre le principe d'une sélection des étudiants à l'entrée de l'université ? Pourquoi ?
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