En bref c'est une sorte de tribune pour expliquer que les psychiatres n'ont pas à réparer les pots cassés de problèmes structurels et politiques non résolus en amont.
J’adore le fait qu’encore une fois on fasse comme s’il ny avait que les psychiatres qui bossent pour les individus et leur santé au travail. Je ne vois pas pourquoi les psychiatres ne répareraient pas les pots cassés des décisions politiques et économiques prises aux dépends des individus, les médecins réparent bien les femmes et les hommes casses par les politiques de santé defaillentes. C’est le principe quand on décide de faire un métier du care, aux dernières nouvelles, réparer des pots cassés, même si évidement ça n’empêche pas de dénoncer.
Les experts CHSCT, les institutions comme l’anact, l’aract, notamment, les psychologues du travail, se battent au quotidien pour accompagner les entreprises et les individus sans justement tomber dans des considérations politiques à la con. Je passe d’ailleurs totalement sur le fait qu’on mélange des termes scientifiques comme les pathologies, et des termes qui n’ont aucun poids ni validité, à savoir le bien être... bon faudrait que j’écoute, peut être que c’est le résumé que tu fais que je trouve problématique, je ne sais pas
Par contre, je reviens sur ce que tu dis sur l’enjeu majeur que c’est, parce que c’est vrai : un salarié qui est touché par des RPS (c’est bien plus qu’être dépressif, et le burn out n’est pas une forme de dépression), c’est un salarié dont les comportements peuvent être violents ou attirer des réactions violentes notamment avec des interlocuteurs externes comme des clients, et dont le comportement (presenteisme, absentéisme, sabotage, par exemple) va auss avoir des conséquences que ses collègues et donc être une source également de RPS. C’est un vrai effet boule de neige, et je trouve que c’est important que de le noter, et j’ai du mal avec le sous entendu que ça n’est qu’une résolution purement capitaliste dédiée à faire du chiffre avec des vaches à lait auxquelles on ferait écouter de la musique classique à longueur de journée parce que ça les détend (je force volontairement le trait) : la santé mentale n’a jamais été autant prise au sérieux que les risques physiques du travail (les TMS, l’exposition à des matières dangereuses, au bruit, à la poussière, tout ce qu’on voudra), et mine de rien, à un moment donné, il faut bien parler d’argent, car les RPS coûtent un fric fou à la société, c’est une réalité. Après, il faut selon moi faire la différence entre une boîte qui s’intéresse véritablement à la qualité de vie au travail des salariés et met en place des actions concretes (communication, soutien managérial, team building, formations y compris pour les managers, mobilité interne, ergonomie, etc..) et les entreprises qui posent un joli vernis sur une surface cabossée (séminaires qui coûtent la peau du cul et ne servent à rien, communication externe, paniers fruits, baby foot et massage des pieds), parce que ça, ça ne dure qu’un temps.
Et d’ailleurs, aujourd’hui, les entreprises ont tout intérêt à faire en sorte que la QVT ne soit pas qu’un leurre : l’image qu’elle peut avoir dans la société en dépend beaucoup, dans un milieu professionnel lde s entreprises ont vite une réputation dont il devient vite difficile de se défaire, surtout avec tous les modes de communication et internet de nos jours.
Désolée, c’est un peu fouilli tout ça