Thème libre : Lettre à un détenu #1
Cher Vous,
------ Je ne connais ni votre prénom, ni votre âge alors je suis obligé de m’imaginer quelque un de grand, chauve, avec pleins de tatouages partout comme les clichés cinématographiques.
Il parrait que je n’ai pas le droit non plus de vous donner d’indications sur moi. Mon pseudonyme ne veux pas dire grand-chose, c’est juste que je l’aime bien.
En fait je me rend compte que c’est difficile d’écrire à une personne qui n’a pas les même libertés que moi. Il y a beaucoup de choses que j’aimerai vous raconter mais je ne sais pas si ça vous intéresserai j’imagine que la télé est votre seule compagne alors vous devez déjà être bien au courant des dernières infos.
Quand je parlai de liberté je parlai en fait de choses toutes simples, concrètes comme par exemple le fait d’aller à la piscine un samedi après-midi avec ses amis, juste comme ça parce qu’on en a envie. Vous ne pouvez pas faire ça et ça me semble dur d’exprimer à quel point j’ai de la chance de pouvoir le faire moi. Vous allez penser que je suis une petite fille à papa, pourri gâtée et qui ne sais pas profiter correctement de ses libertés mais vous vous trompez. Chacun à ses propres formes d’enfermement, vous c’est dans une cellules, parce que vous avez fait quelque chose mal; moi c’est dans une bulle invisible et je cherche toujours ce que j’ai pu faire pour mériter cela.
Comment c’est là-bas ? Et pourquoi est-ce que vous y êtes ?
Je pense que ce n’est plus une histoire de libertés, vous aviez votre liberté mais vous avez décidé tout seul de vous la ôter en faisant quelque chose de mal. C’est une forme d’auto-censure non ? Vous vous êtes jeté seul dans une pièce froide et noire de 5m² alors que vous pourriez être dehors à profiter du soleil et de l’air pur.
Est-ce que vous pouvez me dire pourquoi ?
Vous êtes un dealer, un pédophile, un voleur ? Parce que si vous êtes une personne de ce genre, sachez que je n’ai aucune compassion pour vous. Je vous écris parce que je suis certaines que malgré tout vous avez besoin d’un soutiens extérieur. Je ne sais pas qui vous êtes mais, comme tout le monde, vous méritez d’avoir un statu et d’être reconnu. Alors même si vous avez fait quelque chose d’horrible pour être aujourd’hui en prison, je veux bien être votre correspondante.
Enfin dites-moi quand même que vous ne recommencerez-pas. Ca me rassurera.
Bien à vous,
Emmeline.
Cher Vous,
------ Je ne connais ni votre prénom, ni votre âge alors je suis obligé de m’imaginer quelque un de grand, chauve, avec pleins de tatouages partout comme les clichés cinématographiques.
Il parrait que je n’ai pas le droit non plus de vous donner d’indications sur moi. Mon pseudonyme ne veux pas dire grand-chose, c’est juste que je l’aime bien.
En fait je me rend compte que c’est difficile d’écrire à une personne qui n’a pas les même libertés que moi. Il y a beaucoup de choses que j’aimerai vous raconter mais je ne sais pas si ça vous intéresserai j’imagine que la télé est votre seule compagne alors vous devez déjà être bien au courant des dernières infos.
Quand je parlai de liberté je parlai en fait de choses toutes simples, concrètes comme par exemple le fait d’aller à la piscine un samedi après-midi avec ses amis, juste comme ça parce qu’on en a envie. Vous ne pouvez pas faire ça et ça me semble dur d’exprimer à quel point j’ai de la chance de pouvoir le faire moi. Vous allez penser que je suis une petite fille à papa, pourri gâtée et qui ne sais pas profiter correctement de ses libertés mais vous vous trompez. Chacun à ses propres formes d’enfermement, vous c’est dans une cellules, parce que vous avez fait quelque chose mal; moi c’est dans une bulle invisible et je cherche toujours ce que j’ai pu faire pour mériter cela.
Comment c’est là-bas ? Et pourquoi est-ce que vous y êtes ?
Je pense que ce n’est plus une histoire de libertés, vous aviez votre liberté mais vous avez décidé tout seul de vous la ôter en faisant quelque chose de mal. C’est une forme d’auto-censure non ? Vous vous êtes jeté seul dans une pièce froide et noire de 5m² alors que vous pourriez être dehors à profiter du soleil et de l’air pur.
Est-ce que vous pouvez me dire pourquoi ?
Vous êtes un dealer, un pédophile, un voleur ? Parce que si vous êtes une personne de ce genre, sachez que je n’ai aucune compassion pour vous. Je vous écris parce que je suis certaines que malgré tout vous avez besoin d’un soutiens extérieur. Je ne sais pas qui vous êtes mais, comme tout le monde, vous méritez d’avoir un statu et d’être reconnu. Alors même si vous avez fait quelque chose d’horrible pour être aujourd’hui en prison, je veux bien être votre correspondante.
Enfin dites-moi quand même que vous ne recommencerez-pas. Ca me rassurera.
Bien à vous,
Emmeline.