[Commente en direct] Classe moyenne des vies sur le fil

[Orion.]

@Charlie-Culotte Je suis d'accord tout dépend aussi de l'état du logement Mais en général le 4ème c'est pas donné...par exemple juste le Monoprix de X-rousse qui est le plus cher de Lyon ça représente bien le truc, comme j'ai pas le permis j'étais obligée d'y faire mes courses de temps en temps et ça me faisait vraiment mal aux fesses de débourser presque 20€ pour 4 articles...
Après je suis d'accord il y a certains endroits qui sont un peu moins bobo

 

[Orion.]

Oh son gosse joue au Théâtre des Célestins la chance ! Il est tellement beau ce théâtre

 

[Orion.]

Ils rapent tous dans ce documentaire

 

[Orion.]

Je sais pas si c'était une bonne idée de regarder ça. Ca fait déjà plusieurs semaines que je me sens pas bien car je pense sans cesse à mon avenir, à la mort, "l'intérêt" de la vie, la mort de mes proches...mais là le documentaire est en train de m'achever

 

[Akanye]

Pareil qu' @Orion. Hashtag Prozac hashtag Lexomil...

 

[jusdepomme]

Dans le un, le fait de détruire un bâtiment c'est une métaphore pour leur vie détruite ? Parce que si oui, c'est pas de très bon gout

 

[J0nes*]

Comme @Orion. je viens de regarder et déjà que je dans un état d'esproit très déprimé/angoissé/anxieux là c'était la goutte d'eau ... Je fais partie de la classe moyenne et je suis étouffée chaque mois par mes charges. Je suis à découvert dès le 10 du mois sans jamais me faire plaisir. L'impression perpétuelle d'étouffer, de se noyer et de jamais en voir le bout ... Cette vie de frustration et d'angoisse ... Ça a résonné en moi et ça m'a fait glacé de voir qu'en fait on en est tous là ... N'y a t-il pas d'autres perspectives ? Pas d'avenir ?

 

[jusdepomme]

Ça fait ouvrir les yeux. Je connais tellement de gens qui galère, mes amis, leurs parents, mes frères et soeurs et même mes parents. Dans la famille on c'est toujours fait plaisir et on continue mais ce n'est plus pareil, on le fait mais on culpabilise. On me demander des choses au quelle je n'aurais jamais penser, ça fait mal, il y a ce sentiment d'injustice qui rode dans l'air, perpétuellement.
L'année prochaine on me fait comprendre, gentiment mais surement que ma chambre au crouss de cette année, "solution pratique et temporaire", risque de le redevenir l'année prochaine. On me fait comprendre aussi que je vais devoir trouver un travail.
Je sais que ce n'est pas grand chose, que c'est même normal, mais je ne peux m’empêcher de comparer avec mon frère et ma soeur qui ont eu un appartement et à qui jamais on n'aurais demander une chose pareil.
On est le 18 il me reste 40€ sur mon compte, je rentre jeudi à mon appart, je vais devoir faire les courses, payer le trajet, je ne sais pas comment. Je culpabilise de demander à ma mère, elle qui pendant ces 15 jours à tous fait pour me faire plaisir. Et ma soeur qui ma rappeler pendant ces 15 jours que pourtant on en a plus les moyens.

 

[Léona B.]

J'ai trouvé la première partie du documentaire assez bien, certes on n'explique pas parfaitement les tenants et les aboutissants de la crise sur ces familles, mais les portraits sont intéressants. Je ne m'y reconnais que partiellement parce que je viens d'une famille qui était plutôt aisée ("était", je précise) et nous sommes donc à l'abri en cas de coup dur. Je ne vis pas avec beaucoup d'argent, mais en faisant attention, j'arrive à me faire plaisir de temps en temps - et surtout j'ai un héritage assez conséquent de mon père, si jamais ...

Je suis donc un petit peu surprise que les petites classes moyennes soient à ce point dans la galère. Pour moi "classes moyennes", ça signifiait un minimum de confort (un peu plus que ce qu'on voit dans le documentaire, quand même) alors que j'ai toujours pensé que les classes populaires étaient, elles, pour le coup, dans la galère.

Bref, ça m'a fait réfléchir, je crois bien que je vais regarder les deux autres parties.