Comment se faire des amis à l’âge adulte ?
- Initiateur de la discussion Clémence Boyer
- Date de début
l'intention de cet article est bonne, mais c'est tellement plus compliqué en temps de pandémie.
Ou même, c'est tellement plus compliqué en France, tout court, puisque la majorité des gens ont déjà leur cercle amical.
Enfin, si d'autres personnes que moi ont envie de râler en lisant cet article parce que "testé mais ça marche pas top top", j'suis dispo, hein
Ou même, c'est tellement plus compliqué en France, tout court, puisque la majorité des gens ont déjà leur cercle amical.
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Enfin, si d'autres personnes que moi ont envie de râler en lisant cet article parce que "testé mais ça marche pas top top", j'suis dispo, hein
Pareil, j'ai commenté sur un autre post mais c'est le désert social où je vis.l'intention de cet article est bonne, mais c'est tellement plus compliqué en temps de pandémie.
Ou même, c'est tellement plus compliqué en France, tout court, puisque la majorité des gens ont déjà leur cercle amical.
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Enfin, si d'autres personnes que moi ont envie de râler en lisant cet article parce que "testé mais ça marche pas top top", j'suis dispo, hein
J'ai pas encore tenté les meetup mais franchement je sais pas si c'est la mentalité ici (le sud de la France) ou si c'est moi mais je me faisait beaucoup facilement des potes sur Paris, ou ptet c'est le côté grande ville ? Je sais pas... je sais que j'ai fini le catalogue Netflix et que j'entame le catalogue Amazon
P*** ça fait du bien de râler. Mon conjoint me soutient pas du tout il est en mode : "t'as qu'à rentrer à Paris ou sortir dans la rue si tu veux des amis" bref où sont les trentenaires sans enfants bordel !
@Sidjee.se
Hello
J'ai lu que tu disais que tu te faisais beaucoup plus de potes sur Paris.
Est-ce que tu aurais des conseils?
Je suis aussi dans la catégorie sans enfants (pas par choix mais bon c'est une autre histoire).
Sinon je n'arrive pas à démêler le vrai du faux. L'article semble dire qu'il est super facile de se faire des amis à l'âge adulte et qu'on a même le choix pour les trouver.
Mais les témoignages ne font pas rêver, la plupart des gens galère à se faire des amis, voire juste des potes pour sortir.
C'est comme si tout se jouait avant 25 ans et qu'ensuite les gens ont leur bande et ne cherchent pas à agrandir leurs horizons (ce qui me paraît plutôt normal, pourquoi chercher ailleurs quand on est heureux avec ses amis actuels?).
Hello
J'ai lu que tu disais que tu te faisais beaucoup plus de potes sur Paris.
Est-ce que tu aurais des conseils?
Je suis aussi dans la catégorie sans enfants (pas par choix mais bon c'est une autre histoire).
Sinon je n'arrive pas à démêler le vrai du faux. L'article semble dire qu'il est super facile de se faire des amis à l'âge adulte et qu'on a même le choix pour les trouver.
Mais les témoignages ne font pas rêver, la plupart des gens galère à se faire des amis, voire juste des potes pour sortir.
C'est comme si tout se jouait avant 25 ans et qu'ensuite les gens ont leur bande et ne cherchent pas à agrandir leurs horizons (ce qui me paraît plutôt normal, pourquoi chercher ailleurs quand on est heureux avec ses amis actuels?).
J'ai l'impression que la solitude a fait du chemin ces dernières années.
Je parle pas seulement du covid/confinement/pass vaccinal. J'ai l'impression que ça fait depuis plus longtemps.
Je sais pas, c'est compliqué ? Moi en tout j'ai juste 3 amies qui sont dispatchées en France.
Je parle pas seulement du covid/confinement/pass vaccinal. J'ai l'impression que ça fait depuis plus longtemps.
Je sais pas, c'est compliqué ? Moi en tout j'ai juste 3 amies qui sont dispatchées en France.
@Dragonfena c'est pas sur paris maisn une de mes amies a quitté notre région pour une autre où elle ne connaissait personne en plein après confinement. Elle a eu un premier poste où la moyenne d'âge de la boîte était assez élevée par rapport à la sienne et ça a un peu compliqué les choses. Elle a ensuite changé de boîte, c'est un peu mieux mais pas super accueillant non plus. Du coup elle s'est inscrit pour faire du running et c'est là qu'elle s'est fait des potes et un petit crush. Du coup je me dis que les activités en dehors du boulot peuvent être nettement plus propices aux rencontres.
Dernière édition :
M
Membre supprimé 362279
Guest
Attention quant a se faire des amis au boulot, je ne suis pas sure que mélanger travail et vie privée soit une bonne chose, si jamais on se fâche avec la personne, l'ambiance au boulot risque d'être compliqué!
@Lois Lane
Quel âge a ton amie qui fait de la course si ce n'est pas indiscret ?
Je réussis toujours à sympathiser avec des gens lors de mes activités en dehors du travail mais ça n'accroche pas. Ce que je veux dire c'est que j'arrive à aller boire un verre avec ces personnes après le cours, peut-être une fois ou 2 dans l'année en dehors mais ensuite ces personnes retournent à leur vie.
J'ai l'impression de ne pas avoir grand chose à offrir non plus. Je n'ai pas de groupe d'amis à qui les introduire alors que eux ont leur bande. Y'a un côté un peu "quel intérêt d'avoir une pote sympatoche sans plus alors que j'ai déjà mon groupe avec qui on se connaît depuis longtemps?"
@Neverland90
Oui je remarque aussi que la solitude est de plus en plus présente mais pas chez tout le monde. La plupart de mes ex-amis ont des vies très occupées et ils sont très entourés. Même mes voisins semblent avoir des vies remplies, tous les week-ends ils ont des invités.
Je pense que les réseaux sociaux et internet en général ont favorisé l'entre-soi et l'introversion (c'est seulement un constat, je ne dis pas ça de manière négative).
Et je pense que le zapping fait qu'on a moins de temps à accorder aux autres. On se lasse rapidement, on passe à autre chose. Il y a une fausse sécurité à se dire que si on ne s'écrit pas pendant 3 mois c'est pas bien grave car on est toujours en lien sur internet. Le contact n'est pas perdu (mais il n'est pas alimenté pour autant).
Par conséquent je pense qu'on devient moins empathiques face au virtuel et moins propices à avoir des connexions sincères avec quelqu'un. On est parfois dans la "consommation" d'amitié, il faut limite rentabiliser le temps passé.
L'anxiété sociale ont fait un bon gigantesque du à la pression de la concurrence (suis-je assez cool? A mon âge ai-je fait suffisamment de choses? Où en suis-je dans mon travail?).
Tout le monde n'est pas touché mais l'écart se creuse énormément.
Comme dans beaucoup de domaines (richesses, classe sociale etc.) les futures années vont être marquées par les extrêmes. On sera soit complètement seul, soit privilégiés en termes de quantité et de qualité.
J'avoue que ça me déprime.
J'écris depuis mon tél donc je ne peux pas développer ma pensée comme je le souhaite.
Rien de ce qui a été dit plus haut est un reproche ou une généralité sur tout le monde. Je fais des raccourcis dans mes phrases pour aller plus vite mais en réalité je ne veux pas inclure tous les humains dans mes constats.
Quel âge a ton amie qui fait de la course si ce n'est pas indiscret ?
Je réussis toujours à sympathiser avec des gens lors de mes activités en dehors du travail mais ça n'accroche pas. Ce que je veux dire c'est que j'arrive à aller boire un verre avec ces personnes après le cours, peut-être une fois ou 2 dans l'année en dehors mais ensuite ces personnes retournent à leur vie.
J'ai l'impression de ne pas avoir grand chose à offrir non plus. Je n'ai pas de groupe d'amis à qui les introduire alors que eux ont leur bande. Y'a un côté un peu "quel intérêt d'avoir une pote sympatoche sans plus alors que j'ai déjà mon groupe avec qui on se connaît depuis longtemps?"
@Neverland90
Oui je remarque aussi que la solitude est de plus en plus présente mais pas chez tout le monde. La plupart de mes ex-amis ont des vies très occupées et ils sont très entourés. Même mes voisins semblent avoir des vies remplies, tous les week-ends ils ont des invités.
Je pense que les réseaux sociaux et internet en général ont favorisé l'entre-soi et l'introversion (c'est seulement un constat, je ne dis pas ça de manière négative).
Et je pense que le zapping fait qu'on a moins de temps à accorder aux autres. On se lasse rapidement, on passe à autre chose. Il y a une fausse sécurité à se dire que si on ne s'écrit pas pendant 3 mois c'est pas bien grave car on est toujours en lien sur internet. Le contact n'est pas perdu (mais il n'est pas alimenté pour autant).
Par conséquent je pense qu'on devient moins empathiques face au virtuel et moins propices à avoir des connexions sincères avec quelqu'un. On est parfois dans la "consommation" d'amitié, il faut limite rentabiliser le temps passé.
L'anxiété sociale ont fait un bon gigantesque du à la pression de la concurrence (suis-je assez cool? A mon âge ai-je fait suffisamment de choses? Où en suis-je dans mon travail?).
Tout le monde n'est pas touché mais l'écart se creuse énormément.
Comme dans beaucoup de domaines (richesses, classe sociale etc.) les futures années vont être marquées par les extrêmes. On sera soit complètement seul, soit privilégiés en termes de quantité et de qualité.
J'avoue que ça me déprime.
J'écris depuis mon tél donc je ne peux pas développer ma pensée comme je le souhaite.
Rien de ce qui a été dit plus haut est un reproche ou une généralité sur tout le monde. Je fais des raccourcis dans mes phrases pour aller plus vite mais en réalité je ne veux pas inclure tous les humains dans mes constats.
@Dragonfena mon amie a 28 ans, pas d'enfant et elle est arrivée dans la nouvelle région avec un chéri mais séparation quelques mois après l'installation. Elle s'est retrouvée seule très vite et le premier poste c'était vraiment difficile moralement, c'est pour ça que pour elle c'était vital de se défouler quand elle ne travaillait pas.
Ça fait 2 ans maintenant qu'elle est là bas, sur le run elle a eu l'occasion de se retrouver dans plusieurs groupes, rapport au fait de s'entraîner plus donc pas forcément assez de temps à partager. Pour le moment c'est pas des amitiés comme elle avait chez nous et comme toi au début elle est allée boire un verre ou deux et ce n'est pas allé plus loin mais sur son activité là elle s'entraîne tous les week-ends et avec certains avec qui ça matchait plus ils essayent de se retrouver au moins un soir par semaine, c'est pas toujours simple car son travail est très prenant et qu'elle a dû se forcer aussi à aller vers les gens car pour le coup là où elle vit maintenant, les habitants sont moins sociables que chez nous où il il est nettement plus facile de lier des relations. Ses potes (à part son crush) ne l'ont pas présentés à leurs groupes d'amis encore, pour le moment ils partagent leur activité commune et vont boire un verre ou vont au cinéma de temps en temps.
Je te rejoins sur la solitude et les RS sociaux. Je trouve que ça n'aide pas beaucoup, on s' enferme vite dans le virtuel, j'ai l'impression que les "codes" sont différents. Je ne sais pas si ça joue sur les efforts de mon amie mais elle est très peu présente sur les RS, elle a LinkedIn pour le boulot et son compte Facebook qu'elle utilise très rarement, ce qu'elle faisait déjà quand elle n'avait pas déménagé.
Ça fait 2 ans maintenant qu'elle est là bas, sur le run elle a eu l'occasion de se retrouver dans plusieurs groupes, rapport au fait de s'entraîner plus donc pas forcément assez de temps à partager. Pour le moment c'est pas des amitiés comme elle avait chez nous et comme toi au début elle est allée boire un verre ou deux et ce n'est pas allé plus loin mais sur son activité là elle s'entraîne tous les week-ends et avec certains avec qui ça matchait plus ils essayent de se retrouver au moins un soir par semaine, c'est pas toujours simple car son travail est très prenant et qu'elle a dû se forcer aussi à aller vers les gens car pour le coup là où elle vit maintenant, les habitants sont moins sociables que chez nous où il il est nettement plus facile de lier des relations. Ses potes (à part son crush) ne l'ont pas présentés à leurs groupes d'amis encore, pour le moment ils partagent leur activité commune et vont boire un verre ou vont au cinéma de temps en temps.
Je te rejoins sur la solitude et les RS sociaux. Je trouve que ça n'aide pas beaucoup, on s' enferme vite dans le virtuel, j'ai l'impression que les "codes" sont différents. Je ne sais pas si ça joue sur les efforts de mon amie mais elle est très peu présente sur les RS, elle a LinkedIn pour le boulot et son compte Facebook qu'elle utilise très rarement, ce qu'elle faisait déjà quand elle n'avait pas déménagé.
@Lois Lane
Tu penses qu'à Paris ou dans une grande ville ça aurait été plus simple?
Mais c'est déjà bien qu'elle parvienne à sortir un soir par semaine.
Je n'arrive pas à définir ce qui fait que l'on devienne ami avec quelqu'un. Est-ce le temps passé ? Le fait de se confier ?
Oui les RS ont cassé les codes et la motivation.
J'avais lu un morceau d'étude citée dans un article que certains jeunes préféraient commander à manger et jouer à des jeux vidéo plutôt que d'aller à un rendez-vous romantique.
Les systèmes de récompense du cerveau sont faussés. Beaucoup de gens préfèrent ne pas trop sympathiser avec quelqu'un pour pouvoir rentrer chez eux tranquillement. L'effort émotionnel peut être trop imposant.
Tu penses qu'à Paris ou dans une grande ville ça aurait été plus simple?
Mais c'est déjà bien qu'elle parvienne à sortir un soir par semaine.
Je n'arrive pas à définir ce qui fait que l'on devienne ami avec quelqu'un. Est-ce le temps passé ? Le fait de se confier ?
Oui les RS ont cassé les codes et la motivation.
J'avais lu un morceau d'étude citée dans un article que certains jeunes préféraient commander à manger et jouer à des jeux vidéo plutôt que d'aller à un rendez-vous romantique.
Les systèmes de récompense du cerveau sont faussés. Beaucoup de gens préfèrent ne pas trop sympathiser avec quelqu'un pour pouvoir rentrer chez eux tranquillement. L'effort émotionnel peut être trop imposant.
@Dragonfena je ne saurais pas dire, je pense que la grande ville aide pour les activités plus variées mais là pour le coup elle est aussi dans une "grande" ville (plus grande que chez nous en tout cas et je crois que leur campus universitaire est plus large également mais je ne suis pas certaine) mais qu'elle ne connaissait pas jusqu'ici. Pour le coup ce qui a été dur c'est qu'elle a dû se faire violence pour aller vers les autres parce qu'elle n'a pas ressenti d'accueil, peut-être que dans une petite ville on s'intéresse plus aux nouvelles personnes par curiosité peut être.
Je ne suis pas étonnée des résultats de l'étude. Moi même quand je vivais en ville j'abusais des livraisons à domicile et ça favorisait clairement mon envie de préférer rester chez moi. Là on a déménagé en campagne et on apprécie largement plus de se faire des restaurants maintenant.
Je ne suis pas étonnée des résultats de l'étude. Moi même quand je vivais en ville j'abusais des livraisons à domicile et ça favorisait clairement mon envie de préférer rester chez moi. Là on a déménagé en campagne et on apprécie largement plus de se faire des restaurants maintenant.
M
Membre supprimé 248543
Guest
C’est un sujet qui me parle beaucoup. Je vais avoir 30 ans, célibataire sans enfant et franchement quelle galère l’amitié à l’âge adulte. Heureusement que Madz et les groupes Facebook existent, c’est comme ça que je me suis fait mes potes, sinon je pense que je serai seule au monde. J’ai l’impression d’être bloquée dans ma routine et dans ma bulle et j’aimerai faire davantage de rencontres car forcément je vois tout le temps les mêmes personnes mais c’est vraiment compliqué. Tout le monde a sa vie, les gens en couple avec enfants ont d’autres priorités ce qui est normal. Je trouve que les réseaux sociaux ont aussi aggravé la situation. Bref pas facile 
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