@perlimpinpindenoel
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Comment se faire des amis à l’âge adulte ?
- Initiateur de la discussion Clémence Boyer
- Date de début
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@Deilephila elpenor
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Je suis assez dubitative aussi sur les relations sociales. Je vois ma sœur qui a un groupe d'amis actif, est amie avec tous ses voisins et qui trouvent ça bizarre que ce ne soit pas mon cas. Sauf que mes voisins ils fuient la conversation quand je leur dis bonjour donc je vais pas aller les harceler. Y a que les personnes âgées qui sont ouvertes à la conversation. Après je suis anxieuse socialement donc je pense que je mets trop d'enjeux dans les interactions sociales. Les gens sont attirés par les personnes solaires et détendues, moi j'ai toujours peur de déranger les gens.
J'ai sauté le pas de m'inscrire sur Madz suite à cet article (bien que je connaissais Madz avant). J'ai lu tous les commentaires, et quelque part je me sens "rassurée" de lire qu'il n'y a pas que moi qui éprouve cette difficulté à rencontrer des gens et à se lier d'amitié après.
Comme la plupart d'entre vous, mes amies rencontrées sur les bancs de la fac sont reparties vers leur région d'origine très éloignée de la mienne.
J'habite dans le sud ouest de la France à Agen et mes amies sont en Bretagne, ou en Provence ou à Toulouse. Même si Toulouse n'est pas si loin c'est différent que d'avoir une ou des amies qui habitent la même ville que soi.
Je fais du théâtre d'impro pour la deuxième année consécutive. Ca m'a permis de faire des connaissances mais ça ne dépasse pas ce stade. Je sors de ma zone de confort et j'essaie de proposer aux personnes du groupe d'impro des sorties au cinéma, prendre un verre mais ça peut vite devenir énergivore et décourageant quand c'est toujours les mêmes qui proposent. Il y a pourtant bien des gens avec qui le courant passe bien mais malheureusement ça ne va pas plus loin c'est dommage.
J'ai aussi l'impression que les personnes avec qui j'ai pu aller au delà de la simple connaissance depuis la fin de mes études ce sont des personnes avec qui j'ai vécu des choses marquantes de la vie, ça rapproche drôlement. Mais là encore c'est pas des choses qui arrivent tous les 4 matins.
C'est vraiment pas simple quand on a un tempérament plutôt timide au début d'aller vers les autres sans qu'il y ait un dénominateur commun (loisir ou autre)
Pour ce qui est du lieu de travail, dans mon cas, étant cadre, me lier d'amitié avec des collègues c'est difficile, ça demande que chacun fasse correctement la part des choses et c'est pas toujours le cas du coup à moins de tomber sur la perle, ça reste très rare.
Comme la plupart d'entre vous, mes amies rencontrées sur les bancs de la fac sont reparties vers leur région d'origine très éloignée de la mienne.
J'habite dans le sud ouest de la France à Agen et mes amies sont en Bretagne, ou en Provence ou à Toulouse. Même si Toulouse n'est pas si loin c'est différent que d'avoir une ou des amies qui habitent la même ville que soi.
Je fais du théâtre d'impro pour la deuxième année consécutive. Ca m'a permis de faire des connaissances mais ça ne dépasse pas ce stade. Je sors de ma zone de confort et j'essaie de proposer aux personnes du groupe d'impro des sorties au cinéma, prendre un verre mais ça peut vite devenir énergivore et décourageant quand c'est toujours les mêmes qui proposent. Il y a pourtant bien des gens avec qui le courant passe bien mais malheureusement ça ne va pas plus loin c'est dommage.
J'ai aussi l'impression que les personnes avec qui j'ai pu aller au delà de la simple connaissance depuis la fin de mes études ce sont des personnes avec qui j'ai vécu des choses marquantes de la vie, ça rapproche drôlement. Mais là encore c'est pas des choses qui arrivent tous les 4 matins.
C'est vraiment pas simple quand on a un tempérament plutôt timide au début d'aller vers les autres sans qu'il y ait un dénominateur commun (loisir ou autre)
Pour ce qui est du lieu de travail, dans mon cas, étant cadre, me lier d'amitié avec des collègues c'est difficile, ça demande que chacun fasse correctement la part des choses et c'est pas toujours le cas du coup à moins de tomber sur la perle, ça reste très rare.
Pareil, j'ai beaucoup de mal à aller vers les autres. Disons que si on me parle, je réponds sans souci mais j'aurai du mal à engager une conversation.
J'ai changé de travail il y a bientôt 2 ans et j'ai essayé de me forcer à aller vers mes nouveaux collègues, à montrer un visage ouvert, à être plus avenante. Ca a porté ses fruits, j'ai désormais un groupe de "pollègues" (potes/collègues) avec qui on s'entend super bien, on délire, on va même parfois les uns chez les autres.
C'est pas évident de prendre sur soi et de faire des efforts mais c'est payant
J'ai changé de travail il y a bientôt 2 ans et j'ai essayé de me forcer à aller vers mes nouveaux collègues, à montrer un visage ouvert, à être plus avenante. Ca a porté ses fruits, j'ai désormais un groupe de "pollègues" (potes/collègues) avec qui on s'entend super bien, on délire, on va même parfois les uns chez les autres.
C'est pas évident de prendre sur soi et de faire des efforts mais c'est payant
Dernière édition :
@Deilephila elpenor
Je reviens sur ce topic mais pas grand chose n'a changé en fait.
Je me suis beaucoup renfermée ces derniers mois alors que paradoxalement je fais encore plus d'activités.
Mais j'ai la flemme de rencontrer de nouvelles personnes. Je n'ai plus envie de faire d'efforts, de faire semblant, de trouver quelque chose à faire. J'ai envie de rentrer chez moi et regarder une série. J'ai presque l'impression que mes amis sont les personnages de série.
J'envie beaucoup les gens en couple. Je pense qu'ils sont plus ou moins dans le même cas mais :
1. Ils ne sont pas seuls. Ils ont toujours leur conjoint comme amis
2. S'ils ont une vie de famille ils ont une vie occupée qui laisse peu de temps à l'ennui et le manque d'amis se fait moins ressentir puisque si tout se passe bien, ton conjoint devrait être ton meilleur ami
3. Les collègues, voisins, parents des amis de tes gosses remplissent ce rôle parfaitement. Ton temps est limité et le leur aussi donc c'est le bon équilibre. Inversement être amie avec une célibataire c'est déséquilibrée, elle a peut-être plus de temps libre, demande à se voir, veut faire les choses comme avant, veut parler pendant des heures au téléphone de ses problèmes...
Donc j'aimerais avoir un mec et plus me soucier de si j'ai des amis/pas d'amis.
Je reviens sur ce topic mais pas grand chose n'a changé en fait.
Je me suis beaucoup renfermée ces derniers mois alors que paradoxalement je fais encore plus d'activités.
Mais j'ai la flemme de rencontrer de nouvelles personnes. Je n'ai plus envie de faire d'efforts, de faire semblant, de trouver quelque chose à faire. J'ai envie de rentrer chez moi et regarder une série. J'ai presque l'impression que mes amis sont les personnages de série.
J'envie beaucoup les gens en couple. Je pense qu'ils sont plus ou moins dans le même cas mais :
1. Ils ne sont pas seuls. Ils ont toujours leur conjoint comme amis
2. S'ils ont une vie de famille ils ont une vie occupée qui laisse peu de temps à l'ennui et le manque d'amis se fait moins ressentir puisque si tout se passe bien, ton conjoint devrait être ton meilleur ami
3. Les collègues, voisins, parents des amis de tes gosses remplissent ce rôle parfaitement. Ton temps est limité et le leur aussi donc c'est le bon équilibre. Inversement être amie avec une célibataire c'est déséquilibrée, elle a peut-être plus de temps libre, demande à se voir, veut faire les choses comme avant, veut parler pendant des heures au téléphone de ses problèmes...
Donc j'aimerais avoir un mec et plus me soucier de si j'ai des amis/pas d'amis.
@Dragonfena Après, on peut aussi être en couple et n'avoir pas d'enfants. C'est notre cas à mon mari et moi.
Tous les voisins se retrouvent dans la rue à surveiller (ou pas, vu qu'ils papotent entre eux) les gamins qui jouent et du coup, ils se connaissent tous très bien. Quand ils font un truc entre eux, ils nous invitent, mon mari et moi, et c'est toujours sympa, mais on les connaît beaucoup moins.
Tous les voisins se retrouvent dans la rue à surveiller (ou pas, vu qu'ils papotent entre eux) les gamins qui jouent et du coup, ils se connaissent tous très bien. Quand ils font un truc entre eux, ils nous invitent, mon mari et moi, et c'est toujours sympa, mais on les connaît beaucoup moins.
@DamePatience
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@Dragonfena Je suis en couple, et pourtant je me questionne tout le temps sur si j'ai des amis ou pas 
Je crois que le fait que je sois expatriée et que ma famille et mes meilleures amies habitent loin joue beaucoup.
Globalement, c'est difficile les amitiés profondes sur le long terme dans le milieu des expats, car l'immense majorité reste 2-3 ans grand max avant de rentrer. Alors, oui j'ai des amis parmi les locaux mais je trouve ça bien aussi d'être avec des gens qui ont un parcours similaires et partagent les mêmes difficultés que toi.
En plus avec mon copain, on n'habite pas ensemble et on n'a pas d'enfants, et comme on a pas les mêmes hobbies, j'ai besoin d'amis pour sortir. Puis je me dis que si un jour on se sépare, j'aurais d'autant plus besoin de soutien émotionnel d'autres personnes (ou simplement quelqu'un avec qui aller boire des coups pour me changer les idées).
Je crois que le fait que je sois expatriée et que ma famille et mes meilleures amies habitent loin joue beaucoup.
Globalement, c'est difficile les amitiés profondes sur le long terme dans le milieu des expats, car l'immense majorité reste 2-3 ans grand max avant de rentrer. Alors, oui j'ai des amis parmi les locaux mais je trouve ça bien aussi d'être avec des gens qui ont un parcours similaires et partagent les mêmes difficultés que toi.
En plus avec mon copain, on n'habite pas ensemble et on n'a pas d'enfants, et comme on a pas les mêmes hobbies, j'ai besoin d'amis pour sortir. Puis je me dis que si un jour on se sépare, j'aurais d'autant plus besoin de soutien émotionnel d'autres personnes (ou simplement quelqu'un avec qui aller boire des coups pour me changer les idées).
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