Je me souviens très bien du jour des attentats de Charlie Hebdo, je me souviens d'avoir dit à la sortie du boulot à un collègue "t'as vu ce qu'il se passe?" et qu'il m'ait répondu d'un air triste et atterré "qui n'a pas vu ce qu'il se passe... ça m'a vraiment rendue triste que des gens puisse mourir juste pour des caricatures et des opinions. Après, c'est vrai que je n'ai pas du tout ressenti de peur, parce que c'était un assassinat visé, j'étais plus triste qu'autre chose. Rien à voir avec ce que j'ai pu ressentir le 13 novembre (où j'avais d'ailleurs eu cette pensée tristement prémonitoire dans le RER bondé le matin "on est vendredi 13, tiens, si une bombe sautaient là, ça ferait beaucoup de mort"). Là, il y avait bien plus de projection. Même le 11 septembre m'avait causé plus de peur alors que j'étais bien plus jeune (mais j'ai toujours été, même enfant, bien trop préoccupée -_-).