M
Membre supprimé 372447
Guest
Merci @MarieLouise et @A Kane , vous l'avez dit mieux que moi
C'est addictif, ça peut être toxique, etc.
Par contre c'est généralement classé comme peu dangereux en termes de "dangerosité sociale", au sens, où ce n'est pas un produit très corrélé à des comportements violents envers autrui, contrairement à l'alcool ou la cocaïne par exemple. ça me paraissait pertinent de le mentionner puisque là il est question de faire du mal à autrui (intention d'agresser la députée) : je pense que c'est un problème du comportement du sénateur, mais pas un problème spécifique à ce produit en particulier.
Et dire "ce produit n'est pas particulièrement corrélé à un risque de violence envers autrui" ce n'est pas une volonté de ma part de le banaliser ! Il y a d'autres risques graves à en consommer (pour sa propre santé par exemple). J'essaie jute d'être objective et pas dans le jugement moral de type "la drogue c'est mal"
Dans ce contexte-là, ça ne me choque pas plus qu'un élu "se drogue" qu'il boive un petit verre de temps en temps ; dans les deux cas c'est un usage récréatif d'un produit psychoactif
1) j'ai renvoyé vers Wikipedia qui cite le code de la santé publique (source officielle) donc c'est hors de propos (les autorités étatiques, qui autorisent l'alcool, le classent elles-mêmes comme en dangerosité sociale forte)
2) Il est bien connu que les lobbies influencent l'état, donc on ne peut pas supposer que l'état statue en toute objectivité. Sur les lobbies de l'alcool sous Macron :
Et à propos d'autres produits je viens de lire ce bouquin sur le cabinet de conseil McKinsey qui a oeuvré pour les lobbies du tabac et des médicaments anti-douleurs opioïdes :
Donc pour résumer : les autorités interdisent ou autorisent des psychotropes parfois par complaisance avec des lobbies et pas dans l'intérêt de la santé publique.
La réduction des risques (approche en termes de santé publique et non de jugement moral) a fait davantage ses preuves pour limiter les ravages des psychotropes que la prohibition
Alors je n'ai pas dit ça !L'ecsta n'est pas un produit inoffensif du tout.
C'est addictif, ça peut être toxique, etc.
Par contre c'est généralement classé comme peu dangereux en termes de "dangerosité sociale", au sens, où ce n'est pas un produit très corrélé à des comportements violents envers autrui, contrairement à l'alcool ou la cocaïne par exemple. ça me paraissait pertinent de le mentionner puisque là il est question de faire du mal à autrui (intention d'agresser la députée) : je pense que c'est un problème du comportement du sénateur, mais pas un problème spécifique à ce produit en particulier.
Et dire "ce produit n'est pas particulièrement corrélé à un risque de violence envers autrui" ce n'est pas une volonté de ma part de le banaliser ! Il y a d'autres risques graves à en consommer (pour sa propre santé par exemple). J'essaie jute d'être objective et pas dans le jugement moral de type "la drogue c'est mal"
... c'est pour ça que je parle d'usage récréatif dans mon post : je le définis comme prendre de manière exceptionnelle une quantité de produit psychotrope dans la limite de ce qui ne crée pas de risque à court terme pour soi ou autrui (bien sûr si c'est répété on tombe dans l'addiction)Sans juger moralement les personnes qui en consomment, on peut trouver suspect de faire une équivalence entre cette drogue qui met dans un état second dès le départ et peut provoquer des effets involontaires pas glop (je renvoie vers les sites de prévention en ligne) et l'alcool qui s'il est dangereux en excès ne présente pas le même taux de risque que la drogue si on prend un seul verre
Dans ce contexte-là, ça ne me choque pas plus qu'un élu "se drogue" qu'il boive un petit verre de temps en temps ; dans les deux cas c'est un usage récréatif d'un produit psychoactif
Alors navrée mais ton propos ne se tient pas :HS mais ça me fait rire de te lire parler de la faible dangerosité sociale d'un produit illégal en la comparant avec celle, forte, d'un produit qui lui l'est. Il y aurait une corrélation, ça ne m'étonnerait pas
1) j'ai renvoyé vers Wikipedia qui cite le code de la santé publique (source officielle) donc c'est hors de propos (les autorités étatiques, qui autorisent l'alcool, le classent elles-mêmes comme en dangerosité sociale forte)
2) Il est bien connu que les lobbies influencent l'état, donc on ne peut pas supposer que l'état statue en toute objectivité. Sur les lobbies de l'alcool sous Macron :
Macron "président du vin", partenariat avec les banques alimentaires, étiquetage... L'association Addictions France dénonce les pratiques des lobbies de l'alcool
Dans son rapport annuel publié mardi, l'association s'en prend notamment au chef de l'Etat, qu'elle accuse de soutenir le secteur du vin, au détriment des enjeux de santé publique.
www.francetvinfo.fr
Une lobbyiste du vin au cœur du quinquennat et de la campagne électorale d’Emmanuel Macron
Des documents obtenus par « Le Monde » révèlent comment Audrey Bourolleau, ex-conseillère du chef de l’Etat, a défendu à l’Elysée les intérêts du secteur de l’alcool, après avoir été la déléguée générale de l’organisation de lobbying de la filière viticole.
www.lemonde.fr
Les années Macron, un quinquennat rêvé pour le secteur alcoolier
Durant cinq ans, les tentatives des autorités sanitaires pour durcir les messages de prévention se sont heurtées à la résistance de la filière.
www.lemonde.fr
Et à propos d'autres produits je viens de lire ce bouquin sur le cabinet de conseil McKinsey qui a oeuvré pour les lobbies du tabac et des médicaments anti-douleurs opioïdes :
McKinsey, pour le meilleur et pour le pire. Une enquête sans concession sur le cabinet de conseil le plus influent au monde - Walt Bogdanich,Michael Forsythe
McKinsey est le cabinet de conseil le plus célèbre et le plus puissant de la planète. Il offre ses services aux Etats comme aux plus grandes entreprises afin d'optimiser leurs procédures et de maximiser leurs profits. Il prêche un pacte éthique qui consiste à rendre le monde meilleur et efficace...
www.decitre.fr
Donc pour résumer : les autorités interdisent ou autorisent des psychotropes parfois par complaisance avec des lobbies et pas dans l'intérêt de la santé publique.
La réduction des risques (approche en termes de santé publique et non de jugement moral) a fait davantage ses preuves pour limiter les ravages des psychotropes que la prohibition