@BravoCharlie Nous nous avions demandé à connaître le sexe principalement pour des raisons de prénoms effectivement.
Nous n'étions pas du tout d'accord sur les prénoms masculins alors qu'on en avait en commun pour une fille. On a eu de la chance c'était une fille, car sinon ça aurait été bien compliqué pour choisir.
Mais au delà de ça je trouve que ça peut aussi permettre de se préparer à ce que l'enfant va vivre, la société n'étant malheureusement ni neutre ni égalitaire selon qu'on est un garçon ou une fille.
Si c'est un garçon, il va grandir avec des privilèges, des injonctions à la virilité, etc. et il faudrait tenir compte dans son éducation.
Si c'est une fille, elle va subir la misogynie, les injonctions patriarcales,...
J'ai tendance à penser que rien qu'à cause de ça on n'éduque pas un garçon et une fille de la même manière. Ça n'est pas lié aux projections qu'on fait sur notre enfant selon son sexe (je ne présumais pas du tout de son caractère par exemple quand on a appris son sexe) mais à celles que la société va faire.
Et je ne pars pas du principe que mon enfant est forcément une fille cis d'ailleurs. C'est l'option la plus probable statistiquement, mais ça n'est peut-être pas le cas.
On a d'ailleurs un peu prévu le coup, car même si son prénom est techniquement épicène il est très majoritairement donné à des filles, et donc on a compensé avec un 2e prénom mixte à tendance masculine. Si jamais elle se sent plus à l'aise avec, c'est plus facile que de prendre un prénom qui n'existe pas encore sur son état civil.
On avait également discuté avec mon compagnon pendant la grossesse du fait qu'elle puisse être intersexe.
Bref (et là ce n'est pas ton propos mais c'est quelque chose que j'ai lu plusieurs fois) ça n'est pas car on demande à savoir le sexe de son enfant à naître qu'on lui colle des stéréotypes sexistes ni même qu'on part du principe qu'iel ne peut être trans ou non-binaire, agenre,...
Nous n'étions pas du tout d'accord sur les prénoms masculins alors qu'on en avait en commun pour une fille. On a eu de la chance c'était une fille, car sinon ça aurait été bien compliqué pour choisir.
Mais au delà de ça je trouve que ça peut aussi permettre de se préparer à ce que l'enfant va vivre, la société n'étant malheureusement ni neutre ni égalitaire selon qu'on est un garçon ou une fille.
Si c'est un garçon, il va grandir avec des privilèges, des injonctions à la virilité, etc. et il faudrait tenir compte dans son éducation.
Si c'est une fille, elle va subir la misogynie, les injonctions patriarcales,...
J'ai tendance à penser que rien qu'à cause de ça on n'éduque pas un garçon et une fille de la même manière. Ça n'est pas lié aux projections qu'on fait sur notre enfant selon son sexe (je ne présumais pas du tout de son caractère par exemple quand on a appris son sexe) mais à celles que la société va faire.
Et je ne pars pas du principe que mon enfant est forcément une fille cis d'ailleurs. C'est l'option la plus probable statistiquement, mais ça n'est peut-être pas le cas.
On a d'ailleurs un peu prévu le coup, car même si son prénom est techniquement épicène il est très majoritairement donné à des filles, et donc on a compensé avec un 2e prénom mixte à tendance masculine. Si jamais elle se sent plus à l'aise avec, c'est plus facile que de prendre un prénom qui n'existe pas encore sur son état civil.
On avait également discuté avec mon compagnon pendant la grossesse du fait qu'elle puisse être intersexe.
Bref (et là ce n'est pas ton propos mais c'est quelque chose que j'ai lu plusieurs fois) ça n'est pas car on demande à savoir le sexe de son enfant à naître qu'on lui colle des stéréotypes sexistes ni même qu'on part du principe qu'iel ne peut être trans ou non-binaire, agenre,...