Dans mon cas, c'est mon copain qui m'a dit qu'il envisageait difficilement sa vie sans avoir un ou deux enfants et que si l'option de ne pas en avoir était envisageable si c'était une manière de rester avec moi tout en assurant mon bonheur, c'était, pour lui, un sacrifice.
De mon côté, j'étais très incertaine et j'ai l'impression d'être passée de fence-sitter à parent d'un coup. Toutes les options m'allaient : ne pas avoir d'enfant n'aurait rien retiré à notre bonheur, sur certains aspects même au contraire. En avoir un n'a rien retiré à notre bonheur... et sur certains aspects même au contraire.
Je n'ai jamais ressenti ce besoin "viscéral" et très instinctif mais je n'ai jamais craint les deux options de vie non plus (je suis une personne qui ne voit pas trop son parcours de vie selon un parcours/des objectifs précis, je me dis que toutes les options ont du bon et du mauvais, on dirait un fortune cookie, je sais).
Et se sentir prêt, à mon sens, est un peu illusoire pour un premier enfant. C'est un bouleversement énorme pour soi et pour son couple et je pense qu'on se découvre un peu au travers d'une expérience suffisamment nouvelle pour qu'il soit difficile d'anticiper la réalité de ce que ça va être et de la manière dont on va réagir.
Pour adresser directement le courrier, j'ai aussi voulu aller voir ailleurs peu de temps avant de m'engager avec mon copain. Je l'ai interprété - à titre parfaitement personnel - comme une dernière ruée vers la totale liberté. Le couple est enfermant, qu'il soit libre ou pas d'ailleurs. Je le dis sans péjoration, c'est une limitation de notre liberté, pour essayer de respecter le bonheur de la personne qui partage notre vie. Et c'est un enfermement auquel je consens parfaitement mais qui peut aussi donner l'envie d'un dernier frisson de liberté avant le grand saut. Quand j'ai eu mon premier enfant, j'ai aussi eu une envie de me plonger dans une vie que je ne pouvais plus avoir : sortir tard et boire beaucoup, voir mes potes sur un coup de tête etc. Je ne sais pas s'il n'y a pas une sorte de réponse d'urgence du cerveau à l'anticipation de ce que l'on ne pourra plus avoir.
Ca sonne triste comme ça mais je ne trouve pas que ça le soit réellement, encore une fois il y a plusieurs parcours de vie possible, en choisir un signifie renoncer à un autre et c'est normal, à mon avis, de se questionner.
De mon côté, j'étais très incertaine et j'ai l'impression d'être passée de fence-sitter à parent d'un coup. Toutes les options m'allaient : ne pas avoir d'enfant n'aurait rien retiré à notre bonheur, sur certains aspects même au contraire. En avoir un n'a rien retiré à notre bonheur... et sur certains aspects même au contraire.
Je n'ai jamais ressenti ce besoin "viscéral" et très instinctif mais je n'ai jamais craint les deux options de vie non plus (je suis une personne qui ne voit pas trop son parcours de vie selon un parcours/des objectifs précis, je me dis que toutes les options ont du bon et du mauvais, on dirait un fortune cookie, je sais).
Et se sentir prêt, à mon sens, est un peu illusoire pour un premier enfant. C'est un bouleversement énorme pour soi et pour son couple et je pense qu'on se découvre un peu au travers d'une expérience suffisamment nouvelle pour qu'il soit difficile d'anticiper la réalité de ce que ça va être et de la manière dont on va réagir.
Pour adresser directement le courrier, j'ai aussi voulu aller voir ailleurs peu de temps avant de m'engager avec mon copain. Je l'ai interprété - à titre parfaitement personnel - comme une dernière ruée vers la totale liberté. Le couple est enfermant, qu'il soit libre ou pas d'ailleurs. Je le dis sans péjoration, c'est une limitation de notre liberté, pour essayer de respecter le bonheur de la personne qui partage notre vie. Et c'est un enfermement auquel je consens parfaitement mais qui peut aussi donner l'envie d'un dernier frisson de liberté avant le grand saut. Quand j'ai eu mon premier enfant, j'ai aussi eu une envie de me plonger dans une vie que je ne pouvais plus avoir : sortir tard et boire beaucoup, voir mes potes sur un coup de tête etc. Je ne sais pas s'il n'y a pas une sorte de réponse d'urgence du cerveau à l'anticipation de ce que l'on ne pourra plus avoir.
Ca sonne triste comme ça mais je ne trouve pas que ça le soit réellement, encore une fois il y a plusieurs parcours de vie possible, en choisir un signifie renoncer à un autre et c'est normal, à mon avis, de se questionner.