@MorganeGirly
On peut partir du postulat que les émeutiers s'en prennent aux lieux ou aux biens auxquels ils associent – consciemment ou non – des souvenirs négatifs voire traumatiques propres à leurs conditions sociales ou ethniques, mais ce seul postulat n'explique pas la destruction des abribus, des casernes de pompiers, des voitures de particuliers, des médiathèques et des commerces ; et ça n'explique pas non plus les agressions physiques ou les tentatives de meurtres.
Je trouve hasardeux de conférer à chaque violence un "supplément d'âme" en écartant les considérations matérielles ou le manque d'éducation. On peut penser, comme Sandrine Rousseau, que le vol de produits de marque a à voir avec un sentiment de relégation ; mais on peut aussi penser qu'il s'agit juste de prendre possession d'un objet de valeur.
Mais ce n'est pas parce qu'une explication est possible qu'elle est nécessairement l'explication.Dire que l'école est l'un des premiers lieux d'expérience du racisme systémique et que c'est pour ça qu'elle fait l'objet de dégradation, ça n'a rien à voir avec l'hypothèse que tu formules sur les abribus et Rosa Parks.
On peut partir du postulat que les émeutiers s'en prennent aux lieux ou aux biens auxquels ils associent – consciemment ou non – des souvenirs négatifs voire traumatiques propres à leurs conditions sociales ou ethniques, mais ce seul postulat n'explique pas la destruction des abribus, des casernes de pompiers, des voitures de particuliers, des médiathèques et des commerces ; et ça n'explique pas non plus les agressions physiques ou les tentatives de meurtres.
Je trouve hasardeux de conférer à chaque violence un "supplément d'âme" en écartant les considérations matérielles ou le manque d'éducation. On peut penser, comme Sandrine Rousseau, que le vol de produits de marque a à voir avec un sentiment de relégation ; mais on peut aussi penser qu'il s'agit juste de prendre possession d'un objet de valeur.
Dernière édition :