J'ai lu la première page et je suis déjà fatigué.
Bref commençons par des faits. Les femmes trans admises dans les compétitions sportives le sont qu'après une transition hormonale. Leur taux de testostérone et d'oestrogene sont controlés très régulièrement et il doit être dans la norme cis (toutes les femmes, cis ou non, ont de la testo. Les femmes trans prenant des bloqueurs de testo ont en général un taux même plus bas que la norme cis)
Que se passe t'il lors d'une transition hormonale ? Les muscles fondent avec le taux de T pour arriver à un pourcentage de musculature comparable aux normes cis (et c'est assez rapide, 2/3 mois de traitement). D'ailleurs pas mal de femmes trans s'en plaignent car elles perdent en force et ça complique le quotidien.
Le tissu musculaire est le même entre les hommes et les femmes (oui parce que j'ai déjà vu des trucs la dessus, que le tissus musculaire des hommes seraient plus epais et celui des femmes plus long. C'est un peu des conneries qui ont été debunk par pleins de féministes).
N'oublions pas non plus, parce que je lis "des femmes trans qui s'entraînent depuis des années". Parce que les femmes cis qui participent aux compétitions ne s'entraînent pas aussi depuis des années ?
Concernant la taille, dans les catégories sportives où il y a une catégorie poids/taille, elles sont classées dans leur catégorie. Donc avec des femmes cis qui sont dans les mêmes catégories.
Les compétitions sportives où cela n'a pas d'importance, ben une taille grande va pas changer le résultat dans tous les cas.
Maintenant concrètement, ce genre de discrimination à aussi des conséquences réelles sur les femmes cis...qui ont un taux de testostérone plus élevée que la moyenne (pas mal present dans l'athlétisme d'ailleurs).
Caster Semenya est une athlète qui produit naturellement beaucoup de testostérone. Trop, aux yeux de la Fédération internationale...
information.tv5monde.com
Désormais, les femmes athlètes disposant d’un taux de testostérone trop élevé devront le maintenir en dessous d’un certain seuil sous peine d’inéligibilité aux compétitions féminines d’athlétisme. Une décision lourde de sens qui amène à s’interroger sur le phénomène de l’hyperandrogénie
www.letemps.ch
Un article intéressant aussi à lire
Dans le monde du sport d’élite, l’inclusion des personnes trans remonte à 2003, quand le COI (Comité Olympique International) autorise les personnes trans à participer dans les catégories auparavant…
www.xymedia.fr
Dans tous les cas, moi je vois déjà un soucis au fait que des personnes fassent une différence entre femmes cisgenre et femme transgenre. C'est qu'au fond, vous ne considérerez jamais vraiment une femme trans comme une vrai femme.
Car au final ce qui compte c'est que le sport féminin soit beaucoup plus visible et qu'il paye beaucoup mieux ces athlètes. Plutôt que d'agiter des paniques morales bien bien développées par les anti trans pour bien bien discriminer.
En attendant vos figures du mouvement anti trans, elles se foutent bien de votre gueule car sous couvert d'arguments "féministes", elles en profitent bien pour faire passer des idées bien bien sexistes (à vouloir à tout prix parler de féminin sacré, etc, elles en viennent à légitimer tous les stéréotypes de genre).
Bref