Commentaires sur Un collégien interpellé et placé en garde à vue après avoir harcelé une lycéenne transgenre

[FoxyWa]

@Alzire J'entends bien ton message, mais j'ai demandé à ce qu'on ne me mentionne plus pour une raison Je suis une personne avec deux maladies mentales et deux neuroA, et là je suis dans une phase d'idéations su*cidaires très fortes parce que j'ai tenté de donner mon avis sans être agressive et au final, je me retrouve seule au milieu d'un tas d'avis contraire au mien (ce qui n'est pas le problème en soi, c'est plus le ton qui me gêne) qui en plus, m'accusent de détourner leur propos (tout en détournant les miens, l'ironie). J'ai fait relire à plusieurs personnes mes messages, on m'a dit que j'étais soft et claire donc je ne sais pas si les personnes sont biaisée parce que proches de moi ou s'il y a eu un effet de masse que je n'ai pas compris, mais mon principe de base était pourtant simple : il y a une victime dans l'histoire (une minorité en plus), ça aurait pu être fait de façon plus soft - avec deux policiers seulement par exemple - mais je maintiens que le harcèlement est un crime et qu'il doit être puni. On m'a dit ici que même en cas de v*ol on préfère arrêter la personne dans un endroit privé plutôt que de lui faire subir une "humiliation" (chose que la personne fait endurer au quotidien, mais quand c'est pour lui c'est plus acceptable apparemment), donc ben j'ai plus rien à dire, je ne suis pas d'accord mais tant pis. J'ai même fait tout un paragraphe sur le fait que je comprenais bien les dérives policières mais j'essayais aussi de sensibiliser au fait que le harcèlement continue voire empire avec internet et ce malgré les campagnes de sensibilisation et que oui ça peut choquer, mais un geste comme ça aura plus de chance d'aider les victimes que d'encourager les dérives policières (les dérives généralement se portent sur les minorités, pas sur les coupables donc je ne vois pas en quoi les dérives ici s'appliquent).
Seulement voilà, entre certaines qui suppriment leur message, moi qui me retrouve seule avec une opinion avec zéro soutien alors que pourtant je pensais dire la base (protéger les victimes et punir les coupables) ça a été trop. Ce n'est pas le sujet mais là je suis dans un état fragile, donc quand je demande à ne plus me mentionner, c'est pas parce que j'ai plus d'arguments ou parce que je boude ou que j'ai la flemme. Ce sujet a ravivé par de nombreux aspects mon stress post traumatique complexe et là, je ne veux plus revenir sur le sujet qui me renvoie à des traumas que je ne sais pas gérer pour l'instant. J'ai répondu à Ronces tout à l'heure parce qu'elle faisait directement référence à mes messages (avec ceux d'autres personnes) en promettant que c'était la dernière fois, mais c'est tout. Donc s'il vous plait, quand quelqu'un demande à ne plus être mentionné.e, il y a des raisons et ce serait sympa de le respecter. J'ai bien compris que j'avais un avis complètement minoritaire - voire solitaire - ici, je pensais avoir été claire et nuancée, je me suis trompée, passons à autre chose.

 

[Membre supprimé 373221]

Désolé.e si mes propos ont pu heurter des gens à l'évidence c'est moi le problème ( ce qui est toujours le cas de toute façon ). Je vous laisse tranquille.

 

[Esquisse rose]

@Ronces : je me permets de te mentionner, j’espère que tu ne m’en voudras pas.

NON, tu n’es pas le problème ! Ne pas faire l’unanimité lors d’un débat d’idées et/ou blesser malgré soi des gen·te·s ne constituent pas une raison valable pour être rejeté·e, voire s’auto-rejeter, de la communauté.

Ce qui fait la richesse des débats sur les forums de madmoiZelle, à mes yeux, c’est la possibilité de lire différents points de vue. Tu as ta place ici, tout comme les personnes qui te contredisent. Ce n’est pas parce que l’on n’est pas d’accord avec quelqu’un·e, que ce ou cette dernière est dans le faux ou perd en valeur. Jamais ! Ce débat suscite de l’émotion, il est « touchy », et c’est pour cette raison que la communication peut être compliquée à certains moments.

En espérant te lire à nouveau.

 

[Ocytocine.]

Le problème c'est que cette situation intervient dans un moment où globalement, la police fait n'importe quoi.
Entre les mutilations, les homicides, les arrestations arbitraires...
Avoir encore un coup de force de la police encore une fois : ouais ça fait un peu peur.

Et de l'autre, y'a les victimes d'harcèlement, où rien est fait pour elles, où l'éducation nationale au mieux ne sait pas quoi faire, au pire aggrave les choses, le harcèlement j'ai l'impression que ça fait des années qu'on en parle et on a toujours pas trouvé de solution miracle.
Ouais j'aurais kiffé que mes harceleurs connaissent la honte, l'humiliation, la peur. J'en ai rêvé de les frapper.
J'aimerais qu'ils se prennent un retour de karma.

Donc ouais voir cette histoire pendant un court instant, je me suis dis "yes enfin ils payent le prix de ce qu'ils font"
Sauf que bon soyons honnêtes : ça ne va rien changer.
Ptete que ca va calmer le jeu quelques jours mais pas sur du long terme.


Mais oui faire des formations, avoir des sortes de protocoles en cas d'harcèlement pour séparer rapidement les harceleurs et les harcelés, permettre aux victimes de se reconstruire, des cours de sensibilisations sur le harcèlement, sur le respect des autres, ... mais ça prend du temps, de l'argent, et les effets ne se verront pas en 3 jours.

Et clairement c'est moins accrocheur que quand la police débarque en cours récupérer un môme.

 

[LovelyLexy]

Du torrent de merde du recteur qui demande à ses parents d'arrêter leurs accusations "diffamatoires" ? Quelles mesures ont été prises contre ce recteur ?

C'était une rectrice, amie de promo de Macron qui a changé les règles pour la nommer. Et il est impossible de prendre des mesures car depuis cet été elle a "pantouflé" ( = elle est partie dans le privé)

 

[Iridis]

@LovelyLexy oui, j'ai lu un truc dessus. En substance, la pauvre, elle n'était pas au courant, elle était en vacances, son adjoint aussi; jamais elle n'aurait autorisé cela (je la plaindrais bien, mais j'ai aqualicorne).

Après, je maintien qu'on ne devrait pas arrêter un mineur dans un établissement scolaire.
Qu'il soit convoqué, oui. Qu'il soit arrêté, oui. C'est largement assez grave pour justifier une arrestation. Mais pas dans un établissement scolaire.
Et oui, il y a la problématique de l'humiliation. Ce n'est pas parce qu'il a humilié d'autres enfants (et harceler, et menacer de mort, je ne minimise pas ce qu'il a fait) qu'il faut agir de même avec lui. Ce qu'il a fait n'est pas justifiable. Ce n'est pas non plus justifiable de le lui faire.
Par contre, une condamnation, clairement il le mérite.

Spoiler: racontage de vie

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[Pochemuchka-Lilou]

Mais des adultes sont arrêtés sur leur lieu de travail aussi non ?
Pourquoi ce serait différent?

1) comme l'ont dit d'autres Madz auparavant : c'est en fait très rare. Donc on a du mal à comprendre pourquoi là d'un coup ça se passe comme ça.
2) parce que c'est un enfant ? sans dire que ça excuse tout hein, mais c'est pas pour rien qu'il y a une justice des mineurs etc : on considère généralement, en tant que société, qu'on ne gère pas tout à fait les méfaits d'un enfant de la même manière qu'on gère ceux d'un adulte.

En vrai je pense qu’en terme de dissuasion, c’est vraiment la « sanction / peine » qui doit faire peur.

A vrai dire, les études sur la délinquance ont tendance à montrer que ce qui dissuade de passer à l'acte, ce n'est pas la sévérité de la peine encourue, c'est plutôt la certitude d'être pris et sanctionné (même pas très lourdement).


Et c'est bien là qu'est le problème, que des maz profs (coucou les collègues) ont bien pointé : beaucoup d'élèves harceleurs ne sont pas pris.

- Parfois les profs ne voient pas (on a de plus en plus d'élèves, de moins en moins de temps pour leur parler, pour parler d'eux entre collègues, pour passer voir le CPE, pour faire des points avec la vie scolaire, pour communiquer avec l'infirmière, sans parler des psy EN devenues pratiquement inexistantes...)

- Parfois les profs voient et préfèrent faire l'autruche, il faut le reconnaître, même si j'ai l'impression que c'est de moins en moins le cas dans la mesure où on est quand même de + en + sensibilisés (et comme le disait une de mes VDD, on n'a pas grand intérêt à fermer les yeux, une atmosphère de classe merdique on peut la sentir et la subir même si on n'identifie pas forcément les coupables ni les victimes)

- Parfois les profs font bien leur taf mais les relais ne suivent pas.
J'ai eu personnellement le cas il y a quelques années : une équipe de profs qui n'a surtout pas voulu fermer les yeux sur du harcèlement en groupe, répété, qui est parfois allé assez loin. La direction n'a pratiquement rien fait, en refusant par exemple de convoquer un conseil de discipline pour des faits pourtant graves (relevant de l'agression sexuelle pour certains).
Parfois c'est aussi au niveau des parents que ça merde. Par exemple, j'avoue avoir du mal à comprendre une mère de victime qui croyait les faits qu'on signalait mais n'était pas très empressée de venir rencontrer la prof principale, la CPE... Je ne suis pas dans cette famille, je ne veux pas juger cette mère, mais disons que - la direction étant défaillante - je me disais qu'on aurait peut-être pu faire quelque chose si on avait pu faire comprendre à la mère l'urgence de la situation.
Et bien sûr il y a aussi les parents des harceleurs, qui parfois les protègent, quitte à devenir procéduriers (prendre un avocat pour un oui pour un non) ou à être dans l'inversion accusatoire (souvenir ému d'un père de harceleur qui accusait l'équipe enseignante de harceler son fils alors qu'on avait justement essayé la diplomatie en premier lieu...).