@Alonso merci pour le partage. Après, il y a un point avec lequel je ne suis pas entièrement d'accord avec la conclusion de l'article dans le sens où les profils peuvent être encore plus diversifiés. Ainsi, un homme peut avoir peur d'une paternité non-désirée mais également être sensibilisé au partage de la contraception et aux conséquences sur sa partenaire. L'un n'empêche pas l'autre. On peut ainsi avoir un homme à la fois de type relationnel et individuel...
Le sentiment de méfiance mentionné dans l'article peut aussi être dans certains cas un sentiment "de base" provoqué par un ancien trauma, et ainsi ça ne sera pas de la femme qu'il se méfiera, mais bien de la possibilité qu'un accident arrive. Ce n'est pas pareil. La communication dans le couple peut être bonne, mais le traumatisme peut quand-même rester, et donc la méfiance.
Il y aura donc une différence entre un homme qui aura peur de toutes les femmes "par nature" ("elles font toutes un enfant dans le dos etc...'"), et un homme qui ne mettra pas en doute la bonne foi de sa compagne, mais qui reste conscient que pour tout un tas de raisons, en cas d'accident, chacun.e peut changer d'avis, et vouloir se prémunir de cette éventualité étant donné qu'une fois qu'il y a fécondation, l'homme ne peut plus décider.
Le thème de la confiance est ici très important, dans le sens où je trouve qu'on l'utilise trop souvent pour faire culpabiliser la personne qui souhaite se protéger de conséquences négatives. La confiance ne doit pas impliquer le fait de forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il/elle ne souhaite pas, a fortiori si les répercutions sur sa vie sont grandes.
Après, le manque d'éducation sexuelle joue un grand rôle également. Ca c'est aussi un autre grand sujet.
Que l'éducation sexuelle se limite à "sortez couverts", bah c'est très très loin d'être suffisant. D'autant plus qu'on voit effectivement le rejet de plus en plus des méthodes hormonales (notamment suite au scandale de la pilule 3e et 4e génération) + retour à des pratiques "naturelles" beaucoup plus à risques statistiquement parlant.
Le fait qu'il y ait 360.000 grossesses non désirées (dont 210.000 avortements) (chiffres de l'ined), dénote bien qu'il y a un problème de santé publique à ce niveau (manque d'éducation sexuelle + personnel soignant pro-life aussi).
Après, une question me vient à l'esprit : si le slip chauffant fonctionne depuis longtemps, pourquoi ça n'a pas été repris par d'autres pays (je pense notamment aux pays où il y a une surpopulation comme l'Inde)? Pourquoi ça a eu du mal à dépasser les frontières françaises?