Aaaah, ce topic à réveillé pleins de bons souvenirs :
Au Japon :
- Les indétrônables conbinis, mini supermarchés ouverts 7j/7 et 24h/24, avec leurs plus que délicieux onigiris (je suis devenue boulimique d'onigiris la bas, j'en mangeais tout le temps, tous les jours)
- Les minuscules boui boui de Kyoto, ou tu peux manger un repas délicroustichouette pour 2euros.
-Les restaurants super rapides, devant lesquels il y à une machine avec tous les plats, tu appuie sur lequel tu veux, un ticket sort, et tu vas le donner au cuistot qui le cuisine directement devant toi.
- Le KASTU CURRY, c'est vraiment trop bon !
- Le bus japonais, c'est une énigme. J'ai jamais compris comment le parcours est dessiné, comment il s'arrête, bref, toute une histoire. Tu paie quand tu sors, pas quand tu rentre. Le chauffeur t'accueille avec son "OhayOOOOOOO GozaimaSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS" de mec pas réveillé
et tu ne paie pas avec le chauffeur, mais avec une machine qui te rend la monnaie.
-Tiens, d'ailleurs, je n'ai vu qu'au Japon des machines qui acceptent les billets.
- Des machines, il y en à pour tout. Les cigarettes, les boissons, le thé, tout tout tout.
- A Kyoto, moyennant un prix assez élevé, tu peux passer la journée déguisée en geisha, et déambuler dans les rues, visiter les palais. Que tu soie une femme ou un homme.
- Le métro japonais, il ne faut pas le manquer. Les gens dorment tous, dans des positions assez originales quelquefois. Le temps d'un arrêt, il font une mini sieste. Un jour, j'en ai vu une qui dormait debout, sans se tenir à rien. On aurait dit que ses pieds étaient encrés dans le sol. Son corps tanguait sans jamais tomber, et avec les secousses qu'il y à la dedans, je sais vraiment pas comment elle faisait. Ceux qui ne dorment pas sont sur leurs téléphones ou leur console. Les gens ne parlent pas, ou alors trés trés bas. Il règne un silence dans le métro, assez déroutant pour nous français qui avons l'habitude du bruit dans les transports en commun.
- Le sens de l?accueil et du respect au Japon est trés surprenant. Les gens sont prêt à tout pour t'aider. Un jour, nous étions perdus, et au lieu de simplement nous indiquer la route, la personne à qui nous avons demandé de l'aide nous à carrément conduit jusqu'à notre destination, et c'était pas tout prés.
- Les purikura, sorte de photomaton bien plus sophistiqué qu'en France. C'est génial, je passerai ma journée dedans si je pouvais !
- J'ai l'impression qu'au Japon, tout ce qui est de prés ou de loin français fait "classe". D?où le nombre incalculable d'établissement (restaurant, magasins de souvenir, d'habits, boulangerie, etc) qui se donnent un nom à consonance française. Seulement ils font fi du sens, et ça m'a souvent fait rire, de lire des enseignes "Café de Vie", ou "We are avarice" !
Au Mali :
- Les sandwichs que ma tante nous prépare pour le midi : bananes plantais, frites, omelette à l'oignon. Juste trop bon
- Quand tu arrive ou rentre de voyage, il faut obligatoirement aller faire un tour du quartier et saluer tout tes voisins, surtout les personnes âgées.
- Personnes agées que l'on ne laisse jamais seules par ailleurs. Quelqu'un de la famille, ou un ami, doit toujours être la. Mon oncle à d'ailleurs été trés choqué lorsqu'on lui à expliqué ce qu'était une maison de retraite. Ce traitement pour les personnes âgées est juste inimaginable chez eux, ce serait comme tuer ses propres parents. Les vieux, comme ils disent, ont une place particulière au Mali. Ce sont eux qui racontent les histoires, eux qui chantent les chansons, eux qui savent, qui se souviennent. Ils sont très respectés.
- A longueur de journée, on te demande si ça va. Les maliens quand on leur demande, répondent souvent "un peu", ce qui est assez dur à interpréter !
Ils disent souvent "n'est ce pas", à la fin de leur phrase, mais ne te demandent pas forcément ton avis ^^ Ils disent souvent "quoi" aussi. Tous les matins, mon oncle nous dit "Il faut manger, quoi", puis "allez, on va se promener, quoi". On en rigole beaucoup avec ma mère ^
- Les liens familiaux sont très resserrées : tous les amis de mon oncle sont mes oncles, tous les vieux du quartier sont mes grands père, tous les enfant mes cousins.
- Les gens sont incroyablement généreux. Personne ne doit posséder plus que toi. Surtout en ce qui concerne la nourriture. Un jour, mes parents attendaient l'ouverture de la poste en plein soleil, et des ouvriers d'un chantier leur ont simplement donné leur repas, sans rien leur demander en retour, par pure générosité. C'est quelque chose de parfaitement naturel pour eux, et plusieurs fois je me suis sentie gênée. Les gens ont un c?ur énorme la bas.
- L'arachide est un produit qui se consomme comme les bonbons. Les gens ont toujours un petit paquet sur eux, pour grignoter.
- Les bus de ville de Bamako sont des espèces de camionnette vertes sans portes, dont les sièges ont été arrachés et remplacés par des bancs en bois. Un jeune homme (quelque fois un enfant) s'accroche tant bien que mal sur le rebord, et arrête le conducteur lorsqu'il aperçoit quelqu'un qui veut monter. Oui, car il n'y à pas d'arrêt, encore moins d'horaires de passage. Le bus à un trajet aléatoire, et si l'on veut monter, il faut faire un grand signe de bras, ou crier pour attirer l'attention du chauffeur.
Ces derniers prennent souvent bien plus de gens qu'il n'y à de place dans le bus, je ne compte plus les fois ou je me suis retrouvée coincée entre une Mama énorme et une jeune fille avec ses 34 frères et s?urs
-Quant au taxi, ce sont des vieilles voitures ressemblant à des Fords, peintes en jaunes. Les sièges sont horriblement défoncés, parfois il y à même un trou dans la voiture, ce qui fait que tu peux admirer le bitume lorsque le taxi roule. Ici aussi, on quiche au maximum. Il y à 3 rangées de sièges, en comptant celles du conducteur, qui conduit on ne sait pas comment, vu l'état de la voiture. J'ai pris ces taxi pour aller à l'hôpital du point G (ne me demandez pas pourquoi le point G
), perché sur une colline, et j'ai cru plus d'une fois qu'on y arriverait pas. La montée est quasi verticale, et le taxi pétarade et saute sur la route tout le long du trajet, si bien que c'est un réel soulagement lorsqu'on aperçoit les portes de l'hôpital.
- Les bus de voyages, enfin, sont les plus difficiles. Ce sont des vieux bus usés et rouillés, pleins de poussières et de terre rouge. Il fait une chaleur à mourir, réellement, et les gens ne viennent pas sans au moins la moitié de leur armoire, plus leurs animaux (oh tiens je viens de m'assoir sur une poule), les cadeaux qu'ils ramènent, et leurs enfants. Je vous raconte pas le trajet, surtout quand le bus roule sur la terre (c'est même pas la peine d'aller à la plage après pour montrer ton corps, t'as tout simplement plus de fesses). Entre le bus qui roule à deux à l'heure et la poussière que tu avale, il ne te reste qu'a dormir en espérant que personne ne te réveille !
J'en ai encore d'autres enfouies dans ma mémoire, mais je crois que j'ai pondu un assez gros roman pour l'instant !!